samedi 25 janvier 2014

Gravity

de Alfonso Cuarón avec Sandra Bullock, George Whatelse, la Voix d'Ed Harris et des putains de trucages de ouf guedin !

Suite à un accident bête - une pluie de déchets d'un satellite qui a trouvé malin d'exploser comme ça paf ! - deux astronautes vont faire de leur mieux pour rejoindre une station spatiale avant que leurs réserves d'oxygène ne soient épuisées. 

C'est bien cette histoire, mais il ne faut pas se leurrer : le scénario n'est qu'un prétexte, il sert la soupe à un véritable tour de force de mise en scène, et de débauche de technologie pour nous fournir des plans de ouf. 

Le plus beau c'est que la prouesse technologique est certes omniprésente mais se fait oublier au point que certains ont vraiment cru que tout ça avait été réellement tourné dans l'espace (véridique !). La suite de longs plans séquences est juste époustouflante. Je n'ai jamais vu ça. C'est irracontable, il faut le voir pour le croire, et en 3d. Car, oui, pour une fois la 3d n'est pas un gadget, au point qu'elle file parfois le vertige. 

Voilà probablement là le seul point noir du flim: il faut le voir au cinéma, en 3d... ou avoir un projo 3d chez soi avec une installe sonore qui suit. Bref, c'est au cinoche ou pas du tout. 

Impressionnant !

jeudi 16 janvier 2014

The Wolf of Wall Street

de Martin Scorsese avec Leonardo DiCaprio, Jonah Hill, Rob Reiner et PLEIN d’autres dans des rôles parfois minuscules. Ca va de Mattheuw McConaughey à Jean Dujardin en passant par Joanna Lumley (oui, Purdey ou Pastsy ça dépend de quoi qu’on cause).

Le film retrace l’histoire vraie d’un trader de Wall Street dans les années 80.

J’ai clairement l’impression que Scorcese a voulu renouer avec ses grandes fresques précédentes tel que Casino ou Goodfellas. Bien que le flim soit très bien foutu, bourré d’humour, je ne suis pas certain qu’il y arrive entièrement.

D'une part car durant les 3 heures que dure le flim, même si on ne s’ennuie pas un seconde, à force de voir des scènes avec de la coke, des scènes de baise, des scènes avec de la coke et de la baise ou encore des scènes avec de la baise et de la coke… on a l'impression de tourner un peu en rond, impression que je n'ai jamais ressentie avec les fresques, mafieuses ou non, de Scorcese.

D'autre part, et c'est déjà un peu plus gênant... Comment dire ? Dans Casino et Goodfellas, à défaut d'être sympathiques, les personnages étaient flamboyants, fascinants, parfois hystériques et insupportables mais ils terminaient alors massacrés à la batte dans un champs de maïs. Ici, les quelques protagonistes principaux ne provoquent aucune forme d'empathie, de sympathie, ni même de pitié. Pire, vu qu'on n'est pas dans un flim de mafia, aucun ne terminera violemment sa carrière. Et c'est vraiment très très dommage, surtout pour le personnage incarné par Johan Hill...

Mais je le répète; on ne s'ennuie pas une seconde, certaines scènes sont à pleurer de rire (la scène qui commence et se termine avec la Lamborghini blanche a failli m'avoir) et Scorcese, à plus de 70 balais, reste un narrateur incroyablement survolté. A voir !

Elle ne porte pas de culotte...

vendredi 10 janvier 2014

Rush

de Ron "j'ai toujours le même tête que dans Happy Days mais en plus vieux" Howard avec Thor, Daniel Brühl et d'autres dont je n'ai pas retenu le nom mais ils sont biens... Ah si, il y a l'actrice qui joue Irène Adler dans Elementary, Natalie Dormer. On ne le voit pas beaucoup, mais on la voit bien ;)

Le flim retrace la rivalité entre deux pilotes de course durant les années 70: James Hunt et Niki Lauda. L'un est une sorte de dandy fêtard qui prend son pied en frôlant la mort, mais il adore ça car il emballe les gonzesses à la pelle et l'autre un minutieux maniaque imbu et limite sociopathe.

Ceci n'est pas un flim avec des bagnoles même si l'on y voit quelques courses. Il n'est pas non plus nécessaire d'avoir suivit le championnat de F1 à la fin des années 70 pour passer un bon moment... Même si certaines images (la vision d'une Tyrrell 6 roues) , certains noms (Mario Andretti et sa Lotus) joueront leur rôle de madeleine de Proust.

La reconstitution de l'époque est juste effrayante d'authenticité. Tout y est: les bagnoles, les fringues, les habitudes de zinzin (la moitié des gens dans le stands fument comme des pompiers). Il doit clairement y avoir des images de synthèse, mais il est impossible de les déceler parmi les autres. Techniquement c'est hallucinant. Ce qui est splendide, c'est que tout cette techno n'est pas juste là pour combler les vides du scénario (oui, une sorte de contre-pied total à Gravity).

Ca dure plus de 2h00 et on ne s'emmerde pas une seconde tant l'histoire est passionnante. A voir !