mercredi 31 octobre 2012

The Last Boy Scout

de Tony Scott avec Bruce Willis, Damon Wayans, Taylors "J'ai pas fait grand chose d'autre, mais dans ce flim ci, je suis génial" Negron, Halle "On ne va pas me voir longtemps, mais ça vaut le peine" Berry...

Joseph, le détective désabusé, un brin alcoolo, dont la fille se maquille comme un raton-laveur, doit surveiller le petit Q d'une pôle-danceuse black. Elle va vite se faire zinguer. Joseph et le boy-friend de la danseuse exotique vont mener leur enquête. Les cadavres vont s'empiler dans la joie.

Testament en forme d'apothéose du flim d'action made-in années 80, le métrage est presque caricatural que ce soit dans les scènes de baston - sans pour autant atteindre le délire de The Long Kiss Goodnight du Fêlé Suédois - que dans les dialogues. Ceux-ci sont particulièrement vulgaires et orduriers. Même une gamine de 13 ans jure comme un charretier. Evidemment, les punchline sont nombreuses, l'humour omniprésent et le scénario suffisamment alambiqué pour nous tenir en haleine et nous délivrer quelques scènes cultes.

Si Joseph s'appelait John, ceci pourrait constituer un très honorable épisode dans la série des Die Hard.

jeudi 25 octobre 2012

The Amazing Spider-Man

de Marc Webb - et ce type réalise un flim de l'homme araignée. A quand des flims de pron aquatiques réalisés par Dick Rivers ? - avec Andrew Garfield, Emma Stone, Rhys Ifans...

L'Araignée, l'Araignée
Est un être bien singulier
Dans sa toile, il attend
D'attraper les brigands
Attention !
Car l'Araignée est là
Il est fort, agressif
Il a du sang radioactif
Il s'envole sur un fil
Et fait fi du péril
Attention !
Car l'Araignée est là...

Scène de L'enfance traumatisante: check !
Scène d'Humiliation à l'école: check !
Scènes de Romances adolescentes: check !
Scène Le papa, c'est le flic: check !
Scène Payback time à l'école, mais pas trop: check !
Scène J'ai maintenant des bras bien musclés: check !
Scène du Traumatisme car Papy il meurt: check !
Scène de Vengeance mais pas trop: check !
Scène du (pas vraiment) Gentil qui pète un câble et devient vraiment méchant: check !
...

Reboot, remake, ou je ne sais quoi - et je m'en cogne un peu - bien fait mais avec 0 µgr d'originalité. Il faudra voir le 2, et probablement le 3, pour avoir la conclusions des diverses sous-intrigues laissées en plan durant le 1. Super. Je me réjouis déjà.

lundi 22 octobre 2012

Taken 2

de Olivier Megaton (si on le prononce Megatonne c'est juste hilarant pour un réal de flim d'action) avec Liaaaaaaaaaaaaaaam et d'autres, mais on s'en fout,y a Liam dedans.

Dans le "1", on ne connaissait rien des méchants - merci à la caractérisation qui n'était pas de merde, vu qu'elle était inexistante - mais leur papa est très très fâché contre Liam qui a trouvé comique de les zinguer tous. Tous ? Non, bien sur, il en reste, faut bien garder un peu de réserve pour un 3. Bref, du coup, le papa énervé il veut du mal à Liam, son ex et sa fille.

C'est moins pire que le un, au moins, cette fois ci, il y a un minimum de mise en place. On sait qui est le méchant et pourquoi il l'est. Encore mieux: on n'accumule plus les intervenants juste pour qu'ils viennent se placer sous les balles de Liam.

Ceci dit... -60° c'est certes moins froid que -80°, mais on se pelle sévère quand même. Globalement j'ai trouvé ça nettement moins nase que le "1",  avec une idéologie légèrement moins puante, mais le sur-découpage des scènes d'action m'a foutu mal au crâne. Coté scénar, c'est tellement mince que ça n'a qu'une seule face, tout en se payant le luxe d'inclure des sous-intrigues sans intérêt. Bel exploit.

Pas chiant, mais dispensable.

mardi 16 octobre 2012

Abraham Lincoln Vampire Hunter

de Timur Bekmambetov avec Benjamin Walker, Rufus Sewell et d'autres dont on va se foutre encore plus vu la caractérisation des différents protagonistes totalement baclée...

Dans cette uchronie, de prime abord sympa mais en fait non, les USA sont infestés de vampires, mais Abraham Lincoln va les zinguer à la hache car il est crè crè fort car il est crè crè en colère - comme Hulk mais sans devenir tout vert et sans déchirer ses pantalons.

Eh mec, l'argent, c'est pour les loups-garous, pas les vampires !

lundi 15 octobre 2012

Toy Story

de John Lasseter avec les voix (en VO) de Tom Hanks, Tim Hallen, Vizzini...

Woody, le cowboy qui parle, est le jouet préféré d'Andy. Cette position enviée, qui devrait lui éviter pour longtemps la relégation sur l'étagère du haut, va se retrouver mise en péril par l'arrivée de Buzz, le ranger de l'espace.

La force unique de Pixar est de ne pas faire d'anthropomorphisme. Il ne s'agit pas de transposer des problèmes humains sur un autre support... Qu'importent les protagonistes (monstres, fourmis, robots, jouets...) ils ont toujours des préoccupations, une psychologie et des solutions cohérentes avec ce qu'ils sont - la seule réelle exception à cette règle sont Cars 1 et 2 où les personnages sont une fusion entre l'automobile et son pilote. On est donc surpris, amusé et émerveillé par les constantes trouvailles du scénario: c'est à la fois génialement trouvé et pourtant si évident (quand on l'a vu, avant on y aurait pas pensé soi même). C'est émouvant sans être mièvre, gentil sans être bête et avec milles idées en 5 minutes. Bourrés de références pour ravir ceux qui les remarqueront, mais qui ne sont pas indispensables à la compréhension du récit. Il y a même quelques moments qui ne peuvent être issus que d'un esprit gravement dérangé: je ne sais pas qui a imaginé la scène de la Divine Pince, mais il faut consulter d'urgence un service psychiatrique ;)

Ok, techniquement, l’œuvre a pris un coup de vieux. Plus de 15 ans en informatique, c'est une éternité. Mais le reste, tout le reste est tellement fantastique, qu'il est facile de faire abstraction de cet aspect.

A voir, à revoir, de 6 à 99 ans. Oui, même toi, Alex, tu dois le voir !

(argh, je n'ai pas réussi à placer le mot flim... D'ju... Voilà qui est fait)

mardi 2 octobre 2012

Surveillance

de Jennifer "la fille de papa" Lynch avec Julia Ormond, Bill Pullman, Michael "Je m'en grillerais bien une petite" Ironside...

Deux agents du F.B.I. débarquent à Ploucburg pour interviewer diverses personnes: un flic, une toxico, une gamine de 8 ans. Ce sont les seuls rescapés d'un massacre perpétré par des zinzins quelques heures plus tôt.

Contrairement à son papa, Jennifer n'inverse pas deux bobines de son flim pour impressionner les Critiques de Cinéma. Il y a un début, une fin et une histoire entre les deux. Histoire racontée à grand coup de flash-backs qui ont l'art de faire monter la tension. En effet, vu que l'on sait où l'on va - les survivants sont connus dès le début du flim - c'est avec une angoisse grandissante que le métrage avance: quand cela va-t-il exploser et comment ?

L'ambiance générale est très très glauque et ne brosse pas du tout le spectateur dans le sens du poil. Un film dérangeant et vénéneux qui vaut le détour.