jeudi 26 septembre 2019

Crawl

De Alexandre Aja avec.. heu... Hormis Barry Pepper je connais personne.

En Floride, quand il pleut beaucoup, il y a des inondations. Jusque là, rien d'anormal. Sauf qu'en Floride, quand inondation il y a, de gros crocodiles se retrouvent dans les caves... Aie aie aie.

Sam Raimi produit, Alexandre Aja - déjà responsable du très réjouissant remake de Piranha - réalise. Les deux aiment les machins qui saignent. Youpie.

Un peu de mise en place durant 20 minutes et les choses sérieuses commencent. C'est efficace, juste gorasse comme il faut et ça a le bon goût de durer un peu moins de 1h30. Alors certes, rien de neuf sous le soleil, c'est d'un classicisme presque navrant, mais on ne s'ennuie pas.

En fait ça manque un peut de folie à la Deep Blue Sea: aucun croco n'est extra-terrestre, ni le fruit d'une manipulation génétique le rendant hyper malin. Juste un bête croco qui va bouffer tout bonhomme qui l'accoste (en vrai, ils sont plusieurs crocos, mais le jeu de mots marche moins bien au pluriel).

Bref, c'est probablement dispensable, mais c'est quand même sympathique.


lundi 17 juin 2019

Bad Times At The El Royal

de Drew Goddard avec The Dude, Cynthia Erivo, Dakota Johnson, Jon Hamm, Thor, Lewis Pullman...

1969. Un vieil hotel sur - mais vraiment "sur" - la frontière de la Californie et du Nevada. Un curé, une chanteuse, un groom, un vendeur d'aspirateur, une kidnappeuse et sa victime... Et rien n'est vraiment aussi simple.

Drew Goddard nous avait déjà bien amusé avec The Cabin In The Woods en 2012 - flim hyper référentiel et ludique - et, tout en changeant de style, remet le couvert en 2019 (oui, il prend son temps le bonhomme, il n'a rien réalisé entre les deux).

Sur un concept plutôt classique - (quasi) unité de lieu et  de temp, tromperie et manipulation généralisées - il nous fourni un flim de plus de deux heures où l'on ne s'ennuie jamais. Faut dire qu'il a l'art de faire monter la tension sans que ça se termine systématiquement de façon brutale. Ce qui est encore plus déstabilisant.

Alors oui, on oublie l'un ou l'autre personnages, et certaines sous-intrigues semblent abandonnées - un peu come si Drew s'était perdu dans son propre scénario - mais tout cela n'est pas vraiment grave.

A noter en passant que Thor - déjà surprenant dans Rush - nous prouve une nouvelle fois qu'il est capable de faire autre chose que le Chris Hemsworth.

Bref, c'est frais, c'est divertissant... Drew, merci de ne pas attendre 7 ans pour ton prochain flim.

lundi 3 juin 2019

John Wick: Chapter 3 - Parabellum

(le titre est pas loin d'être plus long que le scénar)

De... le même que les deux précédents avec les mêmes que les deux précédents - sauf ceux qui sont morts - et quelques uns en plus - dont certains vont mourir. Ah oui, et il y a Marc Dacascos... oui, oui, Le Marc Dacascos de Crying Freenman.

Ca commence exactement là où le deux s'était arrêté: John va avoir une tripotée de méchants sur le paletot et la High Table va présenter l'addition à divers protagonistes.

Il me semblait avoir lu que ce flim devait conclure la saga. Evidemment vu les sous engrangés par les deux premiers opus, il n'en est rien. On ne va pas tuer la poule aux oeufs d'or. 

Coté action, ça dépote toujours autant, et aussi bien tout en poussant la violence encore un cran plus loin. Le gore est clairement assumé maintenant, même s'il reste furtif. C'est inventif, lisible, extrêmement brutal, bourré de moments Grand N'Importe Quoi... Du John Wick. De ce coté là, ça reste vraiment la fête, les 20 premières minutes en particulier. 

Coté scénar par contre, c'est pas la joie. Les deux premiers Chapitres ne brillaient pas exactement par une histoire élaborée, mais l'on percevait quand même la présence d'un univers, d'une mythologie, distillés au fur et à mesure, ce qui donnait un épaisseur inattendue à l'histoire. Dans cet opus, on ne peut pas dire qu'on en apprenne beaucoup plus, certains parties sont carrément inutiles (tout le passage au Maroc), et nombre de protagonistes sont oubliés en cours de route: Halle Berry, Angelica Huston, Saïd Taghmaoui (une erreur de casting)... Même la Chef des Méchants s'en tire inexplicablement.

Bref, tout ça, ça sent l'épisode de transition, la mise en place pour la suite... Suite qui, espérons le, ne sera pas l'épisode de trop. F34R.