jeudi 24 octobre 2013

Superman returns

de Brian Singer avec Brandon Routh, Kevin Spacey, Frank Langella...

Superman il était parti en week-end sur Krypton et tout le monde s'inquiète car il a pas smsessé pour dire qu'il était bien arrivé. Et quand il revient des années plus tard - bin ouais, Krypton c'est loin, il y va très très vite, donc bardaf. Vous me reverrez votre théorie de la relativité pour la semaine passée - Lois est mariée à un autre bonhomme, elle a même un mioche qui, surprise... Dju, merde... Oubliez ce que je viens de dire, je le veux ! Ah oui et aussi il y a Lex Luthor qui est là, et... ha ha ha !

Dès le générique (de début il va sans dire, sinon, je ne dirais pas "dès" n'est-ce pas, faudrait être idiot pour commencer par la générique de fin), je me suis dit Punaise, on dirait une purge des années 80. Même la musique de John Williams est reprise. Ok, ca va être juste un homage, mais après, ça va aller... Et bien non.

Tout (tout ? Tout !) dans le film pue le mauvais Superman des années 80. C'est effrayant: personnages niais à mort, surprises convenues, méchant d'opérette. Comment a-t-on pu faire un machin pareil en 2006 ?

Le pire, c'est que le scénario évoque sans cesse des choses passées, et tout ça semble plus intéressant que ce que l'on voit. Alors je me suis dit, que ça devait être une suite, qu'il existait un Superman Begins quelque part... Et bien non. Dommage.

mercredi 23 octobre 2013

Man of Steel

de Zak Snyder avec...pffff... je ne sais plus et j'ai la flemme. Un mec musclé pour faire Superman, ça c'est sur, et puis le mec de Take Shelter pour faire Zod... IMDB c'est fait pour les chiens peut-être ?

Si vous êtes vieux, ou curieux, voire les deux, vous vous souviendrez certainement des versions avec Christopher Reeves - oui, je sais ce sont des souvenirs douloureux, mais normalement, tout ça c'est sublimé dans notre mémoire, le seul intérêt d'être vieux d'ailleurs: avant tout était bien. Bon, en l’occurrence non, c'est insupportable, mais soit, on y reviendra... Bref... Ici, en gros, le scénar se compose d'un tiers du premier flim et de 2/3 du deux, le reste ce sont des nouveautés.

Après une première partie composée de quelques flash-back pour mettre tout ça en place, le flim se conclut par plus de 45 minutes de baston où l'on se marave la gueule à coup de locomotive diesel ou de bétonnière et où l'on casse encore plus d'immeubles que dans Pacific Rim. Et à la fin, les méchants, ils perdent !

C'est totalement gratuit, affreusement stérile, merveilleusement réjouissant.

lundi 21 octobre 2013

Elementary - Saison 1

de plein de gens avec Jonny Lee Miller (le grand méchant de Dexter saison 5) Lucy Liu, Aidan Quinn, John Michael Hill et plein d'autres.

Sherlock sort d'une cure de désintox. Watson est engagé par le père de Sherlock afin de s'assurer que celui ci ne replonge pas.

Sherlock Holmes, c'est comme les zombies, c'est à la mode. Deux flims, une mini série anglaise... Assez naturellement, et vu que tout ça c'est libre de droit, hop les ricains nous sortent aussi leur version.

Contrairement à la version anglaise, aucune des histoires ne semblent s'inspirer des nouvelles originales (non, je ne les ai pas relues pour vérifier). En fait, seuls les personnages sont repris et parfois fortement altérés. Du coup, pas besoin d'être fan des livres pour apprécier la série, mais les fans vont bien se marrer.

Ceci dit, si cette adaptation est tout à fait iconoclaste, elle est aussi tout à fait respectueuse et en phase avec l'oeuvre de Conan Doyle. Il est d'ailleurs comique de voir comment les scénaristes insèrent et adaptent les grande figures de la mythologie doylienne: Irène Adler, Sebastien Moran (joué par Vinnie Jones ;) ), et bien entendu Moriarty, encore une fois surexploité... mais d'une excellente façon. Surprise ! 

Comme pour beaucoup de séries actuelles, chaque épisode est grosso-modo indépendant, mais en apparence seulement car si chaque enquête trouve sa conclusion après 40 minutes, la relation entre Holmes et Watson évolue d'épisode en épisode et pas de façon anecdotique.

(merci Guish, il manquait en effet un paragraphe)

Alors, certes, c'est encore une série basée sur un couple improbable, avec des enquêtes parfois capillotractées, mais c'est diablement sympathique.

mardi 15 octobre 2013

Elysium

de Neill Blomkamp avec Matt Damon, Jodie Foster, William Fichtner (oui, encore lui), Sharlto Copley (lui, il est vraiment excellent), Alice Braga...

Le monde se divise en deux, ceux qui ont un flingue et... non ce n'est pas ça. Il y a ceux qui vivent dans la crasse, qui bossent comme des ânes et sont très très malades à cause de la pollution. Et puis il y a ceux d'en haut: ils sont beaux, en parfaite santé, riches et n'en branlent pas une.

Globalement le flim est très bien foutu, visuellement très proche de District 9 du même réalisateur. De ce point de vue c'est vraiment une réussite. La réalisation est efficace, les scènes d'actions dépotent bien et quelques petites touches gores de ci de là, font plaisir à voir. Et puis, il y a l'histoire...

La première partie est excellente dans l'ensemble. La mise en place des personnages et des enjeux est claire et bien foutue et puis, en douceur, mine de rien, ça part en couille. En fait, rétrospectivement, on se rend compte qu'il y a une accumulation de petits détails qui ne tiennent pas la route: pourquoi lancer des missiles depuis la Terre et pas de la station spatiale pour zinguer trois navettes ? Où sont donc les gardes de sécurité et les lignes de défense dans cette foutu station ? Comment font tous ces gens pour comprendre ce que font les lignes de codes cryptées juste en les regardant 30 sec ? Pourquoi ne soigne-t-on pas simplement tout le monde vu que manifestement Ils en ont les moyens ? Et pourquoi faire des robots flics et pas ouvriers ? Juste pour le plaisir de créer une lutte des classes qui va te péter à la gueule ? Et j'en oublie...

Bref, au bout d'un certain temps, tous ces détails finissent par agacer. On en a marre d'être pris pour un con.

Donc voilà, c'est bien foutu, les acteurs sont chouettes, ça bastonne... mais quelle histoire sans queue ni tête. 

jeudi 10 octobre 2013

The Lone Ranger

de Gore Verbinski avec Johny Depp, Armie Hammer, William Fitchner, Tom Wilkinson, Ruth Wilson...

Alors heu... Y a un méchant affreux qui tue un ranger, alors son frère il veut capturer le méchant pas beau mais il va mettre les pieds dans un gros complot. Un indien un peu zinzin va l'aider car lui aussi il veut tuer le méchant. Voilà ce que j'ai retenu, en gros...

C'est un drôle de flim en fait. Ça démarre pas mal et assez vite on assiste à des scènes étranges pour un flim familial: gunfight violents, morts par paquet de 12... et le méchant arrache le cœur d'une victime - pas encore morte - et le bouffe. On apprend alors que tout ça c'est à cause du Windigo (oui, comme dans Vorace) et qu'on ne peut pas le tuer...sauf avec une balle en argent. Au fur et à mesure que l'histoire avance tout ça est abandonné, comme si le réalisateur, le (ou les) scénariste(s), les producteurs n'avaient pas voulu assumer leurs idées jusqu'au bout. Pour un flim familial on peut le comprendre, mais pourquoi, alors, avoir commencer de la sorte ?

Pour le reste... bah... on ne s'ennuie pas, c'est bien foutu, parfois drôle  C'est probablement un peu trop long et j'ai trouvé que l'actrice principale avait le charisme d'une paire de chaussettes usagées.

mardi 8 octobre 2013

Miracle à St. Anna

de Spike Lee avec plein de gens, plein ! On y trouve John Torturro, Josph Gordon-Levitt, John Leguizamo, Derek Luke, Michael Ealy...

1983, un employé des Postes de New York, veuf, sans histoires, à quelques mois de la retraite, vétéran décoré, abat froidement un client venu acheter des timbres à son guichet. Cet acte a priori incompréhensible trouve sa source dans un épisode (apparemment authentique mais on s'en fout) de la Seconde guerre mondiale, le massacre perpétré par l'armée allemande dans le village de Santa Anna, en Italie, en 1944. Flashback, où l'on va suivre 4 soldats du régiment des Buffalo Soldiers.

Dans le dictionnaire du cinéma, pour illustrer l'expression "se planter en beauté", vous trouverez ce film.

Parce que c'est un plantage monumental. Tout d'abord, il est d'une longueur incompréhensible. 2h40 de film, avec une première demi-heure d'introduction qui ne sert à rien et qui aurait pu tenir en 5 minutes. Ensuite, la plupart des personnages sont atrocement stéréotypés. Si les acteurs ne sont pas mauvais, leur jeu est ici, la plupart du temps, consternant. La bande musicale est une vraie torture, par moment tellement envahissante et caricaturale qu'on dirait un pastiche de John Williams. On attend une petite surprise dans le final, même pas. Et le récit souffre d'un manque d'unité flagrant, le réalisateur voulant aborder de multiples facettes (présentes j'imagine dans le roman, dont l'auteur est le scénariste du film) : la guerre, le racisme, l'amour, l'humanité, la trahison, et j'en passe, le tout donnant au final un patchwork à la limite de l'indigeste.

A la limite, dis-je, parce que malgré tout, c'est un plantage, certes, mais en beauté. Il y a du charme dans cette rencontre entre deux mondes si différents (les soldats noirs et les paysans italiens), il y a de la magie dans ces scènes loufoques (un géant noir légèrement attardé et un gamin italien légèrement atteint lui aussi), certains personnages, certaines scènes, certaines répliques, sont inoubliables, et même si l'ensemble est maladroit, branlant, toujours à la limite de l'écroulement lamentable, ce film atteint par moments un état de grâce qu'on n'espérait plus. Ainsi, quelques-unes des scènes les plus fortes, évoquant l'atrocité de la guerre ou du racisme vous prennent vraiment aux tripes. Ainsi, quelques-unes des scènes un peu décalées concernant l'amitié entre le géant simplet et le gamin handicapé sont réellement touchantes. Et bizarrement, ces quelques éclairs dans la grisaille justifient à eux seuls la vision de près de trois heures de film.

Ca aurait pu être un chef d'oeuvre. On en est loin. Mais si, comme moi, vous pouvez écouter les 78 minutes de l'album 666 d'Aphrodite's Child parce que vous savez qu'au milieu du magma pompeux vous allez connaître quelques minutes de pure extase, si vous pouvez faire pareil avec les 58 minutes de l'album Eternity d'Anathema, ou avec l'entièreté du répertoire des Who ou de Bob Dylan, alors ce film est pour vous. Si vous êtes fan des One Direction, passez votre chemin.

(Merci à OliD pour cette excellente critique !)

vendredi 4 octobre 2013

Riddick

de David Twohy avec Vin Diesel, Jordi Mollàn, Matt Nable, Katee Sackhoff, Dave Bautista...

Abandonné sur une planète inhospitalière qui va bientôt être totalement infréquentable, Riddick se trouve contraint d'appeler des chasseurs de primes à son secours. Quand ta tête est mise à prix - le double si t'es mort - ce n'est pas une bonne idée... mais pour qui n'est-ce pas une bonne idée ?

Le premier épisode, Pitch Black, datait de 2000 avec des inconnus à tous les étages: réalisateur, acteurs. Il avait tout  de la série B sympathique: un bon scénar, un bon suspens, des idées pour pallier le manque de pognon... Carton en salle et en dvd il engendra un suite 4 ans plus tard. Plus de pognon, moins d'idée, moins de scénar... et une grosse branlée au box office.

Il aura donc fallut attendre presque 10 ans et quelques Fast & Furious amassant une montagne de fric pour enfin voir débarquer une suite...

Je voudrais pouvoir dire que ce flim est excellent, que c'est un remake sympa du 1... mais non. Il y a pourtant de bonnes idées dans le scénar mais il y a aussi des trous monumentaux. A la limite, on pourrait s'en foutre si le flim n'était pas plombé par un cruel manque de rythme. Les nombreux passages à vide nous laissent tout le temps de réfléchir aux multiples incohérences qui pourrissent l'histoire.

Heureusement, il y a un peu de femmes à oilp, l'un ou l'autre scènes gores (Machette peut aller se recoucher), des images de synthèses efficaces et quelques punch lines rigolotes. Au total, c'est bien maigre face à l'indigence du scénario... qui laisse une énorme porte ouverte pour une suite, l'intrigue de base n'étant pas du tout résolue. Youpie, quelle chance. Enfin... pas sûr.

Bisous !