vendredi 19 décembre 2014

The Equalizer

de Antoine "ça va chier" Fuqua avec Denzel Washington, Marton "Je ne suis pas le fils de Dennis Quaid" Csokas, Hit Girl, Bill "dans 2 scènes" Pullman...

Quand des méchants ruskof vont mettre une grosse dérouillée à sa copine, Denzel va perdre son sang froid. Alors, un autre russe encore plus méchant il va venir et ça va vraiment faire mal.

Pendant la première demi-heure d'exposition on s'interroge... On comprend bien que Denzel a un grain mais on est globalement dans une ambiance "je fais du bien à tout le monde, comme Amélie Poulain". Il y a bien quelques clichés (le passé mystérieux, le héros au grand cœur...) mais si l'on ne connait rien du flim, on se demande un peu où l'on va.

Et puis, arrive LA scène. Et on comprend qu'en effet, Denzel a un très gros grain, mais qu'il est très efficace quand il veut. On comprends également que le flim vient de verser dans la nawakerie décontractée et assumée, montant crescendo vers un final insensé, rejoignant au panthéon du nawak des scènes d'anthologie tel JCvD démastiquant du pingouin de 2m dans Sudden Death.

A noter également, le jeu au troisième degré de Denzel - il joue trop premier degré pour que ce soit crédible - et l'utilisation de certaines ellipses narratives qui enfoncent définitivement le clou "tout ça n'est pas vraiment sérieux".

C'est absolument vain, foncièrement idiot, totalement régressif. J'espère une suite.