vendredi 27 juin 2014

Captain America: The Winter Soldier

des brother Russo (Non... Pas Renée Russo, Anthony et Joe) avec Chris Evans, Samuel L. Jackson, Scarlett Johansonn, Robert Redford, Stan "Je suis le roi des cameo" Lee, Anthony Mackie...

Des affreux pas jojos vont zinguer Nick Fury et faire croire que le Captain c'est qu'un sale traitre, tout ça pour devenir les maîtres du Monde (ce qui est sans intérêt, vu que je suis déjà le maître de l'Univers, enfin, soit...). Heureusement que Black Widow est là (Black Widow putain ça c'est du nom. Captain America c'est foutrement ringard, mais Black Widow... Ok, c'est convenu, nettement plus que White Widow, ou Green Widow, mais bon, ça claque !)

On ne peut pas dire que le scénar brille par ses trouvailles scénaristiques imprévisibles, surprenantes, jamais vues. Nick Furry est-il vraiment mort après 20 minutes ? Mais qui est le Grand Chef des méchants ? (Attendez je regarde le casting. Il me faut un type connu qui n'était pas dans l'épisode précédeant...). Mais qui est donc le Winter Soldier ? Et pourquoi on nous parle du pote du Captain qui a disparu en 1944 ? Que des questions angoissantes qui vont vous tarauder les nerfs durant tout le flim. Heureusement, à la fin, les gentils gagnent !

Ceci étant dit, je me moque, mais je me suis bien amusé. Nettement plus qu'avec la dernière mouture nawako-temporelle d' X-Men. Outre le fait que ça se prend un peu moins au sérieux, la violence est nettement moins édulcorée. Ca cogne, ça flingue, ça écrase et pas que des robots ou des extraterrestres... Mention spéciale à la baston dans l'ascenseur !

Pire, il y a même un scénar qui n'est pas complètement idiot et réussit à nous faire croire qu'il est cohérent. Il ne faut surement pas trop réfléchir à certains détails (au hasard: la clé usb cryptée de la mort que Black Widow elle te fout tout ça en l'air en 22 secondes), sinon tout ça s'effondre, mais ça tiendra bien le temps du métrage.

Mine de rien, tout ça à la fois dans un flim mainstream ricains de super héros... Je ne l'espérais plus. Fête !

Oui, oui, sur l'affiche on a enlevé son masque.
C'est dire le suspens existant autour de son identité.

mardi 17 juin 2014

X-Men: Days of Future Past

de Brian Singer avec des gens vus dans les X-Men précédents, les jeunes comme les vieux.

Wolveval - à moins que ce soit Serverine  je les confonds tous le temps - va voyager dans le temps afin d’empêcher Le Truc qui provoquera la fin des mutants et de toute l'humanité 40 ans plus tard.

A condition d'accepter la nonchalance du scénario en ce qui concerne la gestion du paradoxe temporel à la base même du flim et que ce même scénar utilise un fait passé sous silence durant *tous* les flim X-Men précédents alors qu'il est juste énorme, alors on peut regarder ce flim et l'oublier tout aussi vite tant il est sans intérêt.

C'est moins puant que X-Men: First Class et que les deux spin-of consacrés à Wolverine - d'façon, je vois pas comment faire pire - mais ça reste mou, édulcoré, prévisible, pas drôle... Voire ridicule: le docteur Trask avec son beau brushing et ses grosses lunettes... Ca ne le fait pas vraiment. Et si Jennifer Lawrence pouvait rester cantonnée à ses Hunger Games, ce serait bonheur.

Il serait temps qu'ils raccrochent et rangent tout ça au placard. Et merci de ne pas faire un reboot, c'est bon là.

jeudi 12 juin 2014

9 mois ferme

de Albert Dupontel, avec lui, Sandrine Kiberlain et plein d'autres.

Elle est juge d'instruction, bosse tout le temps, même le 24 décembre. Sauf que là, elle va boire un coup... et bardaf, c'est l'embardée.

La première partie du flim est assez classique. Un peu décalée, mais rien d'extravaguant...Enfin, si... mais par rapport à la seconde partie, c'est de la roupie de sansonnet. Quand Dupontel débarque dans son rôle de Bob Nolan... Ca part en vrille à grand coup de gore-cartoon et de caméo improbables: Terry Gilliam, Jan Kounen,, Yolande Morreau...

Ceci dit, il y a une vraie histoire et certaines scènes sont vraiment drôles. De plus, Dupontel à la bonne idée de ne pas tirer sur la corde: 1h22 de délire, c'est juste ce qu'il faut.

vendredi 6 juin 2014

Edge of Tomorrow

De Doug « ma filmo fait peur parfois » Liman avec Tom Cruise,  Emily Blunt, Bill « J’ai joué dans Aliens » Paxton…

Cage – le responsable de la com’ de l’armée américaine – se retrouve contraint de débarquer sur les plages de Normandie afin de repousser une invasion extraterrestre. Assez vite il va se faire zinguer et…  se réveille 24 heures plus tôt. C’est reparti pour un tour.

Ce flim est donc un mélange improbable de Starship Troopers – pour le coté « ET baveux vs bons soldats » - et Un jour sans fin d’Harold Ramis – pour le coté… tout le reste en fait ;)

Ca peut paraître bancal dit comme ça, mais ça fonctionne assez bien. Il faut dire que le scénariste – Christopher McQuarrie,  auteur de Usual Suspects, Jack Reacher… - s’y connait en scénarios roublards, et manipulateurs et surtout, il a la bonne idée de réfréner son coté démiurge, laissant de la place pour que son histoire et ses personnages se développent. Par contre, il n’évite pas le dramatiquement banal : les aliens fonctionnent comme une ruche. Tue la reine et tu gagnes

Tout n’est pas parfait : la première demi-heure de mise en place m’a paru un peu longuette et le postulat même du flim génère une certaine répétition. Heureusement, il y a de l’humour, le montage a l’intelligence de couper quand il le faut -du coup, on évite l’ennui – et les effets spéciaux sont évidemment parfaits. J’ai un problème avec les 5 dernières minutes, mais qu’importe, elle ne réussissent pas à gâcher le flim.

Bref, vu le postulat de base, et la présence de Tom Cruise j’étais un peu inquiet mais au final c’est une très bonne surprise.

(revenez demain pour voir la légende de cette image)