vendredi 28 octobre 2011

The Frighteners

de Peter Jackson avec Michael J. Fox, Jeffrey "Herbert West for Ever" Combs, Jake "j'ai les mêmes dents que papa" Busey...

Frank Bannister est une sorte de voyant exorciste. Son métier est de débarrasser les gens des fantômes qui les harcèlent. Bien entendu, c'est un charlatan. Les fantômes sont ses complices.

Ceci n'est pas tant le pitch du flilm mais plutôt la manière dont il démarre. Car s'il y a bien des fantômes, complices d'un charlatant, c'est vers tout autre chose que l'histoire se dirige... Et je n'en dirais rien histoire de ménager le suspens.

Pour moi, ce flim fait partie de la bonne partie de la carrière de Peter Jackson. Période où il ne faisait pas systématiquement des flims trop longs avec un singe géant, des nains poilus, ou des jeunes filles perdues dans les limbes. 

En moins de 2h, il nous livre une histoire dense, sans temps mort, sans scène inutile, sans se regarder le nombril en se disant punaise comme les trucages sont beaux.mais avec un vrai suspens, de vrais rebondissements et quelques personnages particulièrement gratinés - mention spéciale à Jeffrey Combs qui en tient une sévère couche et en fait des kilo-tonnes comme il se doit.

Un chef-d'oeuvre. Point.

mardi 25 octobre 2011

Unknown

de... En fait on s'en fout, il y a Liam dedans avec Liaaaaaaaaaaaaaaaaaam Neeson et d'autres acteurs et actrices, mais on s'en cogne,  y a Liam dedans !

Un gars, Liam of course, arrive à Paris pour un colloque sur un truc achement important pour le bien de l'humanité (what else ?). Il oublie une valoche à l'airport (et nous, spectateur on a bien vu qu'il allait oublier une valise, alors, on a crié, crié-é, Liaaaaaaaam pour qu'il revienne... mais il est pas revenu)... Bref, il part la reprendre, et quand il revient à l'hotel, sa femme est avec un autre mari qui a le même nom que lui. Merde, on a volé la vie de Liam. Ca va chier !

Encore un flim parfait avec Liaaaaaaaaaaaaaaaaam. Rien à dire c'est nickel, même si ça manque de scènes de torture, de méchants arabes v(i)oleurs de jeunes vierges américaines et de protagonistes juste là pour se faire tuer par Liaaaaaaaaaaaaaaaaaam. Par contre, il y a des vrais rebondissements incroyables et un suspens de ouf. Encore un chef-d'oeuvre avec Liaaaaaaaaaaaaaaaaaaaam.

Fan de Liaaaaaaaaaaaaaaaaaam - je sais que vous êtes nombreux - ruez-vous, c'est d'la balle.

lundi 24 octobre 2011

Tremors

de Ron Underwood avec Kevin "j'étais pas connu à l'époque" Bacon, Fred "J'ai aussi tourné dans Remo Williams et dans un film d'Alain Robbe-Grillet" Ward, Finn Carter, Michael Gross...

Les 14 habitants de Perfection, un patelin situé en plein désert à plus de 40 km de... rien, vont devoir affronter les terribles graboïdes. F34R !

L'exemple parfait de comment remplacer le manque d'argent par de bonnes idées.

Le scénario se concentre sur le développement de son concept de base, sans multiplier les sous-intrigues sans intérêt et propose une série de personnages certes un peu caricaturaux mais tous attachants. Du coté des trucages, on remplace le manque d'argent par quelques trucs efficaces qui font parfaitement illusion à l'écran (Donc le gros ver là, en fait c'est une brosse sous un tapis ? Ouai... Stupéfiant non ?). C'est simple et efficace sans être ridicule. Les bonnes idées remplaçant donc le manque de budget mais en restant parfaitement crédibles.

Bref, une excelllllllllllllllllllente série b, qui a connu un tel succès - surtout en vidéo - qu'elle engendrera deux suites, une préquelle, et une série télé de 13 épisodes... le tout sympathique, mais de qualité variable.

dimanche 16 octobre 2011

Adam's Apples

de Anders Thomas Jensen avec Ulrich, Mads, Nicolas, Paprika, Ali...

Un skinhead sortant de prison doit faire un stage de réinsertion. Celui-ci se déroule dans une petite communauté religieuse composée d'un alcoolique repenti aux tendances cleptomanes... qui boit, d'un braqueur repenti... qui braque et d'un curé ayant une conception particulière de l'écoute des autres, et de la vie en général.

La meilleure façon... la moins mauvaise... la seule que j'ai trouvée... de décrire ce flim est: un flim de David Lynch - période Twin Peaks - à la sauce danoise, tout en douceur. C'est complètement barge, décalé, surréaliste... Les dialogues sont complètement...zinzins. Pas qu'ils soient irrationnels - on n'est pas dans En attendant Godot - mais ils sont régulièrement en complet décalage avec la situation (et *pas du tout* dans le style de Tarantino).

Après les trolls hargneux et le Père Noel psychopathe, un autre grand moment totalement décalé en provenance d'un pays plein de Bjorn et Knut ;)

(merci à mon camarade Olivier pour cette excellente recommandation cinématographique)

samedi 15 octobre 2011

Scott Pilgrim vs. The World

de Edwar "Shaun of the Dead / Hot Fuzz" Wright avec Micheal Cera et 6000 autres acteurs et actrices, au moins... voire plus.

Afin de pouvoir conquérir le cœur de la fille lui ayant tapé dans l’œil, Scott Pilgrim va devoir vaincre les 7 Evil Exes de la gonzesse. Il va devoir également gérer sa (future ex-)copine actuelle...

Ce flim est une incontestable réussite au niveau de la forme. Mené tambour battant, chaque scène, chaque ligne de dialogue est une référence, une parodie, un hommage à la geek culture. Ca va de la musique de synthèse très années 80 (style Commodore C64 ou SNES) à Seinfeld en passant par les manga et le cinéma de Bollywood. Avec, bien entendu, son lot de caméo... Impossible de tout voir, de toute entendre, tant il y a de la matière.

Sur le fond...bha... L'histoire n'est pas au niveau de la forme, c'est évident. Est-ce grave ? Non !

Le seul reproche que l'on pourrait éventuellement faire, c'est la longueur... plus d'1h45 de délire total en continu (107 minutes hors générique, et ça continue (un peu) durant le générique), cela peut s'avérer un poil éprouvant.
 
(Merci à Kaspersky de bloquer les images en provenance de Blogspot... Anti-bannière de merde)

lundi 10 octobre 2011

Captain America: The First Avenger

de Joe Johnston avec Chris Evans, Tommy Lee Jones, Hugo "Mr. Smith for Ever" Weaving...

La genèse de Captain America durant le seconde guerre mondiale, et son utilisation comme outil de propagande avant que les choses sérieuses ne commencent face à Red Skull.

Après Thor et Green Lantern - deux navets stratosphériques - je ne m'attendais pas à grand chose. Au final il s'agit donc d'une bonne surprise. Une bonne histoire - présentée lors d'un looooooong flash-back - un méchant excellent, des enjeux susceptibles de nous intéresser. Il y a même de l'humour volontaire. Que demande le peuple ?

Une des bonnes idées du flim a été de recourir aux trucages informatiques pour réduire le personnage de Chris Evans avant sa transformation en Captain America... Truc qu'Albert Pyun n'avait pu faire dans sa version - ultra cheap - de 1990, se contentant de faire boiter l'armoire à glace jouant le rôle titre. Sacré Albert.

La version d'Albert, qui en jette.

samedi 8 octobre 2011

Dead Man's Shoes

de Shane Meadows avec Paddy Considine...

Un ancien militaire rejoint son patelin natal avec son brozer handicapé mental léger. Il va démastiquer les salopards ayant fait chier son frère.

Un peu à la façon de Harry Brown (tout en étant moins facho il me semble), ce vigilante movie, en fait c'est plutôt un flim de vengeance, se déroule sur un fond de "misère sociale" (à la Ken Loach pour faire simple).

J'ai trouvé ça moins sympa que Harry Brown au global, mais j'ai passé un bon moment. C'est efficace sans être horrible, il y a du sang mais pas de gore, un vrai scénar avec un début et une fin. Reste que le flim n'est pas vraiment à ranger dans la catégorie film comique.

Le seul point avec lequel j'ai un réel problème, ce sont les méchants du flim. Sorte de bras-cassés de banlieue roulant en deux-chevaux pourrie, tantôt présentés comme des caïds, tantôt tournés en ridicule tellement ils sont mauvais à tout. Ça décrédibilise fortement leurs personnages je trouve... Mais c'est un détail.

Heureusement, le gentil est impeccable...et clairement n'est pas bien dans sa tête.

jeudi 6 octobre 2011

Heartless

de Philip Ridley, le gars qui a réalisé Darlky Noon, avec Jim Sturgess, Clemense Poésy...

Jamie, défiguré de naissance est le seul à voir les démons qui sèment le terreur dans  une banlieue de Londres.

Après le croisement des genres flim social et flim de vengeance, Harry Brown en tête, après les flims qui foutent mal à l'aise comme Never Let Me Go, voici un croisement improbable de tout ça...

Dans Heartless, on trouve donc de la réalité sociale à la Ken Loach plus... autre chose...et franchement ca met très très mal à l'aise. Un peu de gore (pas plus que dans Dexter), peu de moyens, mais l'art de poser une ambiance bien épaisse et de foutre la pétoche avec rien... ou presque.

Voir la bande annonce de cet excellent flim est une mauvaise idée car elle gâche une bonne partie des surprises que nous réserve le scénario.

mercredi 5 octobre 2011

Death Sentence

de James "Saw" Wan avec Keavin Bacon, Kelly Preston, Garett Hedlund, Aisha Tyler, John Goodman...

Un bon père de famille honnête et droit va rentrer en guerre contre le gang ayant exécuté son fils ainé. Il va y laisser quelques plumes.

Amis du cinéma de vengeance et de l'auto-justice expéditive, bonjour !

Dans un genre occupé par un nombre incalculable de navets nauséabonds (la série des Deathwish en tête), ce flim est particulièrement bien foutu, tant du coté du scénario - simple, mais efficace - que de la réalisation. Certaines scènes laissent pantois... Ainsi la course-poursuite entre Kevin et les quelques sauvageons qui ne lui veulent pas que du bien est au moins aussi folle que celle de Point Break et vaut à elle seule la vision du flim.

Heureusement pour notre santé mentale, ce flim n'est ni complaisant, ni racoleur et est loin de faire l'apologie de l'auto-justice. Le héros ne va pas sortir grandi ni heureux de cette affaire... Contrairement aux bronsonries évoquées plus haut.

Bref, si l'on est pas totalement hermétique au genre, voilà un bon flim avec le beau - mais inquiétant, genre je ne voudrais pas le rencontrer le soir au coin d'un bois - Kevin Bacon.

lundi 3 octobre 2011

Taken

de Pierre Morel avec Liam Neeson, Maggie Grace...

La fille d'un ex-agent de la CIA (?) est kidnappée lors d'un trip à Paris et devrait finir dans une réseau de prostitution, bourrée de coke. Liam est véner, ça va chier grave.

Excellente mise en place de 15 minutes... Ca tourne vite au nawak total, avec un scénar idiot, multipliant les intervenants juste là pour se faire buter par Neeson ou être oubliés par le scénariste après 3 scènes, mais avec jusque ce qu'il faut de putassier et complaisant pour ratisser du spectateur peu regardant ou trop bon public.

En voyant Europa Corp - la boite à Luc Besson - et Pierre Morel au générique - inoubliable réalisateur de From Paris with Love et Banlieue 13 - j'aurai du me méfier. 

A oublier d'urgence.