samedi 29 juin 2013

Tempête de boulettes géantes

de Phil Lord et Chris Miller avec personne dedans vu que c'est un flim d'animation mais que en VO il y a des gens célèbres au doublage, de James Caan à Mister T en passant par Bruce Campbell, Benjamin Bratt et Neil Patrick Harris... Comment ça vous les connaissez pas ? Mais si, hein, voyons.

Flint est un inventeur raté depuis sa plus tendre enfance. Il est motivé et jamais à court d'idée. Un jour, un de ses bidules fonctionnera... peut être un peu trop bien.

Coté scénar ce n'est pas exactement la fête du slip: c'est convenu à mort, bourré de clichés et si il y a l'une ou l'autre idée sympathique, ça relève plus de l'anecdote vite oubliée que de la trouvaille génialissime.

Ce n'est pas ça le plus grave. Le pire, c'est l'aspect graphique du machin. Pour faire simple disons que c'est moche comme on l'a rarement vu.

Je ne sais pas comment les producteurs se sont laissés entrainer là dedans. Je ne sais pas pourquoi on n'a pas dit aux responsables du design que non, franchement, stop, ça ne va pas... Mais le résultat, au final, il n'y a plus de mot assez fort tellement c'est ignoble.

De base, les aliments surdimensionnés donnent la nausée assez rapidement, puis vient l'armée de poulets rôtis qui place la barre très haut. Le coup de grâce est porté par le design final du Bidule avec son look oscillant entre le sac à œufs de la reine d'Aliens et un anus dilaté évacuant une diaprée multicolore. Non, je n'exagère pas. Mes yeux saignent rien que d'y repenser.

Fuyez !

mardi 18 juin 2013

The Call

de Brad "C'est moi qui ai réalisé The Machinist avec Christian Bale" Anderson avec Halle Berry, Abigal Breslin, Michael Eklund... ce n'est pas tout, mais tous les autres ont des rôles vraiment mineurs.

Jordan est à l'autre bout du fil quand vous appelez le 911. Elle va commettre une gaffe, une grosse gaffe. Six mois plus tard, c'est reparti pour un tour.

Qu'est ce qu'il faut pour faire un bon thriller de série B ? Mais oui: un bon méchant, un héros traumatisé, un bon scénar qui se concentre sur son histoire de base sans se disperser inutilement et un réal qui n'a pas envie de faire un flim de 2h là où 90 minutes suffisent.

Voici donc une excellente série B qui arrive même à nous livrer une fin... intéressante. A voir !

vendredi 14 juin 2013

A bout portant

de Fred Cavayé avec Gilles "Non, il n'y a pas de lien avec Claude" Lellouche, Roschdy Zem, Gééééééééééraaaaaaaaard "et et le pinard ça devrait être obligatoire" Lanvin...

Hugo se fait méchamment zinguer et est emmené à l'hosto dans un sale état. La copine de Samuel, enceinte jusque là, va servir de monnaie d'échange: toi, l'aide soignant, tu fais sortir Hugo, sinon...

Excellent.

En moins de 90 minutes tout est dit. Une vraie histoire, un vrai suspens avec de vraies surprises et une vraie tension. Oui, les français peuvent faire des films qui ne sont ni des bessonneries débiles ni des ersatz ratés de films ricains... ni une comédie car il faut bien reconnaitre qu'on n'est vraiment pas là pour rigoler.

Et bravo à Lanvin, il tient le rôle parfaitement et tous les autres aussi d'ailleurs !

lundi 10 juin 2013

Star Trek: Into Darkness

de J.J. Spielbrahams avec Chris Pine, Zachary Quinto, Karl Urban, Simon Pegg, Benedict Cumberbatch, Zoe Saldana (dont le rôle dépasse à peine celui de figurante), Peter Weller (lui, il est un peu comme Klaus Kinski, même sans maquillage, il fait peur, très peur)...

Khan il est fâché parce que bon, ça commence à bien suffire. Alors il tue plein de monde et fout le camps sur une planète chez les Klingons. Alors Kirk et tout son équipage, ils ont comme mission d'aller le capturer et que si il veut pas se rendre, ils lui balanceront 72 torpilles toute nouvelles qu'on sait même pas ce que ça fait exactement.

Le premier épisode du reboot de Star Trek avait la bonne idée de jouer avec un paradoxe temporel pour expliquer pourquoi ce qui allait arriver à l'avenir serait différent de ce que l'on a déjà vu. Le scénar ne volait pas bien haut, mais il ne pompait pas un des flims originaux (sauf si ma mémoire me joue des tours).

Du coup, je ne comprends pas le choix scénaristique de ce deuxième épisode: on reprend grosso modo le scénar de La colère de Khan, mais on le simplifie à outrance, non, encore plus que ça: on ne garde qu'une partie du pitch. Par contre, on garde certains moments clés (dont un qui a quand même initié toute l'histoire du "3" original) pour l'inverser et (apparemment) le résoudre en 5 minutes sans conséquence future. Je me pose donc la question : WTF ? A quoi bon reprendre l'idée du scénario originel (Khan le surhomme et sa clique, les mystérieuses torpilles) si c'est pour en faire ça ?

Alors oui, les effets spéciaux sont splendides, les scènes d'actions trépidantes - on en rajoute même là où il n'y a pas besoins d'en rajouter, probablement pour allonger la sauce au delà des 2h  - et on ne s'ennuie pas... mais quel vide scénaristique interstellaire.

mardi 4 juin 2013

Jack the Giant Slayer

de Brian Singer avec Nicholas "oui, le même que dans Warm Bodies juste en dessous, comme c'est dingue" Hoult, Eleanor Tomlinson, Ewan McGregor, Stanley Tucci...

Alors...Heu... Il y a Jack, il est pauvre et puis il y a la princesse qui doit épouser un type qu'elle aime pas et que même que c'est un fieffé filou félon foncièrement fissuré du front et...ah oui...des géants, plein, tout en cgi, motion capture et tout le tralala.

En voyant ce flim de presque 2h, j'ai eu l'impression de voir juste un pitch: Jack, la princesse, des haricots, ooh mais oùske ça va, montons, aaaaaaaaah des géants, fuyons, aaaaaaah les géants nous attaquent, on gagne à la fin. Oui, c'est tout. Deux heures pour tout simplifier à mort mais en plaçant des références à l'histoire originale (un oeuf, la harpe...), et en mixant avec un autre conte encore plus simplifié car résumé à son seul titre: Jack, le tueur de géants.

Oui, c'est bien fait, merci le Grand Ordinateur (qui est mon ami).

Chose marrante (et marquante) : clairement le flim a été monté pour être visible par toute la famille. Les plans durent juste suffisamment pas longtemps assez pour ne pas que l'on puisse voir les coups portés, les têtes mâchouillées, le sang couler... Tout se passe hors champ.

Dispensable à mort.