vendredi 30 décembre 2011

Fantastic Mr. Fox

de Wes Anderson avec... Hahahaha, personne c'est un flim en stop-motion !

Après une vie de rapines M. Fox s'est rangé des voitures pour élever sa petite famille. Deux ans plus tard (soit 12 années renards), il ne supporte plus cette vie. Il décide de faire un dernier gros coup.

Wes Andeson a un grain, un gros, à mon avis, il a tout la boîte, la familiale, celle en promo avec 150 gr gratuits. Il suffit de voir sa flimo: The Royal Tenebaums, The Life Aquatic, The Darjeeling Limited.... pour s'en convaincre. Il ne pouvait donc pas réaliser cette histoire pour enfant... juste pour les enfants. 

Sans jamais tomber dans le scabreux, la violence ou la réflexion métaphasique capilotractée, il arrive à capter l'attention des adultes tant par l'esthétisme du flim que par son histoire, l'humour second degré omniprésent et la multitude de détails, référentiels ou non, qui fourmillent dans le décor (j'ai déjà vu cet hélico ;) )

Une histoire pour petits et grands, pas chiante, pas moralisatrice, pas neuneu... Un exploit !

jeudi 29 décembre 2011

Pathology

de Marc Schölermann avec... heu...ah ouai, Alyssa Milano qu'on veut nous faire passer pour une jeunette mais qui avait 35 ans en vrai à l'époque...

Un jeune (?) médecin fait une spécialisation "autopsie" loin de sa future chérie (Milano). Il va rencontrer plein de supers étudiants élitistes mais un peu zinzins.

Gogy, qu'est ce que je t'ai fait ? Je te dois de l'argent ? J'ai fait du gringue appuyé à ta chère et tendre ? Tu veux ma mort ? Pourquoi m'as-tu recommandé ce truc ?

J'aurai du faire quelques vérifications d'usage avant de regarder ce flim: sur l'affiche on peut voir par les créateurs de Crank (flim qui est aux flims d'action ce qu'un porno xxx avec des pingouins et des nains priapiques est aux flims erotico-softs). En suite, Alissa Milano... misère. Pas méchante la fille, mais sa filmo en dit long quand même. Ce n'est pas ce rôle qui va redorer son blason.

Donc, voilà, j'ai subi ce truc pénible à mort: aucun personnage sympathique, scénario prévisible et ridicule (les perso qui fument un truc genre crack, vraiment ??), réalisation banale. Ce qui est bien triste car le pitch de base était relativement excitant mais au final est à peine exploité.

Note pour les amateurs: Alyssa Milano y apparait totalement à oilp, dans une situation qui devrait plaire aux plus pervers.

Une affiche alternative sympathique et qui spoil dans joie.

mercredi 28 décembre 2011

Sherlock Holmes: A Game of Shadows

de Guy Madonna avec Iron Man,  Jerome Morrow qui remarche, Lisbeth Salander...

Sherlock Holmes est le seul à soupçonner le brave docteur Moriarty d'être en réalité un redoutable cerveau diabolique, responsable d'un grand nombre d'exactions à travers le moooooode entch'é.

Coté personnages c'est toujours complètement à coté de la plaque par rapport aux écrits de Conan Doyle, donc les intégristes des nouvelles et romans doivent à nouveau passer leur chemin (J'avoue faire partie de la caste des intégristes de Sherlock Holmes - j'ai tout lu au moins trois fois - c'est donc avec un regard plus que circonspect que je regarde chacune des adaptions cinématographiques). Ceci dit, c'est nettement plus fidèle par certains autres aspects - la relation Watson / Holmes en particulier - que le flim précédent.

Autre amélioration par rapport à l'opus un: le scénario. Ce n'est toujours pas Usual Suspects au niveau complexité mais ce n'est plus une succession de scènes d'action liées par un fil rouge de 1 micron de section.

Enfin, le méchant... Aaah, enfin un peu de charisme, enfin une tête qui inspire la crainte. Au placard le grand escogriffe  et sa dent de travers. Je n'ai rien contre Mark Strong, mais le personnage de Lord Blackwood était nase à souhait.

Bref, tout ça, c'est une très bonne surprise. A quand Le Chien des Baskerville ?

samedi 24 décembre 2011

Shark Night 3d

de David R. Ellis avec Sara Paxton, Dustin Milligan, et un beau casting respectant bien les quotas: y a un noir, une chicanos, un cool moche, un beau gosse concon, un geek médecin qu'on veut nous faire passer pour un loser...

De gentils étudiants en goguette passent un week-end chez les redneck de Floride. Pas de bol pour eux, le lac, où est plantée leur baraque, est infesté de requins mangeurs d'hommes.

Oui... un lac, avec des requins... mais c'est un lac d'eau salée... Oh, ok, alors ça va.

Le même réal nous avait déjà commis une série Z bien décomplexée: Snakes on a Plane, un projet sympathique au demeurant, mais un peu navrant sur la longueur.

L'idée de ce flim n'est pas plus bête qu'une autre comme par exemple... Je ne sais pas moi... Un flim avec un lac plein de piranhas préhistoriques qui bouffent le gens. Sauf que pour tourner un sujet aussi couillon qu'un lac infesté de requins, il faut prendre un certain recul, opter pour le second degré et si l'on est incapable d'instaurer un bon suspens - avec un scénar prévisible à donf c'est en effet compliqué - il ne faut pas hésiter à mettre un peu de gonzesses à poil et quelques effets gores (on peut aussi mettre plein de gonzesses à poil hein, faut pas hésiter). Sans ça, le spectateur lambda (c'est vous, c'est moi) risque de s'emmerder sévèrement. Pas de bol: du 1er degré, pas de suspens, pas de gonzesses à oilp, pas de gore. Résulta, un flim chiant.

Un peu dans le même genre, il vaut mieux se taper l’excellent Anaconda avec Jennifer Lopez, Ice Cube et Jon Voight. Et si ce sont les requins qui vous intéressent Deep Blue Sea de Renny "Le zinzin Suédois" Harlin devrait vous combler tant quantitativement que qualitativement parlant.


vendredi 23 décembre 2011

The Expendables (extended)

de Silvester Stallone avec Stallone, Statham, Li, Lundgren, Couture, Austin, Roberts, Rourke, Zayas, une apparition de Schwarzi et Willis...ah ouai, y a aussi deux gonzesses, mais bon, c'est un flim testostéroné à donf où La Femme n'a pas vraiment sa place.

Des mercenaires sont engagés pour zinguer un méchant dictateur sud américain, trafiquant de drogue, manipulé par un ex de la CIA.

C'est pas mal, mais clairement pas à la hauteur du casting de ouf. Certaines scènes sont éminemment sympathiques (le combat Li - Lundgren, les scènes de baston dans les sous-terrains) mais elles sont hélas bien trop rares et souvent sur-découpées.

Coté violence, c'est un peu pareil...Certains passages sont d'une rare brutalité avec un peu de gore mais on est, hélas, très loin de débordements graphiques de John Rambo (le 4eme opus). Exit également la passion fétichiste pour les gros pistolets, sauf lors d'une scène qui tombe un peu à plat.

La version extended propose 10 minutes de plus que la version cinéma... Rien de vraiment remarquable: quelques scènes allongées, un plan gore ou deux en plus... Rien de notable et ça ne fait pas du flim le délire guerrier que l'on espérait.

Quelle que soit la version, c'est loin d'être mauvais et on peut passer un bon moment décérébré... Il faut juste laisser de coté tous les espoirs que l'on pouvait avoir en voyant le casting. Espérons que le 2 (avec (une apparition ?) de JcVD et Chuck Norris) sera plus à la hauteur de nos espérances.

Catch .44

de Aaron Harvey avec Malin Akerman, Forest Whitaker, Bruce Willis, Brad Dourif...

Trois jolies poupousses, en mission, débarquent dans un bar paumé. Elles attendent un convoyeur. Ca va très très mal finir.

Si vous trouvez que Tarantino ne tourne pas assez, essayez ceci. Ca a la couleur d'un Tarantino, le goût d'un Tarantino, mais ce n'est pas du Tarantino. Du tout, du tout... ou beaucoup trop en fait.

On retrouve donc dans ce truc: un affiche au grain grindhouse, un montage en flashbacks gigognes et répétitifs à la Reservoir Dogs / Jackie Brown, des gonzesses qui discutent de trucs sans aucun intérêt à la Death Proof (une autre grosse bouse), une blague bien nase, Bruce Willis sans maquillage (ou au contraire avec plein de maquillage vilaine peau)... Le réal pousse même le vice jusqu'à embaucher Brad Dourif, dont rien que le nom excite tout amateur de bisserie millésimée année 80-90, un promesse de nawak... pour deux malheureuses scènes... Mais on met son nom sur l'affiche, ça c'est méchant.

En fait c'est pas mal ce flim, ça permet de faire  un tour de l’œuvre de Tarantino en 1h30... Un peu comme si on mangeait l'entrée, le plat et le dessert en même temps, mixés dans une grand casserole. Quoi ? C'est dégueu ? Oui en effet, il vaut mieux manger les plats séparément et laisser ceci aux cochons.

mardi 20 décembre 2011

G.I. Joe: The Rise of Cobra

de Stephen Sommers (Deep Rising, La Momie...The faiseur de séries B décontractées et généreuses) avec Dennis Quaid, plein d'autres et...et... Arnold Cool as Fuck Vosloo.

Des méchants veulent dominer le monde. Heureusement que les gentils sont là.

C'est donc bien le film basé sur les jouets. Ce n'est pas aussi pire qu'on aurait pu le craindre vu le matériau de base. L'excellente idée est sûrement d'avoir laissé tomber le look très typé des personnages (à la Village People habituellement).  

Evidemment, le scénar et bourré de nawakerie, et d'approximations... approximatives. Ainsi les scènes se déroulant à Paris ont surrement été tournées sur ordinateur et conçues par quelqu'un n'ayant jamais vu Paris de sa vie (une colline boisée, vraiment ?). On a même droit au mime en t-shirt rayé noir et blanc.  

A coté de ça, il y a des morts par légion (et pas que parmi les méchants), mais sans une goutte de sang. On a même droit à quelques décapitations (non montrées). Question violence, c'est donc un cran au dessus de X-Men ou Spiderman par exemple. Pour un film sur ce créneau c'est plutot étrange. Je voyais ça comme des trucs de gosses de 8 à 12 ans et là c'est plutot pour (grands) ado...

Ca ne dépasse jamais le niveau de film popcorn de série b, le scénar est prévisible à mourir, mais je ne me suis pas ennuyé une seconde.

Il y a quand même un truc remarquable, surtout dans la seconde partie: il y a des situations et des plans entiers piqués à ... Star Wars (la première trilogie principalement). Affolant.

vendredi 16 décembre 2011

Hanna

de Joe Wright avec Saoirse "j'ai presque toutes les voyelles dans mon prénom et je t'emmerde" Ronan (bin si), Eric Bana, Cate Blanchett...

Une ado vit dans les bois avec son papa, la haut, tout la haut ousk'il fait très très froid. Pour passer le temps, son papa lui apprend des tas de machins utiles: 25 langues différentes, le kung-fu, le tir à l'arc, flinguer des cornes de rennes. Un jour la fifille en a ras la caisse de cette vie de merde et veut aller voir ailleurs. Paaaaaaas bien.

Drôle de flim. Croisement entre le road-movie et le flim d'action au pitch improbable, quelque part entre Nikita et Rain Man. On y trouve aussi bien des scènes de baston assez efficaces qui réussissent l'exploit d'être crédibles (pas comme dans Nikita donc), et des scènes plus familiales où il ne se passe pas grand chose.

L'aspect décalé... ou plutôt à coté est encore renforcé par les personnages étonnants qui peuplent le flim. Il y a ainsi le personnage du tueur peroxydé et de ses sbires skins. Il est à la fois inquiétant et mais qu'est c'est que ce truc....et la famille américaine dont un des membres est totalement insupportable.

A mon avis, le résultat, sans être déplaisant, est un peu bancal: soit il y a trop de scènes de baston pour un road-movie initiatique, soit trop de scènes où il ne se passe presque rien pour un flim de baston avec une super gamine que tout le monde veut zinguer. Trop de scènes sérieuses pour un flim décalé, et trop de scènes décalées pour un flim sérieux. Est-ce la volonté assumée du réalisateur ou sa façon de dire non, je ne voulais pas faire un flim de baston ? Mystère.

Mitigé, je suis mitigé.

samedi 10 décembre 2011

Millénium - La Trilogie

d'un duo de réalisateurs - les plus perspicaces en déduiront que, du coup, deux de ces flims ont été tournés par le même réal, bravo - avec Noomi Rapace, Michael Nyqvist, Bjorn Aquavit, Igmar Ikea, Anders Behring Breivik...

La pauvre Lisbeth - fatalement hyper intelligente mais sociopathe à cause des autres - fait rien qu'à tomber sur des vieux saligauds qui en veulent à son pet'. Elle va rencontrer un gentil journaliste intègre qui a des problèmes et avec lui, vivre de folles aventures.

Je n'ai lu que le premier bouquin (et j'ai dû me forcer pour arriver au bout). Il est donc impossible pour moi de savoir si l'adaptation des deux autres bouquins est aussi bonne que pour le premier.

Mon problème est de taille: je n'ai pas aimé le livre. Avant la page 150 (sur 575), j'avais deviné le fond de l'histoire - chose à la portée de n'importe qui ayant déjà lu trois livres d'Agatha Christie ou vu deux épisodes de Colombo - et parce que l'auteur allonge sa soupe à grand coup de sous-intrigues sans intérêt, c'est un poil lassant. Tout ça pour expédier fissa l'intrigue principale en 3 pages - d'un classicisme foutage de gueule comme on n'ose plus en faire depuis les années 90: le coupable est le personnage qu'on a presque jamais vu et jamais soupçonné (le maître étalon du genre étant Knight Moves avec Christophe "Hin-hin" Lambert) - et en 3 lignes les sous intrigues...

Bref, le premier film, de plus deux heures, arrive à la page 300 en 30 minutes - simplifiant l'intrigue (faussement compliquée rappelons le) et éliminant certains protagonistes (ce que l'auteur du bouquin aurait du faire)... Chouette ? Pas vraiment. Je ne sais pas comment il aurait fallut adapter ces bouquins (ni même s'il fallait le faire) et je suis curieux de voir le traitement que Fincher va en faire pour la version américaine, mais une chose est certaine, c'est raté. Certes le matériau de base était déjà bien nase, mais ici c'est encore pire. Faut dire que la réalisation, oscillant entre la qualité formelle d'un Derrick et l'audace narrative d'un Sous le Soleil, n'aide pas à transcender l’œuvre originelle.

Le second flim ne m'a laissé aucun souvenir autre que mais punaise, j'ai rien compris. Il se passe quoi en fait, c'est quoi l'enjeu et pourquoi ça dure 2h10 ?. Ca m'a l'air moins foutrak que le premier... mais il n'est pas impossible que le scénariste ait tranché à la tronçonneuse dans le bouquin. Cinématographiquement parlant, c'est indigent.

Je suis content d'avoir vu le troisième flim. C'est toujours mis en scène comme un Joséphine Ange Gardien, mais en plus il y a l'une ou l'autre cascades époustouflantes. La scène du landau (et de la voiture de police) est extra...naaaaaaan, je blague, ça c'était dans Le Cuirassé Potemkin, ou à la limite dans The Untouchables de De Palma, mais pas ici. Ici, c'est du Julie Lescaut, au mieux. Bref, je suis content parce que voilà, c'est fini, c'est plié. Au revoir et merci. N'oubliez pas d'éteindre la lumière en sortant.

Punaise, mais que c'est nase ! Et ça fait un succès mondial ce truc ?? Incroyable !!!

Terminons sur une note positive. Voici un petit jeu des 7 différences. En haut l'affiche suédoise, ici en bas l'image américaine (à gauche).



La solution (faut retourner l'écran (à vos risques et périls)):


vendredi 9 décembre 2011

Red State

de Kevin Smith avec Michael Parks, John Goodman, Kevin "on me voit 5 minutes" Pollak...

Trois jeunes pensant aller gang-banguer tranquillos une milf redneck vont tomber dans les pattes de fondamentalistes cathos homophobes un poil psychorigides.

Si vous aimez Kevin Smith pour Clerks, Chasing Amy, Dogma ou son rôle dans Die Hard 4... naaaan, j'déconne... il n'est pas certain que ceci soit votre flim favori.

Comme c'est souvent la cas chez Kevin Smith, ce n'est pas hyper léger et ça ne fait pas dans la dentelle... Sauf qu'ici, en plus d'appliquer ces préceptes aux dialogues ou situations, elles sont également appliquées aux scènes de violence. C'est donc violent et très brutal, sans être gore.

Mention particulère à Michael Parks qui, dans son rôle de prédicateur exalté, fout un sacré malaise à chacune de ses interventions.

La fin en queue de poisson est un peu malheureuse - même si elle en remet un couche  sur l'aspect "tous pourris" - mais le flim vaut le peine d'être vu malgré tout.

jeudi 1 décembre 2011

Immortals 3D

(oui, "3d", c'est important, c'est en "3d", c'est vendeur, c'est pour ça que c'est bien. Dans quelques années ce sera super ringard d'avoir "3d" dans le titre, un peu comme les solariums, bars, bowlings ou boîtes diverses qui s'appelaient Machin Brol 2000... Un beau matin de début janvier ils ont eu l'air con d'un seul coup)

de Tarsem "j'ai fait The Cell avec la Bomba Latina et j'aime l'esthétisme space" Singh avec Henry Cavill, Mickey Rourke, Freida Pinto, John Hurt...

Rourke est un zinzin complet - avec un beau casque pas pratique si on dance -  il veut récupérer un gros narcafleich pour libérer les Titans et casser la gl aux Dyeux. Y a un jeune balèze qui n'est pas d'accord alors il va se fâcher crès crès fort.

C'est esthétiquement atroce, trop long, avec un scénar approximatif, et chiant comme la galle. A coté de ceci, 300 est presque supportable.

Poubelle.