vendredi 20 décembre 2013

Joy Ride

de John Dahl avec Paul Walker, Steve Zahn, Leelee Sobiesky, (la voix de) Ted Levine (mais si vous savez qui c'est... il a un caniche qui s'appelle Bijou ;))

Lewis et Fuller, pour tuer le temps lors d'un long trajet en voiture, vont faire des blagues sur la C.B. Ils vont bien se payer la tête d'un camionneur répondant au doux pseudo de Rusty Nail. Monumentale erreur, le gars s'avère être du genre zinzin teigneux rancunier.

Le flim date de 2001 et son générique est assez comique: John Dahl va par la suite participer à plein de séries à succès de Californication à Dexter en passant par True Blood et Justified. Et bien avant de se perdre sur une île ou de rebooter Star Trek c'est J.J. Abrams qui produit et scénarise.

Et donc ça vaut quoi ?

Et bien, c'est très sympathique, une très bonne série B, simple et efficace, sorte de remake à peine dissimulé de Duel. Il y a bien l'un ou l'autre passages à vide mais ça ne dure jamais bien longtemps. On a droit à un ou deux petits plans gores de ci de là mais pas de nichon à l'air... Même la fin est sympa et relativement atypique pour un flim ricain post an 2000.

vendredi 6 décembre 2013

Byzantium

de Neil "Le rouge, j'adore ça, et les flims de vampires aussi" Jordan avec Saoirse Ronan (et si), Gemma Arterton, Sam Riley, Johny Lee Miler...

Deux gonzesses un peu weirdo - une timide silencieuse et une moins discrète qui use de ses charmes - se planquent dans un hôtel inexploité. Pendant que l'une dragouille le proprio, l'autre va à l'école et se fait un petit copain. 

Heureusement que ce bon Neil a l'art du plan, aime la couleur rouge et a la bonne idée de ménager son suspens grâce à un montage bien foutu et des flash-back révélateurs . En plus, il nous balance quelques scènes choc bien sympathiques. Pour le même prix, avec la même histoire, un tâcheron nous aurait concocté un flim chiant comme un jour de pluie à Ostende.

Donc voilà, ce n'est pas d'une originalité folle, ce n'est pas trépidant, mais c'est bien foutu et je ne me suis pas embêté. Ceci dit, dans le genre néo-vampire, je préfère Let the Right One In de Tomas Alfredson.

mardi 26 novembre 2013

RED 2

de Dean "j'ai fait Galaxy Quest, le reste oublie" Parisot avec plein de vieux qui avaient besoin de tune pour maintenir leur train de vie élyséen...

Il y a un super tueur qui veut la peau des vieux. Un prisonnier zinzin que tout le monde croyait mort mais en fait non... Et puis je ne sais plus.

Le premier flim de la franchise ne m'a pas laissé un grand souvenir: un concept et un casting sympathiques, une direction d'acteur inexistante, un scénar tarabiscoté mais incohérent, des scènes d'action mollassonnes...Ce n'était pas une purge, mais pas loin.

Dans cette suite - même si avoir vu le 1 ne servira pas à grand chose - le scénar perd en complexité ce qu'il gagne en cohérence... Ceci étant dit, les acteurs cabotinent tous à mort, c'est ultra prévisible, les scènes d'action sont sans intérêt ni originalité et la réalisation est juste fonctionnelle.

Donc, à moins d'être fan du premier - je suis certain que ça doit exister - il n'y aucune raison de voir ce machin.

lundi 25 novembre 2013

Hunger Games

de Gary Ross avec Jennifer Lawrence, Stanley Tucci, Woody Harrelson, Lenny Kravitz, Donal Sutherland...

Une série d'Etats doivent fournir chaque année un garçon et une fille. Tout ce beau monde est balancé en pleine nature et il ne pourra en rester qu'un.

Si l'on met de coté le placement produit de ce flim - on vise en gros le même public que Twilight - il y a des choses intéressantes, tel un fond politique, une critique des médias, des spectateurs... Tout ça ressemble un peu à un croisement entre Truman Show, Predators, et bien entendu Battle Royale.

Le problème est que tous ces aspects sont totalement inexploités: on nous parle de sponsoring - les spectateurs peuvent aider les participants - mais au final c'est très anecdotique (deux malheureuses pommades chez les héros, rien (Rien ? Rien !) chez les autres). Nos héros ont des conseillers techniques, des chorégraphes... Et les autres participants ? Bin on ne sait pas. Les règles sont changées en cours de route, deux fois, et personne ne s'en émeut. On attribue une cote au début... et on ne sait pas à quoi ça sert. Des participants - les méchants - s'associent sans jamais aborder le problème, somme toute épineux, du fait qu'il ne peut en rester qu'un... Et donc ils devront finir par s'entre-tuer. Ce point ne semble poser problème à personne. Le plus beau, c'es quand même l'héroïne qui met sa sœur de 12 ans au lit... en plein milieu de la journée, juste pour nous faire comprendre que la pauvre petite elle fait des cauchemars. Et il y en a d'autres, faut pas croire, ça c'est juste un échantillon.

Est-on vraiment obligé de bâcler les scénarios et de nous prendre pour des cons à ce point ?

Franchement, pour voir de la baston dans les bois, il vaut mieux se taper Predators, pour une critique de la télé-réalité, Truman Show reste la référence et Battle Royale, au concept quasi similaire, est simplement meilleur en tout point que ce machin.

Alors je sens qu'on va me dire que le bouquin il est 100x mieux et que tout ça est mieux exploité et gnagnagna et gnagnagna... Rien à foutre du bouquin. C'est le cinéma qui m'intéresse et ce flim est nase.

mardi 19 novembre 2013

Prisoners

de Denis Villeneuve avec Hugh Jackman, Jake Gyllenhaal, Paul Dano, Terrence "J'ai des végétations" Howard, David Dastmalchian, Maria Bello...

Dans une petite bourgade tranquille, deux petites filles disparaissent. Le principal suspect est vite libéré faute de preuve. Un des pères ne va pas l'entendre de cette oreille et, presque par hasard, va réussir à séquestrer ce suspect.

Dit comme ça, on pourrait craindre un huis clos à deux personnages oscillant entre la guerre psychologique et le torture-porn (de merde). Il n'en est rien, du tout. Certes, Paul Dano va passer un sale quart d'heure, mais ça n'occupe pas plus de 15 minutes (distillées) durant le flim. Quand au reste... Il faut le voir ^^

Ca dure plus de 2h30 et on ne voit pas le temps passer. Tous les acteurs sont excellents, avec une mention spéciale à Jackman (qui prouve qu'il est capable de tourner autre chose que des publicités pour soda ou des spin-of pourris de X-Men) et Gyllenhaal (très inquiétant par moment). Le scénario est suffisamment roublard pour nous surprendre (presque) jusqu'au bout et le réalisateur arrive a installer une ambiance très très épaisse avec très peu d'effets.

Ce flim fait clairement partie de mon top 3 de l'année (avec The Call).

jeudi 14 novembre 2013

Escape Plan

de Mikael Håfström avec Sly, Schwarzie, Jim Caviezel, 50 Cent, Vincent "The Cell" D'Onofrio (!), Vinnie Jones (!!) et... Sam Neill (!!!) Punaise, Sam Neill, Sam "In the Mouth of Darkness" Neill, et Jurassik Park, et Hunt for the Red October... Sam "Cool as Fuck" Neill. Oui, j'aime bien Sam Neill.

Sly est un expert en sécurité. Sa spécialité est de tester l'imperméabilité des prisons... de l'intérieur. Il va tomber sur un os.

C'est clairement du nawak du point de vue scénario (pourquoi s'emmerder à enfermer des mecs dans une prison non-officielle, ultra sécurisée au lieu de les foutre à la flotte les pieds dans béton ?) mais c'est particulièrement rigolo. Faut dire que tout le monde a bien compris que tout ça c'était pour de rire, et qu'il ne fallait surtout pas se prendre au sérieux... 

Mine de rien et en douce, avec son casting à la Expendables, ses répliques idiotes et le délire en allemand de Schwarzie, ce flim est nettement plus réjouissant, divertissant et réussi que... Expendables 2 par exemple.

Bon, ok, c'est de la série B nawakeske, mais on ne s'emmerde pas et c'est exactement ce que l'on espère avec ce genre de production.

vendredi 8 novembre 2013

The Wolverine

de James "plus ça va, moins ça va" Mangold avec Hugh Jackman, plein de gens dont on se fout et Famke Janssen.

Wolfy il vit comme un ours dans les bois, mais un vieux pote a besoin de lui, mais c'est au Japon, et Wolfy, il aime pas prendre l'avion, ni le riz, ni les nouilles. Mais bon, il va y aller quand même car sans ça, le flim il va pas se faire.

J'pense qu'il n'y a rien à sauver dans ce truc : scénar inexistant, scènes de baston mal branlées, violence édulcorée, méchante sous exploitée... Rien, sauf les 5 ou 6 scènes avec Famke Janssen, systématiquement en nuisette avec un joli décolleté !

Faudrait peut-être que j'arrête de m'imposer la vision des différents spin-off de X-Men, c'est que de la bouse en boîte.

jeudi 7 novembre 2013

The World's End

de Edwar Wright avec Simon Pegg, Nick Frost, Paddy Considine (!), Pierce Brosnan (!!)...

Il y a un peu plus de 20 ans ils ont échoué. Cette fois ci, Gary King en est certain, ils vont y arriver. Il ne reste qu'à convaincre ses anciens potes que oui, en une soirée, on peut boire une pinte dans les 12 pubs de leur patelin natal. Cette fois ci, ils tiendront jusqu'au Wolrd's End !

Si, comme moi, vous estimez que Shaun of the Dead et Hot Fuzz sont d'excellentes comédies, foncez, ce flim est pour vous. Réalisation énervée mais pas épileptique, gags hilarants, dialogues improbables, acteurs excellents.... Pour notre plus grand plaisir on est en territoire connu. Même le scénar réussi à ne pas être qu'un prétexte.

Notez qu'il ne s'agit pas du tout d'un Very Bad Trip à la sauce anglaise. En fait, moins on en sait, mieux c'est. Évitez les résumés, la bande annonce, même l'affiche du flim spoil trop (pas celle de cet article évidemment, je pense à vous). C'est aux alentours de la 38eme minute que vous apprendrez assez brutalement le vrai sujet du flim...

Let's boo-boo !

(non, parce que si j'en dit trop, j'en entendrai encore parler dans 15 ans, comme pour From Dusk Till Dawn...)

vendredi 1 novembre 2013

Behind the Candelabra

de Steven Soderbergh avec Michael Douglas, Matt Damon, Scott Bakula, Dan Aykroyd... Rob Lowe, j'ai failli l'oublier... Alors que...hmmm... il est inoubliable dans son role de chirurgien esthétique.

Il s'agit d'un bio-pic se concentrant sur les années de vie commune de Matt "Scott Thorson" Damon et Micheal "Liberace" Douglas... Liberace, pas très connu par chez nous, mais star gigantesque aux USA, étant un mix improbable de Richard Clayderman et Elvis Presley... En beaucoup, beaucoup, beaucoup plus kitch... Non, encore plus que ça.

Je me damandais pourquoi ce flim était directement passé sur HBO sans passer par la case cinéma. Je comprends mieux après l'avoir vu. Le ricains n'ont pas de problème avec la violence, le gore et la torture, mais voir Matt Damon rouler une pelle à Michael Douglas, c'est déjà limite. Alors évidemment, les voir prendre des bains ensemble et se balader en maillot trop petits, c'est au delà du supportable...Et ne parlons pas des scènes de... non n'en parlons pas ;)

Si vous n'êtes pas allergique à l'utltra kitsh - non, mais c'est inimaginable, il faut le voir pour y croire - et que les biopics vous motivent, ça vaut la peine. C'est magnifiquement inerprété, très bien mis en scène et on ne s'emmerde pas une seconde.

jeudi 24 octobre 2013

Superman returns

de Brian Singer avec Brandon Routh, Kevin Spacey, Frank Langella...

Superman il était parti en week-end sur Krypton et tout le monde s'inquiète car il a pas smsessé pour dire qu'il était bien arrivé. Et quand il revient des années plus tard - bin ouais, Krypton c'est loin, il y va très très vite, donc bardaf. Vous me reverrez votre théorie de la relativité pour la semaine passée - Lois est mariée à un autre bonhomme, elle a même un mioche qui, surprise... Dju, merde... Oubliez ce que je viens de dire, je le veux ! Ah oui et aussi il y a Lex Luthor qui est là, et... ha ha ha !

Dès le générique (de début il va sans dire, sinon, je ne dirais pas "dès" n'est-ce pas, faudrait être idiot pour commencer par la générique de fin), je me suis dit Punaise, on dirait une purge des années 80. Même la musique de John Williams est reprise. Ok, ca va être juste un homage, mais après, ça va aller... Et bien non.

Tout (tout ? Tout !) dans le film pue le mauvais Superman des années 80. C'est effrayant: personnages niais à mort, surprises convenues, méchant d'opérette. Comment a-t-on pu faire un machin pareil en 2006 ?

Le pire, c'est que le scénario évoque sans cesse des choses passées, et tout ça semble plus intéressant que ce que l'on voit. Alors je me suis dit, que ça devait être une suite, qu'il existait un Superman Begins quelque part... Et bien non. Dommage.

mercredi 23 octobre 2013

Man of Steel

de Zak Snyder avec...pffff... je ne sais plus et j'ai la flemme. Un mec musclé pour faire Superman, ça c'est sur, et puis le mec de Take Shelter pour faire Zod... IMDB c'est fait pour les chiens peut-être ?

Si vous êtes vieux, ou curieux, voire les deux, vous vous souviendrez certainement des versions avec Christopher Reeves - oui, je sais ce sont des souvenirs douloureux, mais normalement, tout ça c'est sublimé dans notre mémoire, le seul intérêt d'être vieux d'ailleurs: avant tout était bien. Bon, en l’occurrence non, c'est insupportable, mais soit, on y reviendra... Bref... Ici, en gros, le scénar se compose d'un tiers du premier flim et de 2/3 du deux, le reste ce sont des nouveautés.

Après une première partie composée de quelques flash-back pour mettre tout ça en place, le flim se conclut par plus de 45 minutes de baston où l'on se marave la gueule à coup de locomotive diesel ou de bétonnière et où l'on casse encore plus d'immeubles que dans Pacific Rim. Et à la fin, les méchants, ils perdent !

C'est totalement gratuit, affreusement stérile, merveilleusement réjouissant.

lundi 21 octobre 2013

Elementary - Saison 1

de plein de gens avec Jonny Lee Miller (le grand méchant de Dexter saison 5) Lucy Liu, Aidan Quinn, John Michael Hill et plein d'autres.

Sherlock sort d'une cure de désintox. Watson est engagé par le père de Sherlock afin de s'assurer que celui ci ne replonge pas.

Sherlock Holmes, c'est comme les zombies, c'est à la mode. Deux flims, une mini série anglaise... Assez naturellement, et vu que tout ça c'est libre de droit, hop les ricains nous sortent aussi leur version.

Contrairement à la version anglaise, aucune des histoires ne semblent s'inspirer des nouvelles originales (non, je ne les ai pas relues pour vérifier). En fait, seuls les personnages sont repris et parfois fortement altérés. Du coup, pas besoin d'être fan des livres pour apprécier la série, mais les fans vont bien se marrer.

Ceci dit, si cette adaptation est tout à fait iconoclaste, elle est aussi tout à fait respectueuse et en phase avec l'oeuvre de Conan Doyle. Il est d'ailleurs comique de voir comment les scénaristes insèrent et adaptent les grande figures de la mythologie doylienne: Irène Adler, Sebastien Moran (joué par Vinnie Jones ;) ), et bien entendu Moriarty, encore une fois surexploité... mais d'une excellente façon. Surprise ! 

Comme pour beaucoup de séries actuelles, chaque épisode est grosso-modo indépendant, mais en apparence seulement car si chaque enquête trouve sa conclusion après 40 minutes, la relation entre Holmes et Watson évolue d'épisode en épisode et pas de façon anecdotique.

(merci Guish, il manquait en effet un paragraphe)

Alors, certes, c'est encore une série basée sur un couple improbable, avec des enquêtes parfois capillotractées, mais c'est diablement sympathique.

mardi 15 octobre 2013

Elysium

de Neill Blomkamp avec Matt Damon, Jodie Foster, William Fichtner (oui, encore lui), Sharlto Copley (lui, il est vraiment excellent), Alice Braga...

Le monde se divise en deux, ceux qui ont un flingue et... non ce n'est pas ça. Il y a ceux qui vivent dans la crasse, qui bossent comme des ânes et sont très très malades à cause de la pollution. Et puis il y a ceux d'en haut: ils sont beaux, en parfaite santé, riches et n'en branlent pas une.

Globalement le flim est très bien foutu, visuellement très proche de District 9 du même réalisateur. De ce point de vue c'est vraiment une réussite. La réalisation est efficace, les scènes d'actions dépotent bien et quelques petites touches gores de ci de là, font plaisir à voir. Et puis, il y a l'histoire...

La première partie est excellente dans l'ensemble. La mise en place des personnages et des enjeux est claire et bien foutue et puis, en douceur, mine de rien, ça part en couille. En fait, rétrospectivement, on se rend compte qu'il y a une accumulation de petits détails qui ne tiennent pas la route: pourquoi lancer des missiles depuis la Terre et pas de la station spatiale pour zinguer trois navettes ? Où sont donc les gardes de sécurité et les lignes de défense dans cette foutu station ? Comment font tous ces gens pour comprendre ce que font les lignes de codes cryptées juste en les regardant 30 sec ? Pourquoi ne soigne-t-on pas simplement tout le monde vu que manifestement Ils en ont les moyens ? Et pourquoi faire des robots flics et pas ouvriers ? Juste pour le plaisir de créer une lutte des classes qui va te péter à la gueule ? Et j'en oublie...

Bref, au bout d'un certain temps, tous ces détails finissent par agacer. On en a marre d'être pris pour un con.

Donc voilà, c'est bien foutu, les acteurs sont chouettes, ça bastonne... mais quelle histoire sans queue ni tête. 

jeudi 10 octobre 2013

The Lone Ranger

de Gore Verbinski avec Johny Depp, Armie Hammer, William Fitchner, Tom Wilkinson, Ruth Wilson...

Alors heu... Y a un méchant affreux qui tue un ranger, alors son frère il veut capturer le méchant pas beau mais il va mettre les pieds dans un gros complot. Un indien un peu zinzin va l'aider car lui aussi il veut tuer le méchant. Voilà ce que j'ai retenu, en gros...

C'est un drôle de flim en fait. Ça démarre pas mal et assez vite on assiste à des scènes étranges pour un flim familial: gunfight violents, morts par paquet de 12... et le méchant arrache le cœur d'une victime - pas encore morte - et le bouffe. On apprend alors que tout ça c'est à cause du Windigo (oui, comme dans Vorace) et qu'on ne peut pas le tuer...sauf avec une balle en argent. Au fur et à mesure que l'histoire avance tout ça est abandonné, comme si le réalisateur, le (ou les) scénariste(s), les producteurs n'avaient pas voulu assumer leurs idées jusqu'au bout. Pour un flim familial on peut le comprendre, mais pourquoi, alors, avoir commencer de la sorte ?

Pour le reste... bah... on ne s'ennuie pas, c'est bien foutu, parfois drôle  C'est probablement un peu trop long et j'ai trouvé que l'actrice principale avait le charisme d'une paire de chaussettes usagées.

mardi 8 octobre 2013

Miracle à St. Anna

de Spike Lee avec plein de gens, plein ! On y trouve John Torturro, Josph Gordon-Levitt, John Leguizamo, Derek Luke, Michael Ealy...

1983, un employé des Postes de New York, veuf, sans histoires, à quelques mois de la retraite, vétéran décoré, abat froidement un client venu acheter des timbres à son guichet. Cet acte a priori incompréhensible trouve sa source dans un épisode (apparemment authentique mais on s'en fout) de la Seconde guerre mondiale, le massacre perpétré par l'armée allemande dans le village de Santa Anna, en Italie, en 1944. Flashback, où l'on va suivre 4 soldats du régiment des Buffalo Soldiers.

Dans le dictionnaire du cinéma, pour illustrer l'expression "se planter en beauté", vous trouverez ce film.

Parce que c'est un plantage monumental. Tout d'abord, il est d'une longueur incompréhensible. 2h40 de film, avec une première demi-heure d'introduction qui ne sert à rien et qui aurait pu tenir en 5 minutes. Ensuite, la plupart des personnages sont atrocement stéréotypés. Si les acteurs ne sont pas mauvais, leur jeu est ici, la plupart du temps, consternant. La bande musicale est une vraie torture, par moment tellement envahissante et caricaturale qu'on dirait un pastiche de John Williams. On attend une petite surprise dans le final, même pas. Et le récit souffre d'un manque d'unité flagrant, le réalisateur voulant aborder de multiples facettes (présentes j'imagine dans le roman, dont l'auteur est le scénariste du film) : la guerre, le racisme, l'amour, l'humanité, la trahison, et j'en passe, le tout donnant au final un patchwork à la limite de l'indigeste.

A la limite, dis-je, parce que malgré tout, c'est un plantage, certes, mais en beauté. Il y a du charme dans cette rencontre entre deux mondes si différents (les soldats noirs et les paysans italiens), il y a de la magie dans ces scènes loufoques (un géant noir légèrement attardé et un gamin italien légèrement atteint lui aussi), certains personnages, certaines scènes, certaines répliques, sont inoubliables, et même si l'ensemble est maladroit, branlant, toujours à la limite de l'écroulement lamentable, ce film atteint par moments un état de grâce qu'on n'espérait plus. Ainsi, quelques-unes des scènes les plus fortes, évoquant l'atrocité de la guerre ou du racisme vous prennent vraiment aux tripes. Ainsi, quelques-unes des scènes un peu décalées concernant l'amitié entre le géant simplet et le gamin handicapé sont réellement touchantes. Et bizarrement, ces quelques éclairs dans la grisaille justifient à eux seuls la vision de près de trois heures de film.

Ca aurait pu être un chef d'oeuvre. On en est loin. Mais si, comme moi, vous pouvez écouter les 78 minutes de l'album 666 d'Aphrodite's Child parce que vous savez qu'au milieu du magma pompeux vous allez connaître quelques minutes de pure extase, si vous pouvez faire pareil avec les 58 minutes de l'album Eternity d'Anathema, ou avec l'entièreté du répertoire des Who ou de Bob Dylan, alors ce film est pour vous. Si vous êtes fan des One Direction, passez votre chemin.

(Merci à OliD pour cette excellente critique !)

vendredi 4 octobre 2013

Riddick

de David Twohy avec Vin Diesel, Jordi Mollàn, Matt Nable, Katee Sackhoff, Dave Bautista...

Abandonné sur une planète inhospitalière qui va bientôt être totalement infréquentable, Riddick se trouve contraint d'appeler des chasseurs de primes à son secours. Quand ta tête est mise à prix - le double si t'es mort - ce n'est pas une bonne idée... mais pour qui n'est-ce pas une bonne idée ?

Le premier épisode, Pitch Black, datait de 2000 avec des inconnus à tous les étages: réalisateur, acteurs. Il avait tout  de la série B sympathique: un bon scénar, un bon suspens, des idées pour pallier le manque de pognon... Carton en salle et en dvd il engendra un suite 4 ans plus tard. Plus de pognon, moins d'idée, moins de scénar... et une grosse branlée au box office.

Il aura donc fallut attendre presque 10 ans et quelques Fast & Furious amassant une montagne de fric pour enfin voir débarquer une suite...

Je voudrais pouvoir dire que ce flim est excellent, que c'est un remake sympa du 1... mais non. Il y a pourtant de bonnes idées dans le scénar mais il y a aussi des trous monumentaux. A la limite, on pourrait s'en foutre si le flim n'était pas plombé par un cruel manque de rythme. Les nombreux passages à vide nous laissent tout le temps de réfléchir aux multiples incohérences qui pourrissent l'histoire.

Heureusement, il y a un peu de femmes à oilp, l'un ou l'autre scènes gores (Machette peut aller se recoucher), des images de synthèses efficaces et quelques punch lines rigolotes. Au total, c'est bien maigre face à l'indigence du scénario... qui laisse une énorme porte ouverte pour une suite, l'intrigue de base n'étant pas du tout résolue. Youpie, quelle chance. Enfin... pas sûr.

Bisous !

mercredi 18 septembre 2013

The Purge - American Nightmare

De James DeMonaco avec Ethan Hawke, Chris Mulkey, Lena Headey... un casting très b.

Tout va bien aux USA: plus de chômage, plus de violence. Tout roule. Merci aux 12 heures annuelles permettant à chacun de commettre les crimes qu'il souhaite en toute impunité.

Le pitch et la mise en place sont vraiment excellents. On nous informe juste ce qu'il faut - peut être juste trop peu - sur le comment on en est arrivé là, et assez rapidement le malaise s'installe. Fatalement, ça va mal tourner, on le sait, on le redoute.

Hélas, je dois bien avouer que passé cette mise en place, je me suis ennuyé - il y a un flagrant problème de rythme - et le flim est un peu agaçant au niveau des invraisemblances: la maison a beau être grande, comment un protagoniste ne connaissant pas les lieux, peut-il s'y cacher pendant plusieurs heures ? - et des rebondissements prévisibles - le beau-fils par exemple. La fin, vaguement ouverte, trop raisonnable et finalement frustrante, n’arrange pas les choses selon moi.

Ce n'est pas mauvais, c'est juste mal rythmé et pas à la hauteur de son pitch excellent. Je suis déçu.

dimanche 15 septembre 2013

Frozen Ground

de Scott Walker avec John Cusak, Nicolas Cage, Dean Norris 

L'histoire vraie d'un zinzin qui serait le tueur le plus prolifique d'Alaska: 11 cadavre retrouvés, 17 meurtres avoués, soupçonné de beaucoup plus.

Je ne me suis pas ennuyé, il y a des paysages superbes, Cage, Cusak et cie sont très bons... mais ce n'est jamais qu'un téléflim "basé sur une historie vraie" de luxe. La mise en place des personnages n'est pas extra, il n'y a pas de suspens, pas de scène choc... donc bon... Je ne regrette pas de l'avoir vu, mais ce serait malhonnête de le recommander...

Dans le genre, Insomnia est nettement meilleur.

mercredi 11 septembre 2013

White House Down

de Roland Emmerich avec Channing Tatum, Jamie (avec un "x" en plus il aurait eu le nom d'une actrice de pr0n) Foxx, Richard Jenkins...
 
De faux installateurs de home-cinéma 7000.1 Dolby Digital dans ta face prennent le contrôle de la White House. Ils veulent du fric, plein, sinon blam ! Heureusement un candidat à la protection du chef du Monde Libre, recalé à l'interview mais pas rancunier, est là pour démastiquer du vilain. Ne veulent-ils vraiment que de l'argent ? La fille insupportable du héros va-t-elle mourir ? Quel suspens !
 
Après le pas fabuleux du tout Olympus Has Fallen, voici le tout aussi dispensable White House Down. Différence notable, là où OHS restait très sérieux WHD se permet quelques virées über nawakeskes  - la course poursuite dans les jardins, le président balançant des répliques comme le pire des side-kick comiques. Évidemment tout ça tombe à plat et est effarant de bêtise.
 
Bref, ce n'est pas ce flim qui remplacera dans mon cœur des chefs d’œuvre comme Die Hard ou Under Siege. Au vu de la filmo de Emmerich on s'en doutait un peu.
 

jeudi 5 septembre 2013

Pain & Gain

de Michael Bay avec Mark Wahlberg, Dwayne "Le Rocher" Johnson, Anthony Mackie, Tony Shalhoub, Ed Harris...

Trois culturistes bas de plafond décident de vivre le rêve américain à fond... sans s'encombrer des lois ou de la morale. Problème: ils sont un peu cons.

C'est une histoire vraie. Et comme Ed Harris le dit dans le flim, la réalité est parfois bien pire que la fiction. Les trois protagonistes, d'une stupidité effarante, feraient passer les frères Dalton pour des génies. Ils sont cons au point que le réalisateur est obligé de nous indiquer que oui, ceci est toujours une histoire vraie.

En passant celui qui semble s'être bien inspiré de nos compères sans cervelle, c'est le traducteur puisque le titre VF de Pain & Gain est... attention...(roulement de tambours): No Pain No Gain. La méningite quand même, c'est une sale maladie.

Coté réalisation, c'est du Bay... Si son style je refuse de faire un plan de plus de 3 secondes est parfait pour un flim d'action, ici, vu la teneur biopic du machin, c'est un peu pénible... mais bon... le coté hyperkinétique de la réalisation colle assez bien à nos trois Einstein de la connerie.

A voir, en n'oubliant jamais que c'est une histoire vraie !

lundi 2 septembre 2013

Kick Ass 2

de Jeff Wadlow avec les survivants du 1 plus quelques autres dont Jim Carrey.

Kick Ass veut reprendre du service, Hit Girl veut s'arrêter, Red Mist change de nom.

Le premier était subversif, outrancier, violent, avec des vrais morceaux d'humour gras dedans et simplement génial. Cette suite reprend la même recette mais y ajoute du vomi et du caca... liquide, tout en retirant du scénario intéressant au profit de sous intrigues sans intérêt (Hit Girl s'intégrant au lycée... On s'en cogne, punaise !) et en bâclant à mort les seconds rôles.

Le scénar prend également son temps, vu que ce n'est que dans les 40 dernières minutes que la violence outrancière se déchaine enfin...mais quand ça y va... ça y va. De ci, de là, je lis que c'est même pire que dans le premier flim... A mon avis ces gens n'ont pas vu le un ou on une mauvaise mémoire. Difficile en effet de faire pire que Big Daddy brulant vif pendant de longues minutes et la gamine de 12 ans démastiquant du malfrat à l'arme blanche, aux flingues et tout ce qui lui tombe sous la main. Ceci dit, oui, ce second opus est violent, mais plus cartoon... Enfin... c'est quand même estampillé R aux States... Mais c'est surement à cause des deux paires de loches et pas dû à la main coupée.

Or donc, résumons nous: c'est distrayant, et fun et sans arriver au niveau du premier, ça vaut la peine d'être vu, ne serait-ce que pour les prestations de Jim Carrey et de Christoper Mintz-Plasse absolument insupportable - j'ai juste envie de le baffer avec une bêche - mais qui balance les meilleures répliques du flim !

mardi 27 août 2013

R.I.P.D.

de Robert Schwentke avec Jeff Bridges, Ryan Reynolds, Kevin Bacon, Robert Knepper...
 
Un flic décédé intègre une équipe de flics morts dont le boulot est de débusquer les morts qui vivent parmi les vivants (mais si c'est simple à comprendre, faites un effort).
 
La bande annonce laissait penser qu'on avait là une variation sur le thème des MiB... Ce n'est pas complètement faux et donc pas complètement exact non plus. Par contre, rien à voir avec Dead Heat, et ça, c'est vraiment dommage.
 
Ce flim est une série B qui n'essaye jamais de dépasser ce statut. Scénar simple et rapidement mené, trucage perfectibles mais sympathiques. Réalisation qui fait ce qu'il faut... On ne s’ennuie pas, mais c'est vite oublié.
 
Probablement qu'avec un autre casting, j'aurai dit que c'était de la merde, mais vu la composition de Jeff Bridges et la présence de Keeeeeeeevin, j'éprouve une certaine sympathie pour ce pop-corn movie sans intérêt.

samedi 24 août 2013

Now You See Me

de Louis "Si je fais un plan fixe de plus de 2 sec, je risque de mourir, alors la caméra bouge tout le temps" Leterier avec Mark Zukerberg, Mark Ruffalo, Woody Harrelson, Dave Franco, Isla Fisher, Morgan Freeman, Michael Caine, Mélanie Laurent, José Garcia... (je jure que ce n'est pas une blague)
 
Une troupe de magiciens réalise des hold-up audacieux. Mais que fait la police ?
 
Soyons clair et tout en nuance d'entrée: c'est de la merde. Pas une grosse merde, mais de la merde quand même.
 
 
Si on fait le bilan:
- caractérisation quasi inexistante,
- mise en place des enjeux floue,
- des personnages peu sympathiques, transparents ou inutiles, hormis celui de Woody Harrelson,
- invraisemblances à la pelle, en fait rien ne tient dans ce scénar,
- scénario au fond mille fois vus, truffés de rebondissement convenus et usant de grosse ficelles,
- arrête de faire virevolter ta caméra merde, ça fout la gerbe,
- ca lorgne très très fort du coté du flim Le Prestige sans lui arriver à la cheville.
 
Il n'y a franchement pas grand chose à sauver... A part Woody Harrelson en mentaliste dragueur libidineux.

jeudi 22 août 2013

The Colony

de Jeff Renfroe avec Ike Turner, Pvt. Hudson...
 
En essayant de faire joujou avec la météo, les hommes ont juste réussi à déclencher une nouvelle ère glacière qui a décimé 99% de la population. Les rares survivants - organisés en petits groupes - ont trouvé refuge sous terre. Problème: une des colonies ne répond plus à la radjo. Il va falloir aller voir sur place.
 
C'est une très bonne série B  - tournée dans une base désaffectée du NORAD - efficace, avec une vrai histoire mais qui n'évite pas certains poncifs du genre et balance sans prévenir deux ou trois scènes gores... Certains y verront un plus, d'autres non ;)  
 
En fait, le seul vrai problème c'est que le flim se termine au moment où il devrait commencer. Oui, c'est un drôle de concept, mais c'est le sentiment que j'ai eu. Ceci dit, c'est tout à fait recommandable.

mardi 20 août 2013

Monsters Academy

de Dan Scanlon avec Collossus, Skynet, Mère, H.A.L....

Ceci est le contraire de la suite de Monsters Inc.

Encore une fois, félicitations aux génies - oui, Ils ne pouvaient qu'être plusieurs, il n'y a pas assez de place dans un seul cerveau pour une idée pareille - qui ont traduit le titre original "Monsters University" en "Monstres Academy".

Pixar serait-il sur une pente savonneuse ? On pourrait se poser la question en voyant MA (ou MU donc). Techniquement c'est bien entendu irréprochable, mais au niveau de l'histoire... Certes, l'ambiance des campus universitaires américains ne fait pas exactement partie de notre culture. On doit donc louper une bonne partie des gags. Reste que l'histoire - parfaitement cohérente avec le monde mis en place dans Monsters Inc. - est surtout un prétexte à une succession de sketchs au contenu narratif assez mince.

Heureusement, les références à Monster Inc. sont extrêmement nombreuses - des plus évidentes aux plus discrètes - et souvent assez droles. On peut donc s'amuser rien qu'avec ça... J'ai failli écrire "tuer le temps avec ça"... Tuer le temps, voilà une idée bien triste et inhabituelle pour un flim de Pixar.

Pour être plus clair: ce n'est pas un mauvais flim, je ne me suis pas ennuyé, mais clairement ça ne vaut pas le chef d’œuvre qu'est Monsters Inc. Perso je le range dans le même sac que Cars, Cars 2 (et probablement Planes - le spin-off de Cars): les "pas indispensables" de Pixar.

Ah oui, il y a une scène post-générique, tout, tout à la fin.

lundi 22 juillet 2013

Gainsbourg - Vie héroïque

de Joann Sfar, avec Eric Elmosnino et plein de gens.

Bon, c'est quoi le problème des Français avec le biopic ? Là où des gens normaux font des biopics cohérents, avec des repères de lieu et de temps et pas trop de flashbacks, c'est comme si en France, on considérait le genre comme indigne ou trop vulgaire, et il serait donc nécessaire de le magnifier ou de le transcender d'une façon ou d'une autre. Le biopic sur Edith Piaf, par exemple, La môme. On choisit à peu près 14 époques différentes, et on fait une séquence qui ressemble à 1-7-13-4-9-12-2-14-1-6-10-3-14-5-8-11-1-14-5-12-3. What. The. Fuck ?

Pourtant, ce flim-ci n'est pas dénué de qualités. Le mimétisme de l'acteur avec son personnage est saisissant comme c'est souvent le cas dans les biopics (Piaf, Coluche, Morrison, Gandhi, Ali, Malcolm X) mais ici, on touche à la perfection. Et puis, il y a plein de bonnes idées. Le personnage en baudruche géante sorti d'une affiche de propagande nazie qui accompagne Gainsbourg enfant est plutôt pas mal. Son double maléfique Gainsbar qui l'accompagne sous forme de marionnette géante jusqu'au jour où ils fusionnent est plutôt bien pensé et bien utilisé.

Mais pour l'essentiel, on considère que vous savez déjà tout de la vie de Gainsbourg, et que ceci n'est pas un biopic, mais une illustration de sa vie en forme d'hommage libre et artistique. D'ailleurs, pour être sûr qu'on ne s'imagine pas qu'il est en train de faire un biopic, le réalisateur le précise lui-même en toutes lettres à l'écran. Si si. Deux fois. Une fois dans le générique de début, et une fois avant le générique de fin. Donc, on sait déjà qu'on ne va pas apprendre ou comprendre grand chose, ce qui est plutôt dommage de mon point de vue. A partir de là, le flim se compose de deux ingrédients : un best of des chansons de Gainsbourg, on entend à peu près toutes ses chansons les plus connues, presqu'en entier, et parfois plusieurs fois. Okay. Et puis ses femmes, qu'on voit se succéder les unes aux autres sans trop savoir pourquoi ni comment. Okay.

Les personnages sont atrocement caricaturaux, depuis les parents de Gainsbourg jusqu'à Bardot, Fréhel, France Gall, Vian, Greco, Birkin, ... Bon, d'accord, la plupart de ces gens *étaient* des caricatures, et pour les autres, montrer Boris Vian ou Greco en une seule et unique scène ne peut que tourner à la caricature.

Au final, je ne vois qui ça peut contenter. Les gens qui, comme moi, ne sont pas fans ni des grands connaisseurs de Gainsbourg vont être frustrés par la licence poétique prétexte à l'évacuation de toute exigence historique ou de toute cohérence scénaristique : ah tiens, j'ai 12 ans en 1943, et j'en ai 20 en 1947. Ah tiens, des enfants, il a eu des enfants, je ne sais pas, ce sont les siens ou pas, difficile à dire. A quel moment il devient chanteur ? Quand commence-t-il à avoir du succès ? Pourquoi ? Comment ? On s'en tape. Le seul épisode qui ressemble à un vrai biopic, c'est celui du concert de Strasbourg annulé par les bérets rouges, et c'est une scène filmée par les caméras de télévision que tout le monde a vu cent fois. Super, merci. Tout le reste ressemble à une évocation arty où ne sait pas démêler l'exact du romancé, le vrai du fantasmé. Un tantinet frustrant quand on a envie d'en apprendre un peu plus sur le personnage et sur sa vie.

Je suppose que le flim ne va pas ravir les fans de Gainsbourg non plus, encore que... C'est possible finalement, faudrait leur poser la question.

En bref : pas mal foutu, me suis pas fait chier, mais que c'est frustrant.

Merci à OliD pour cette excellente critique reproduite ici avec sa permission écrite. J'ai les emails. Tous ? Tous !

Pacific Rim

de Guillermo del Toro avec des robots géants et des monst' géants aussi.

Des monst'...
Quoi ? J'ai pas donné la liste des acteurs ? Mais on s'en cogne, ce sont les monst' et les rob... Ok, ça va, voilà. 

Donc, c'est avec Ron Pearlman, dans un petit rôle, fun, mais inutile. Et les autres on s'en tape. Ils sont biens, ils surjouent tous comme il faut. Ils ont bien compris, eux, que l'important ce sont les monst' et les robots géants !

Des monst' géants venant d'une autre dimension par une porte laissée ouverte au fond du Pacifique nous attaquent. Heureusement on a des robots géants pour leur casser la GL !

J'adore les flims de destruction, à ne pas confondre avec un autre genre légèrement disjoint: les flims catastrophes, c'est pas pareil. Et ici j'ai été servi. Le scénario n'est évidemment qu'un prétexte pour, non pas aligner les scènes de baston, mais pour nous les servir sur un plateau. Car une histoire, il y en a une. Prévisible, bateau, incohérente, peu développée, pas vraiment subtile mais il y en a une.

Le seul vrai point négatif ce sont les seconds rôles comiques : un Ron Pearlman inutile et deux scientifiques que l'on a envie de voir mourir dans d'atroces souffrances. On a l'impression que toutes les scènes les impliquant ont été tournées par Steven Spielberg façon la scène de l’œil dans Minority Repport. Ces scènes tombent comme de gros cheveux gras dans la soupe.

Au fait, ici point de sous texte politique sur fond historique. Il y a bien un ou deux scènes qui laissent entrevoir... non, stop, c'est un flim de robots et de monst' géants, c'est pas un flim sur la guerre d'Espagne !

Donc il y a des robots géants, des monstres encore plus géants, des bastons homériques, des immeubles pulvérisés comme on en a encore jamais vus au cinoche, le tout accompagné d'une musique excellente. C'est ça que j'étais allé voir, je n'ai pas été déçu !

Des monst' géants, des robots géants, du catch, de la destruction. Yeah !

mardi 16 juillet 2013

Fast & Furious 6

de Justin Lin avec... voir la fiche de FF5 et en plus Luke Evans, Gina Carano, Kim Kold...

Il y a un super méchant et il a un super plan pour subtiliser un super truc qui va lui permettre d'engranger une super quantité de pognon. The Rock lui, il trouve pas ça super, il est même très contrarié, alors va contacter la super équipe de Vin, d'autant que la super copine de Vin qu'on croyait super morte, en fait elle serait en super forme et vu que la famille c'est super important... Super !

Je l'ai vu il n'y a pas si longtemps que ça, et je ne me souviens pas de grand chose. Les scènes d'action sont toujours über-nawakesques, le scénar... il ne faut pas chercher à comprendre c'est impossible et il accumule les incohérences, on écrase plein de gens et tout le monde s'en fout et le scénariste ne s'est pas emmerdé avec les détails: Tu veux aller voir après ta copine qu'on croyait morte mais qu'en fait non ? Oui vas-y mon chéri, je t'aime, pas de problème.

Dans mon souvenir, le 5 était nettement plus réjouissant...Surtout après un 4 très très moyen. Avec celui ci, on repart à la baisse... La dernière scène nous annonce un sixième suite, espérons qu'ils inverseront la tendance.

Dispensable.

jeudi 11 juillet 2013

World War Z

de Marc Forster avec Brad Jolie... et plein d'autres tous dans des seconds rôles quasi insignifiants parce que bon, le héros ici c'est Brad. Normal, c'est lui qui paye et donc bon, si Tom Cruise il le fait, pourquoi lui il devrait payer des flims et qu'on voit des autres gens, hein ? Y a pas de raison.

Y a des zombies, plein, partout. Ils sont hargneux, très rapides et très contagieux. En plus de ça ils font des trucs énervants avec leurs dents... sales. Je suis sûr qu'ils puent de la gueules en plus.

Marc Forster n'est pas réellement un inconnu. Il a déjà réalisé quelques machins (très) sympas, chronologiquement et entre autres: A l'ombre de la haine, Stranger than Fiction, Quantum of Solace, World War Z... Oui, ça sent la pente savonneuse.

Rassurez-vous bonnes gens, même si la toute première scène cite ouvertement Army of the Dead, pas l'ombre d'une scène gore dans ce flim. Il ne faut quand même pas trop déconner. Du zombie, certes, mais pas de démembrement, pas de viscère répandu, pas de festin de tripes. On se contentera de dents qui claquent, d'un maquillage un peu crado et de pupilles blanches. Ceci dit, ce flim de zomblards grand public est bien fait, très spectaculaire, certaines scènes fonctionnent assez bien et on ne s'emmerde pas. Bref, c'est nettement meilleur que la purge Warm Bodies...

Par contre le scénar et Brad "Encore un gros plan sur moi, connard, c'est moi qui paye" Pitt...

Et que je vais en Thaïlande, et que je vais en Israël et que je vais ici, puis là... et chaque fois je finis par me faire courser par les monst', mais je suis le seul qui s'en sort. Ok, on a compris, pas besoin de faire une heure avec ça. Heureusement, les 30 dernières minutes changent de registre. 

Et donc Brad... qui durant tout le film nous sert sa tête de "ouai, c'est la fin du monde, mais je m'en fous". Punaise, garde cette tête là pour Ocean 14, mais ne fais pas ça ici, merde !

Alors quoi ?
Bin c'est pestaculaire, même en 2d, et je ne me suis pas ennuyé.
Vais-je un jour l'acheter en blu-ray ?
Hahaha... Jamais !

Aller plus haut, aller plus haut, où l'on oublie ses souvenirs...

lundi 8 juillet 2013

Mud (Sur les rives du Mississipi)

de Jeff Nichols avec Tye Sheridan, Jacob Lofland, Matthew Mcconaughey, Tom Sheppard, Reese Whitherspoon... Et Michael Shannon.

Deux ado veulent s'approprier une épave perdue au fond des méandres du Mississippi afin d'en faire leur cabane. Pas de bol, elle est déjà occupée par un étrange bonhomme: Mud. Il n'a pas l'air méchant, il veut juste rester discret...

Si Take Shelter - la précédente réalisation de Jeff Nichols -  vous a foutu des boutons, fuyez !

Si, a contrario, vous avez aimé Take Shelter ce flim devrait également vous combler. C'est toujours aussi lent, mais pas ennuyant, peuplé de personnages plus vrais que nature - les acteurs sont tous (Tous ? Tous !) excellents et avec un scénario faussement simple (bonne chance pour en faire un résumé). Ce bon vieux Matthew nous montre encore une fois qu'il est capable de faire autre chose que des rom-com à deux balles ou de la pub pour parfum.

A voir !

samedi 29 juin 2013

Tempête de boulettes géantes

de Phil Lord et Chris Miller avec personne dedans vu que c'est un flim d'animation mais que en VO il y a des gens célèbres au doublage, de James Caan à Mister T en passant par Bruce Campbell, Benjamin Bratt et Neil Patrick Harris... Comment ça vous les connaissez pas ? Mais si, hein, voyons.

Flint est un inventeur raté depuis sa plus tendre enfance. Il est motivé et jamais à court d'idée. Un jour, un de ses bidules fonctionnera... peut être un peu trop bien.

Coté scénar ce n'est pas exactement la fête du slip: c'est convenu à mort, bourré de clichés et si il y a l'une ou l'autre idée sympathique, ça relève plus de l'anecdote vite oubliée que de la trouvaille génialissime.

Ce n'est pas ça le plus grave. Le pire, c'est l'aspect graphique du machin. Pour faire simple disons que c'est moche comme on l'a rarement vu.

Je ne sais pas comment les producteurs se sont laissés entrainer là dedans. Je ne sais pas pourquoi on n'a pas dit aux responsables du design que non, franchement, stop, ça ne va pas... Mais le résultat, au final, il n'y a plus de mot assez fort tellement c'est ignoble.

De base, les aliments surdimensionnés donnent la nausée assez rapidement, puis vient l'armée de poulets rôtis qui place la barre très haut. Le coup de grâce est porté par le design final du Bidule avec son look oscillant entre le sac à œufs de la reine d'Aliens et un anus dilaté évacuant une diaprée multicolore. Non, je n'exagère pas. Mes yeux saignent rien que d'y repenser.

Fuyez !

mardi 18 juin 2013

The Call

de Brad "C'est moi qui ai réalisé The Machinist avec Christian Bale" Anderson avec Halle Berry, Abigal Breslin, Michael Eklund... ce n'est pas tout, mais tous les autres ont des rôles vraiment mineurs.

Jordan est à l'autre bout du fil quand vous appelez le 911. Elle va commettre une gaffe, une grosse gaffe. Six mois plus tard, c'est reparti pour un tour.

Qu'est ce qu'il faut pour faire un bon thriller de série B ? Mais oui: un bon méchant, un héros traumatisé, un bon scénar qui se concentre sur son histoire de base sans se disperser inutilement et un réal qui n'a pas envie de faire un flim de 2h là où 90 minutes suffisent.

Voici donc une excellente série B qui arrive même à nous livrer une fin... intéressante. A voir !

vendredi 14 juin 2013

A bout portant

de Fred Cavayé avec Gilles "Non, il n'y a pas de lien avec Claude" Lellouche, Roschdy Zem, Gééééééééééraaaaaaaaard "et et le pinard ça devrait être obligatoire" Lanvin...

Hugo se fait méchamment zinguer et est emmené à l'hosto dans un sale état. La copine de Samuel, enceinte jusque là, va servir de monnaie d'échange: toi, l'aide soignant, tu fais sortir Hugo, sinon...

Excellent.

En moins de 90 minutes tout est dit. Une vraie histoire, un vrai suspens avec de vraies surprises et une vraie tension. Oui, les français peuvent faire des films qui ne sont ni des bessonneries débiles ni des ersatz ratés de films ricains... ni une comédie car il faut bien reconnaitre qu'on n'est vraiment pas là pour rigoler.

Et bravo à Lanvin, il tient le rôle parfaitement et tous les autres aussi d'ailleurs !

lundi 10 juin 2013

Star Trek: Into Darkness

de J.J. Spielbrahams avec Chris Pine, Zachary Quinto, Karl Urban, Simon Pegg, Benedict Cumberbatch, Zoe Saldana (dont le rôle dépasse à peine celui de figurante), Peter Weller (lui, il est un peu comme Klaus Kinski, même sans maquillage, il fait peur, très peur)...

Khan il est fâché parce que bon, ça commence à bien suffire. Alors il tue plein de monde et fout le camps sur une planète chez les Klingons. Alors Kirk et tout son équipage, ils ont comme mission d'aller le capturer et que si il veut pas se rendre, ils lui balanceront 72 torpilles toute nouvelles qu'on sait même pas ce que ça fait exactement.

Le premier épisode du reboot de Star Trek avait la bonne idée de jouer avec un paradoxe temporel pour expliquer pourquoi ce qui allait arriver à l'avenir serait différent de ce que l'on a déjà vu. Le scénar ne volait pas bien haut, mais il ne pompait pas un des flims originaux (sauf si ma mémoire me joue des tours).

Du coup, je ne comprends pas le choix scénaristique de ce deuxième épisode: on reprend grosso modo le scénar de La colère de Khan, mais on le simplifie à outrance, non, encore plus que ça: on ne garde qu'une partie du pitch. Par contre, on garde certains moments clés (dont un qui a quand même initié toute l'histoire du "3" original) pour l'inverser et (apparemment) le résoudre en 5 minutes sans conséquence future. Je me pose donc la question : WTF ? A quoi bon reprendre l'idée du scénario originel (Khan le surhomme et sa clique, les mystérieuses torpilles) si c'est pour en faire ça ?

Alors oui, les effets spéciaux sont splendides, les scènes d'actions trépidantes - on en rajoute même là où il n'y a pas besoins d'en rajouter, probablement pour allonger la sauce au delà des 2h  - et on ne s'ennuie pas... mais quel vide scénaristique interstellaire.

mardi 4 juin 2013

Jack the Giant Slayer

de Brian Singer avec Nicholas "oui, le même que dans Warm Bodies juste en dessous, comme c'est dingue" Hoult, Eleanor Tomlinson, Ewan McGregor, Stanley Tucci...

Alors...Heu... Il y a Jack, il est pauvre et puis il y a la princesse qui doit épouser un type qu'elle aime pas et que même que c'est un fieffé filou félon foncièrement fissuré du front et...ah oui...des géants, plein, tout en cgi, motion capture et tout le tralala.

En voyant ce flim de presque 2h, j'ai eu l'impression de voir juste un pitch: Jack, la princesse, des haricots, ooh mais oùske ça va, montons, aaaaaaaaah des géants, fuyons, aaaaaaah les géants nous attaquent, on gagne à la fin. Oui, c'est tout. Deux heures pour tout simplifier à mort mais en plaçant des références à l'histoire originale (un oeuf, la harpe...), et en mixant avec un autre conte encore plus simplifié car résumé à son seul titre: Jack, le tueur de géants.

Oui, c'est bien fait, merci le Grand Ordinateur (qui est mon ami).

Chose marrante (et marquante) : clairement le flim a été monté pour être visible par toute la famille. Les plans durent juste suffisamment pas longtemps assez pour ne pas que l'on puisse voir les coups portés, les têtes mâchouillées, le sang couler... Tout se passe hors champ.

Dispensable à mort.