lundi 25 mars 2013

Tad l'explorateur

de Enrique Gato avec personne car c'est un flim d'animation.

Tad travaille sur des chantiers mais il a toujours rêvé d'être un aventurier. Pas besoin d'être malin pour comprendre qu'on ne fait pas une flim en images de synthèse sur un conducteur d'engins de chantier. En route vers de fabuleuses aventures.

Encore une preuve que Pixar est inégalable.

En gros, pour les adultes, c'est très moyen. L'histoire repose sur des ficelles énormes, le scénar semble avoir été écrit au fur et à mesure (en plus de pomper Indiana Jones à mort), l'animation est parfois à mourir de rire tellement elle est nase et les gags ne volent pas bien haut. Ajoutons à ce tableau quelques gags à caractère limite (les Sud-Américains sont feignant, menteurs et voleurs, c'est bien connu, hahahaha). Il y a bien le perroquet qui est comique...pompé sur les piafs hargneux de Pixar, mais bon, il est comique.

Heureusement, pour aider le papa dévoué, accompagnant ses enfants, à garder les yeux ouverts, il y a le décolleté de l'héroïne. Loués soient les animateurs qui semblent avoir été inspirés par les cadreurs de Fort Boyard, jamais avares d'un plan nichon.

Bon, soyons sérieux deux secondes: c'est très moyen gloabalement, et sans intérêt aucun pour les adultes.

*insérer ici une légende drôle.

lundi 11 mars 2013

Bullet to the Head

de Walter "J'ai rien réalisé depuis des lustres et je reviens avec ça" Hill avec M. Sylvestre, Sung Kang, Jason Momoa...

Un tueur à gage et un flic intègre vont lutter contre tout un tas de malfrats et de flics pourris qui veulent les tuer.

Ce flim développe un concept intéressant tout au long de son déroulement: on discute en bagnole, on sort de la voiture, on dézingue des gens, de préférence en leur tirant au moins 8 balles dans le buffet car une ou deux, c'est pas assez (oui, on prend la peine de recharger, mais on doit bien avoir 6000 chargeurs dans sa poche), on reprend sa voiture, on discute, on sort, on tue des gens...

Heureusement, les scènes de baston sont efficaces, Stallone reste impressionnant, Momoa, totalement impavide, fait le boulot et les dialogues - du moins dans la VO, la VF j'en sais rien - sont savoureux tellement ils sont... idiots. Ce n'est pas le mot exact, mais comment décrire des dialogues où le coéquipier asiatique se fait appeler une fois Confusius et une autre fois Kato ? Le reste est à l'avenant.

Bref, c'est de la série B décontractée, au scénar minimaliste, avec des mecs à gros bras, des gros guns, des grosses explosions et quelques plans nichons. Bien entendu, il y a une Ferrari, sinon, ça va pas.

Donc, au final, c'est comment ?
Disons que les fans hard-core de Sly ou du cinéma décérébré peuvent y aller les yeux fermés...enfin non, mais...Bref, les autres, en DVD/BR/VOD se sera toujours bien assez comme ça.

mardi 5 mars 2013

Robot & Frank

de Jake Schreier avec Frank Langella, Susan Sarandon, Liv Tyler, James Marsden...

Frank (le personnage de Frank est interprété par Frank, au moins comme ça c'est simple, c'est pas comme dans The Right Stuff où Chuck Yeager est joué par Sam Shepard, Alan Shepard par Scott Glen et John Glen par Ed Harris... J'ai déjà vu des pervers, mais comme ceux qui ont fait ce casting, jamais !)... Frank aurait quelques problèmes de mémoire. Enfin, c'est ce qu'affirme son fils. Du coup il va lui adjoindre un auxiliaire de vie, un robot. Frank ça lui casse les pieds. Lui ce qu'il veut, c'est draguer la bibliothécaire et il aimerait tant reprendre son violon d'Ingres: les cambriolages.

Le postulat de base est simple mais particulièrement bien exploité dans cette savoureuse comédie reposant avant tout sur les personnages - enfin deux personnages: Frank et Le Robot - et les dialogues. Evidemment il s'agit du variation sur le thème "on est différents mais on va finir par être les meilleurs copains du monde", mais c'est si finement observé et mis en place que ça fonctionne à merveille. Les acteurs sont impec', même Liv Tyler et le robot, c'est dire ;)

Je le recommande chaudement.

Ah oui, il ne faut pas regarder ce flim un soir de déprime, car même si c'est une comédie... Disons que... Non, personne ne meurt mais... Faut avoir le moral.

vendredi 1 mars 2013

Nemo

de Andrew Stanton et Lee Unkrich avec personne.

Némo, un jeune poisson clown, est capturé par un plongeur. Son père va partir à son secours, aidé dans sa quête par Dorris, un autre poisson ayant quelques problème de mémoire immédiate.

Comme d'habitude, les scénaristes se mettent à la place de leur personnages pour pondre un scénario à leur mesure. L'anthropomorphisme n'est pas absent, mais il n'est pas le moteur du scénario, tout au plus il permet de servir des gags savoureux (la réunions des requins repentis par exemple). Les personnages sont des poissons, ils ont des préoccupations de poissons.

L'histoire est probablement une des plus enfantines du catalogue Pixar: narrativement linéaire, pas de Grand Méchant, un postula de base simple... Mais cela ne nous prive pas de quelques gags et références à destination  des adultes (Shining par exemple). Il y a une exception et de taille...

Est-ce parce qu'ils ont dû se  contenir pendant le reste du flim que les scénaristes se lâchent sur la dernière scène ? Je ne sais pas, mais une chose est certaine, elle est d'un sadisme incroyable et passera très largement au dessus de la tête des enfants. Bien entendu elle est aussi à mourir de rire.

Sans être aussi magistral que Wall-e ou bourré de trouvailles comme les sont les trois Toy Story, c'est à voir et à revoir, même en 2d.

Now what?