mercredi 30 novembre 2011

Fright Night

de Craig Gillespie avec Anton Yelchin, Collin Farell, Toni Collette, David Tennant...

Le nouveau voisin de Charley Brewster pourrait bien être un vampire assoiffé de sang. Son copain Ed en est persuadé.

Remake d’un flim de 1985 réalisé par Tom Holland - responsable du scénario de cette version 2011 - ce n'est pas aussi bouseux qu'on pourrait le croire.

Ok, cinématographiquement c’est sans intérêt, le scénariste semble  avoir décidé de prendre des vacances au milieu de l’histoire en laissant le réalisateur improviser (Bon…Bien…Heu… On va dire que tu vas foutre le feu à la  maison… Pour un mec qui se la joue low profile jusque là c’est vraiment une bonne idée…) et Collin Farell est en totale roue libre… Bref, c’est moins bien que l’original, encore une fois !

(comme tapis sonore ici, je verrais bien un bonne petite chanson de Franecisseu « c’était mieux avant » Cabrelleu)

Malgré tout ça, je ne me suis pas vraiment ennuyé. Seule la fin, différente de l’originale si je ne me trompe (et vu que je ne me trompe jamais…), m’a vraiment saoulé.

Ah oui : le score fait énormément dans le zim-zim-badaboum-t’as-peur mais le générique de fin est topissime.

la version de 1985

samedi 26 novembre 2011

The Thing

de Matthijs van Heijningen Jr (merci de prendre un pseudo genre "John Doe" la prochaîne fois) avec Mary Elizabeth Winstead, Joel Edgerton et d'autres victimes en puissance.

En Antarctique, un groupe de Finlandais va découvrir une soucoupe volante et vont ramener à leur base un être congelé. En voilà une idée qu'elle est vraiment pas bonne... pas bonne du tout.

Soyons clair: c'est un remake du flim de Carpenter. Il est présenté comme une préquelle mais c'est une supercherie. Le scénario suit quasi parfaitement la trame du flim de 1982. Il y a effectivement certaines scènes qui font un liaison directe avec la suite, mais elles sont totalement artificielles. Le pompon revenant à la scène finale, n'hésitant pas à ressortir un des protagonistes oubliés jusque là par le scénario, pour nous montrer la poursuite du clébard par un hélico. Scène qui ouvre le flim de Carpenter.

Ce flim n'est pas une bouse sans nom, mais tout y est moins bien que dans l'original. Les personnages sont moins attachants - leur caractérisation est bâclée, le scénario avance de façon artificielle à la limite de l'incohérence et est bourré d'idioties (oh un ovni - oh un monstre - oh le beau lance flamme que tu as là - oui, faisons un feu de joie de notre base alors qu'il fait -60°C dehors - je sors pour fumer et boire mon café, le froid c'est dans la tête...) et c'est loin de foutre la moindre pétoche. Tout au plus on a peur d'avoir peur et puis...non. Bref, le seul intérêt que je vois à ce truc c'est qu'il donnera peut-être l'envie à quelques uns de voir ou revoir le chef d’œuvre de Carpenter.


vendredi 18 novembre 2011

X-Men: First Class

de Matthew "Kick Ass" Vaughn avec James McAvoy, Kevin Bacon...y a plein d'autres gens mais bon, basta.

Tout commence pendant la guerre 40-45 avec un gamin qui plie les grilles d'un camp de concentration. On embraye sur un jeune adulte télépathe qui va recueillir une ado caméléon... en route pour la préquel de X-Men (premier de la série).

Même si Matthew Vaughn est aux commandes, il ne faut pas s'attendre au moindre débordement déviant ou subversif à la Kick Ass. La série X-Men est codifiée à l’extrême et contient son lot de figures imposées... qui seront toutes parfaitement respectées.

Si le scénario est loin d'être sans intérêt (mais ce n'est pas non plus fabuleux, faut pas déconner), et que le tout est nettement moins cheap que cette purge de X-Men Origins: Wolverine, le flim souffre malgré tout d'un terrible problème selon moi: son casting.

Déjà, il faut dire à Kevin, le casque de Magneto ne lui va pas du tout. Il n'a pas le nez pour porter ce genre d’accessoire. Ensuite, le reste du casting... Punaise, ce n'est pas Twilight ici, c'est X-Men... C'est quoi cette ribambelle d'acteurs à la manque ? Ok, on est censé voir les personnages jeunes... mais là on frise le ridicule: le gentil François-Xavier, le beau ténébreux Magnéto, le black, deux asiatiques, le russe, doit y avoir un hispano ici ou là... Jeunes, beaux, torturés.... Rhaaaaaaaaaaaaaaaa. Y a des quota à remplir ? On veut ratisser un public large ? 

Et les personnages... z'avaient rien d'autre sous la main que la gonzesse libellule qui crache des valda explosives et le cousin Na'vi de Siman ? Ils sont déjà pas bien terribles comme ça, mais en les mettant en compétition avec Riptide et Azazel, c'est franchement salaud de la part du scénariste.

Mais le pire de tout, *LA* Terrible Erreur de Casting, c'est Mystique. 

Z'auraient pas pu trouver quelqu'un de plus charismatique ou l'arranger un peu mieux  (j'ai pas dit bonne, j'ai dit charismatique) ?. Quand on la voit là, et qu'on la voit dans X-Men (1 et 2) on a du mal à comprendre comment elle va faire... Oui, ok, elle est polymorphe...je sais... je parle de l'actrice qui incarne Mystique, punaise, pas du personnage, enfin... si... du personnage... et merde, faites pas chier ;)

Bref, ce n'est globalement pas aussi nase que les autres suites et dérivés des X-Men de Brian Singer, mais ce n'est la pas fête du slip, loin s'en faut, et ce juste à cause d'un casting bien bien pourri.

(on l'aura donc compris: le first class du titre, parle plutôt de l'école (au sens large), de l'initiation, que de la première classe d'un moyen de transport. A ce niveau là, on serait plutôt en "éco". Ca pourrait être pire, on pourrait être avec les valises dans la soute)

mercredi 16 novembre 2011

Sint

de Dick Maas - le plus connu des réalisateurs hollandais en dehors des Pays-Bas juste après Paul Verhoeven, déjà responsable de De Lift - qui est aux concierges ce que Jaws est aux de maîtres nageurs, traumatisant une génération entière d'ambulare verticalis avec son ascenseur psychopathe (oui, oui, un ascenseur) et de Amsterdamned - flim qui... j'en sais rien en fait, j'l'ai pas vu, mais il doit surement y avoir un zinzin qui tue des gens à Amsterdam, mais on s'en fout, Amsterdamned, c'est probablement le meilleur titre du monde, celui qui enfonce tous les autres, Die Harder ou Birdy à coté, c'est le titre pipi de chat, Amsterdamned, c'est la crème de la crème, celui qui fait passer Le jour le plus long pour le titre d'un flim de boules de seconde zone, Amsterdamned le titre qui fout la honte à celui qui a commis le 48 Heures avec Eddy Murphy qui se déroule en... 48 heures - avec des bataves femelles et mâles.

Le 5 décembre 1492, c'est la pleine lune, alors que Chirtophe Colomb a posé les pieds aux Caraïbes pensant être aux Indes... quelle nouille en géo, Saint Nicolas aidé par ses sbires vole et assassine dans la bonne humeur et son costume rouge, juché sur son âne. Les ploucs victimes sont véners et vont foutre le feu à son putain de bateau pour faire un grand méchoui. Depuis lors, quand le 5 décembre est un jour de pleine lune, ça chie dans le ventilo pour les quidam.

Ok, ce flim est relativement inégal: comique, outrancier - une marque de fabrique chez les réal hollandais ? -  gore, avec quelques longueurs de ci, de là mais, il est malgré tout sympathique. Voir le bon Saint égorger et éventrer ses victimes avec sa crosse a un coté irrévérencieux particulièrement réjouissant.

Un peu dans la veine de Rare Export: A Christmas Tale, mais avec une fin un peu moins wahoooooo... C'est tout le flim qui est tapé de la cafetière.

lundi 14 novembre 2011

Piranha 3D

de Alexandre Aja avec Elisabeth Shue, Jerry O'Connell, Stephen R. McQueen, des meufs à oilp...

Une station balnéaire, des touristes partout, un danger mortel dans l'eau, une flic qui veut tout faire fermer...

Non, ce n'est pas Jaws de Steven Spielberg, mais clairement Aja fait un hommage appuyé au flim qui traumatisa tout une génération de baigneurs, à grand coup de Richard Dreyfus (la scène d'intro est excellente), et d'effets de caméra (un travelling compensé me dit mon copain Wikipédia).

Là où ce n'est vraiment pas du Jaws, c'est du coté du scénario nawakeske au possible, des étudiants idiots, des paires de loches proéminentes et du gore bien gore dès lors que les poissons passent à table.

Pas désagréable, bien mis en boite même si ça peine un peu à démarrer vraiment, le flim se termine un peu facilement en queue de poisson sur une fin on ne peut plus ouverte... Ouverte au point de se dire que le flim n'est pas fini... mais en fait oui.

Dispensable mais très fun.

vendredi 11 novembre 2011

Conan The Barbarian 3D

de Marcus Nispel avec Jason Momoa, Stephen "Je suis Sarge dans Avatar" Lang, Rachel Nichols, Rose McGowan, Ron "j'ai un tout petit rôle" Perlman...

Un Grand Méchant veut rassembler les différents morceaux d'un casque maléfique. Vu que la tribu de Conan en possède un, et que ce Grand Méchant ne demande jamais rien gentiment,  il va tuer tout le monde... Sauf Conan bien sur, sinon y aurait pas de flim... Ce serait peut-être pas plus mal.

Cc flim n'est pas bon à rien... Il est mauvais à tout.

Du coté du scénar, ça commence de façon plutôt pas mal... sauf qu'on a l'impression de voir un remake plan par plan de la version de 1982. Même si c'est comme cela que ça se passe dans le livre d'origine, le réal n'aurait-il pas pu essayer de nous le montrer autrement ? Est-il vraiment obligé de nous (re)montrer des hommes-bêtes courant dans les bois enneigés ? Ceci étant dit, c'est la meilleure partie du flim... Par la suite c'est la misère généralisée: les héros rentrent avec difficultés (mais sans réelles encombres - faut voir pour comprendre) dans la forteresse du Grand Méchant pour constater qu'il vient de partir (et un des protagonistes sait où exactement... on se demande pourquoi ils se sont cassés le cul pour s'introduire dans la forteresse)... Le Grand Méchant reconstruit son casque et... n'en fait rien. Il faut encore foutre du sang dessus, et pas n'importe quel sang, ça non... Il fini par foutre le sang dessus, enfile le casque et... rien. Le scénariste était en vacances ? Il a chopé une méningite ? Il est parti sur le plateau de 300 n°2 ?

Les trucages... Quelques jolis costumes, quelques jolis décors... tout ça plombé par des images de synthèses toute pourries, et l'ajout d'hectolitres de sang informatique au moindre coup d'épée...mais sans blessure apparente 9 fois sur 10. Je conseille particulièrement de faire attention à l'archère d'élite qui accompagne le Grand Méchant. Elle lorgne toujours en dessous de son casque trop grand qui lui tombe devant les yeux. Elle devrait inspirer la crainte par sa seule présence, elle fait juste rire. Ah oui, il faudrait dire au décorateur qu'il est inutile de foutre des morceaux de colonne corinthienne un peu partout, y compris en pleine foret, pour nous faire comprendre qu'on est dans un flim méd-fan.

La musique... Ok, c'était quasi impossible de faire mieux que Basil Poledouris. Le compositeur n'a même pas essayé et livre une partition sans intérêt. A se demander s'il savait pour quel flim il bossait.

Les acteurs...Tout ce qui précède a fini par avoir raison de ma patience. Du coup, Momoa et son regard méchant, l'air faussement inquiétant de Rose McGowan... même Stephen Lang (dont je suis devenu instantanément fan en le voyant dans Avatar)... Tous finissent par nous fatiguer. Perlman est impécable mais il n'est là qu'au début du flim, c'est certainement ça qui lui sauve la mise.

Bref, tout ça, c'est de la merde.

Quoi ? Je devrais dire "je n'aime pas" au lieu de dire "c'est de la merde" ? Non, non... c'est de la merde.

Bref, le Conan The Barbarian de John "kaki" Milius ne perdra pas sa première place cette fois ci encore.

meilleur flim de fantasy du monde entier de tout l'univers

lundi 7 novembre 2011

Soldier

de Paul W.S. Anderson avec Kurt Russel, Jason Scott Lee, Jason Isaac, Connie Nielsen, Gary Busey...

Todd 3465 et ses copains de chambrée étant jugés obsolètes, ils sont remplacés par Caine 607 et ses potes. Todd 3465 est laissé pour mort sur une planète décharge.

L'archétype de la série B décontractée, assumée et réussie. Tout y est parfait :
- jeu totalement inexpressif de Kurt et ses copains,
- les scènes de bastons,
- les dialogues premier degré improbables (Vous avez des bombes destructices de planète ? Oui, nous en avons 15),
- le scénario simple, efficace et cohérent,
- une réalisation maîtrisée.

S'il s'agit bel et bien d'une série B, ce n'est pas comme ça qu'elle a été envisagée, vu le fric investi dans l'aventure - $75 M, dont $20M pour Kurt.

Pour la petite histoire il faut noter que le flim multiplie les références à  Blade Runner: supers soldats  à la Nexus 6, éléments de décor, props... même les dialogues font des références directes aux aventures de Batty. Le fait que le scénariste soit dans les deux cas David Webb Peoples n'y est surement pas étranger. Ceci dit, les points communs s'arrêtent là. Si Soldier est éminemment sympathique, il n'arrive pas à la cheville de Blade Runner cinématographiquement parlant.

Enfin, il faut aussi noter que le traducteur/adaptateur de la version française prouve qu'il a tout compris à l'esprit du flim: un bon nombre des sirs de la VO sont remplacés par Mon Lieutenant nettement plus dans le ton que de simples Monsieur (et pourtant totalement hors propos vu que Todd s'adresse à des civils).

samedi 5 novembre 2011

Intouchables

de Eric Toledano et Olivier Nakache avec François Cluzet, Omar Sy et heu... pffffffff... Y en a trop là, oh !

Un tétraplégique plein aux as engage un type de banlieue comme auxiliaire de vie.

Une excellente comédie.

Quoi ?
Faut en dire plus ?
Pffff...Ok...

C'est bourré d'humour noir et cruel, mais ce n'est jamais moqueur. Le flim ne joue pas sur la corde de l'apitoiement et ne contient (quasiment) pas une once de drame. Tout repose, évidemment, sur le choc des cultures entre les deux personnages principaux. Les dialogues fonctionnent à merveille et les deux réalisateurs / scénaristes évitent tous passages à vide.

Ah oui: merci aux deux pétasses du dernier rang qui ont pris tout le temps du flim pour bien faire comprendre à l'ensemble des personnes présentes dans salles qu'elles n'avaient que 80 de QI...à elles deux. Par moment le spectacle était plus dans la salle qu'à l'écran. Splendide.

Super

de James Gunn avec Rainn Wilson, Liv Tyler, Ellen Page, Kevin Bacon, Michael Rooker, la moitié de la famille Gunn...

La femme de Frank se tire avec son dealer. Frank se sent alors investi d'une mission divine: combattre le crime, et arracher sa femme des pattes de l'affreux. 

Sorte de Kick Ass adulte en nettement moins drôle et moins fin, le flim abandonne rapidement l'aspect purement parodique pour y ajouter des éléments nettement plus tragiques. Si le flim garde un aspect comique c'est quasi exclusivement au détriment des différents protagonistes. On ne rit pas avec eux, on rit d'eux... pour peu que leur aspect pathétique puisse faire rire. La réalisation est dans le ton en étant nettement plus sobre. Les effets de mise en scène n'apparaissant que lorsque le film versera (temporairement) du coté purement comics.

Le flim est intéressant, et vaut le détour... mais on n'en sort pas léger et détendu en sifflotant le générique de fin.

Ah oui: c'est un poil plus gore que Kick Ass, mais heureusement sans sombrer dans le torture porn de merde.

jeudi 3 novembre 2011

Armored

de Nimrod Antal (déjà responsable de Vacancy, un thriller sympa dans un motel et de Predators, la seule suite sympa de Predator et Predator 2) avec (accrochez-vous): Matt Dillon, Laurence Fishburn, Skeet Ulrich, Fred Ward (!) et.... Jean Reno (!!)

L'histoire de convoyeurs de fonds qui décident de piquer leur cargaison de biftons. Bien évidemment ça va mal tourner, sinon y aurait pas de flim.

Ca met du temps à démarrer, c'est beaucoup de nawak, y a des temps morts...Mais ça ne fait que 90 minutes. Ca manque de fesses et d'un tueur masqué avec un grand couteau (il ne met pas le couteau comme un masque, hein, il a un masque et un grand couteau). 

L'un dans l'autre, ça passe si on n'est pas trop regardant... Regardant, pas regardé, il faut quand même regarder le flim. Regarder un truc sans trop le regarder, ça ne veut rien dire et ce serait idiot.

 Ah oui, Jean Reno est égal à lui même: nul mais sympa...mais nul.

mercredi 2 novembre 2011

Drive

de Nicolas Winding Refn avec Ryan "j'ai 20 lignes de dialogue" Gosling, Carey Mulligan, Albert Brook, Ron Pearlman...

Cascadeur et mécano dans la journée, il arrondi ses fins de mois en servant de chauffeur dans des hold-up. Sa voisine lui plait bien mais son mari va sortir de prison... Bardaf, c'est l'embardée.

Prix de la mise en scène à Cannes en 2011, mis en boîte par le même réalisateur que Valhalla Rising et de la trilogie Pusher, voici un flim bien noir, qui prend le temps de poser une putain d'ambiance - tout en regard et en attitude - avant de déchainer une violence bien brutale et saignante.

J'ai trouvé ça excellent que ce soit au niveau de la forme ou du fond. Rien à redire. Je m'en vais regarder les précédentes réalisations de Refn, je suis sûr que je loupe quelque chose d'extra. Pas sur que ça plaira au plus grand nombre cependant (lent, plein de longs plans hyper travaillés, absence de dialogue, fort violent par moment)... Dommage pour eux.

mardi 1 novembre 2011

Le Skylab

de Julie Delpy avec Julie Delpy, Eric Elmosnino, Aure Atika, Bernadette Lafont...

Chronique d'une réunion de famille en juillet 1979, le jour où le Skylab allait s'écraser sur Terre... En Bretagne, c'est quasi certain.

Excellente comédie française sans autre prétention que de divertir. C'est drôle, parfois cruel, et très bien observé. Ça devrait rappeler quelques bons souvenirs à tous les 30+ et à tous ceux ayant participé à une réunion familiale foireuse. Il y a deux - oui, deux exactement, une + une, longueurs, mais on peut faire avec.

A voir.

(il ne faut pas négliger le second plan, il s'y passe plein de choses très drôles)

Cowboys & Aliens

de Jon Favreau avec Daniel Craig, Harrison Ford, Clancy Brown, Sam Rockwell, Paul Dano...

Un cowboy amnésique - Craig - débarque dans une petite ville. Il aurait dû se souvenir qu'il était recherché mort ou vif... Il se retrouve donc assez vite en taule. Alors que les choses risquent de tourner mal quand le père d'un autre prisonnier - Ford - veut lui faire la peau, E.T. débarque et il est très, très méchant et très, très véner.

Alors que le postula de base pourrait laisser croire à une parodie ou tout du moins à un flim léger - quelque part entre Tremors 4 et Silverado - il n'en est rien. Il est même relativement étonnant de voir le traitement de l'histoire fait par Favreau que l'on aurait pu croire plus sage et consensuel. Les cowboys sont quasi tous des crapules, les aliens sont pires et si le flim n'est pas vraiment gore, on ne peut pas dire que la violence soit édulcorée. 

Seul réel bémol: le scénario peine à faire prendre la mayonnaise du coté des détails ou des sous-intrigues. Pire, certains éléments clés de l'histoire ne seront jamais vraiment expliqués. Dès lors que les aliens débarquent, on oublie tout, on ne nous dit (presque) rien.

Pas le meilleur flim du monde mais pas aussi bouseux qu'on pourrait le croire... mais pas vraiment meilleur non plus.