mercredi 27 mai 2015

Fast and Furious 7

de James Wan avec... Comme d'habitude  et en plus Jason Tatanne, Kurt "Je disparais au milieu du flim" Russel...

Jason il est très très très fâché car son bro' il est dans le coma et que c'est la faute de Vin. Et du coup, il va (essayer de) tuer tous les potes de Vin. Evidemment, Vin n'est pas d'acc'. Sans dec'.

Après un Fast & Furious 6 en demi teinte, celui ci inverse la tendance et se rapproche du meilleur épisode de la série, à savoir le 5. La scène d'ouverture avec Jason à l’hôpital donne le ton: c'est totalement idiot, on le sait, c'est fait exprès. On va donc avoir droit à une grosse fournée de scènes d'action aussi spectaculaires qu'idiotes, des grosses voitures qui vont vite et l'une ou l'autre gonzesses en maillot une taille trop petite.

Là où le flim se vautre un peu c'est du coté du scénar. Si le 5 n'était pas du tout réaliste, il arrivait à garder une certaine cohérence interne. Ici par contre... c'est juste le contraire vu que l'histoire est truffée de rebondissements totalement incohérents, de voyages à l'autre bout du monde en 5 minutes et autres dialogues complètement idiots. Certes, on ne doit pas être trop exigeant mais là, on est parfois à deux doigts de se demander si on ne nous prendrait pas un peu pour des cons. 

Bref, ça ne vaut pas F&F5 mais ça reste consommable.

vendredi 22 mai 2015

Chappie

de Neill Blomkamp avec (encore et toujours) Sharlto Copley (qui fait la voix du robot), Dev Patel, Ninja (oui, c'est son nom), Hugh Jackman (remportant haut la main l'Oscar de la coupe de cheveux la plus atroce de 2015), Yo-Landi Visser (nominée malheureuse à l'Oscar de la coupe de cheveux la plus atroce de 2015), Sigourney Weaver...

Le flic robot, voilà LA solution pour endiguer la criminalité à Johannesburg. D'un coté la solution du jeune nerd idéaliste, de l'autre celle du vieux militaire aigri. Bien évidement, quand le jeune il trouve la moyen de donner une conscience à son robot, le vieux il fâché. Très fâché.

Le flim dure 2 heures. Les 5 premières minutes sont excellentes. Le reste est à chier. Mais vraiment hein. Une catastrophe industrielle de magnitude 9.5 sur l'échelle ouverte du navet.

Ok, les trucages sont biens, mais à part ça, punaise. Il n'y a même plus de scène d'action bien foutue qui pourrait faire passer le temps. C'est arythmé, le scénar est ridicule, les situations idiotes et tellement original que ça pompe allègrement le Robocop de Verhoeven. Et qu'on ne vienne pas me casser les noix au sujet d'une fable, d'une allégorie et blablabla. C'est de la merde. Point. 

Clairement Neill suit la même pente que M. Night Shyamalan. Plus ça va, moins ça va.

mardi 19 mai 2015

Mad Max - Fury Road

de George Milller avec Tom Hardy, Charlize Theron, Nicholas Hoult, Hugh "On ne me connait pas,  mais je jouais déjà le méchant dans Mad Max" Keays-Byrne, des poupousses peu vétues et plein de gens avec des tronches pas possibles.

Max...Furiosa... Bon, sérieusement, le scénario est tellement mince que le pitcher revient à raconter toute l'histoire. Déjà dans Mad Max 2, le scénario n'était guère épais, mais ici... Il n'y a que la guerre et pas la paix.

Une chose est certaine, si George a mis plus de 20 ans pour pondre cette fausse suite (ni reboot,  ni remake), ce n'est pas parce qu'il a pris le temps d'écrire un scénar alambiqué, tout en subtilité, peuplé de personnages ciselés dans les moindres détails. L'histoire, contrairement à tous les aspects visuels (photographie, costumes, bagnoles...), est épurée à l’extrême. Même la caractérisation des personnages est balancée aux oubliettes. On ne sait quasi rien, sur personne... Et en fait on s'en fout. On n'est pas là pour ça. 

On est là pour voir deux heures de délire visuel, de folie furieuse, de punks (sans chien) roulant à fond à bord de véhicules très très improbables, de scènes de poursuites démentielles et de cascades où l'on ne peut distinguer le vrai du faux. Le scéna... ouais, ok appelons-le comme ça faute de mieux... le scénario nous fournissant le strict minimum pour que tout cela se mette en place.

Et le réal a 70 balais... Oui, c'est dingue.

Banzaïïïïï !

vendredi 8 mai 2015

Everly

de Joe "je ne suis pas le fils de David" Lynch avec Salma Hayek et plein de futures victimes. 

Everly elle va se fâcher avec son copain. Vu que c'est le patron de la triade locale et qu'elle en sait trop, c'est une mauvaise idée. L'affreux va donc faire tout ce qu'il peut pour lui faire la peau.

Un appartement, une gonzesse armée jusqu'aux dents et une histoire - aux confins de la nawakerie totale - montée comme un jeu vidéo: les vagues d'assaillants se succèdent, leur puissance montant crescendo jusqu'au boss final. Hormis ça, c'est foutrement creux... mais on s'en cogne, d'autant plus que le réal multiplie les gros plans - très ciblés - sur son actrice principale, qu'il s'évertue à déshabiller.

Vous aimez le cinéma totalement décérébré, avec un scénario épuré au maximum, alignant les prétextes pour tout faire exploser et montrer des gonzesses à moitié nues, avec des gros flingues, qui tirent sur tout ce qui bouge ?  Oui ? Moi aussi. Ce flim a été fait pour nous. Et il y a même l'une ou l'autre scènes un peu craspec. Yeah !

A droite, Salma ou une doublure-cul ? Excellente question, mais on s'en fout en fait !