jeudi 13 février 2014

About Time

de Richard "J'ai écrit les scénarios de Quatre mariages et un enterrement, Notting Hill, Bridget Jones..." Curtis avec Domhnall Gleeson, Rachel McAdams, Bill Nighy...

Tim fête ses 21 ans et apprend de son père, que comme tout autre homme de la famille, il peut se déplacer dans le temps par la seule force de sa volonté. Une seule contrainte: c'est uniquement parmi ses propres souvenirs, sa propre vie qu'il peut voyager.

Le scénario dans son ensemble et certaines scènes en particulier font bien entendu penser au génial Un jour sans fin avec Bill Murray mais en réalité les deux métrages sont assez éloignés l'un de l'autre. Malgré son prétexte fantastique, il s'agit plus du chronique familiale, un rien décalée. Pas de gros gag, pas de "Phil ?Phiiiiil ??? Phil Connors !?", pas de marmotte. C'est plus subtil, plus léger, plus inoffensif...

Quoi ?
C'est anglais donc c'est chiant ?
Mais non, enfin ! Mais oui c'est anglais et ça dure peut-être 20 minutes de trop.

C'est anglais, c'est léger, ce n'est pas génialissime mais on passe un bon moment.

vendredi 7 février 2014

Thor: The Dark World

de Alan Taylor (après vérif, il apparaît qu'il a réalisé plein d'épisodes dans plein de séries assez chouettes, de Oz à Games of Throne) avec les mêmes que dans le un et des nouveaux.

Les méchants thordus de services, ce coup-ci des Dark Elves à l'oeil thorve, se réveillent de leur thorpeur millénaire car la fiancée de Tor a mis la main là où il ne vaut mieux pas mettre les pieds. Entre eux (les Dark Elves hein, pas les pieds de Nathalie Portman) et Asgard, le thorchon brûle depuis l'aube des temps. Heureusement que Tor est là pour foutre une thorgnole à tous ces gros vilains.

Le premier opus des aventures du héros au thorse bombé m'avait laissé aussi indifférent qu'une thortilla froide. Faut dire que le scénar était plutôt mal thorché  - on ne se sentait pas vraiment concerné par le sort réservé aux différents protagonistes - et la réalisation était thorpillée par un design d'Asgard qui piquait les yeux. 

Ici ça va mieux pour diverses raisons. Même si la bouse visuelle qu'est Asgard est toujours là, le scénar un peu bateau reste compréhensible. Loki est vraiment excellent... Et puis... On aurait dû avoir la puce à l'oreille assez vite quand on voit Stellan Skarsgård tout nu à Stonehenge... Je ne sais pas ce qu'ils ont pris - du népalais thorsadé surement - mais il y a un second degré très réjouissant surtout dans la deuxième partie du flim (Tor qui accroche son marteau au portemanteau... j'avoue, j'ai ri). Du coup, j'ai (presque) passé un bon moment alors que le premier opus avait été une thorture sans nom.

Donc voilà, ça ne vole pas bien haut, mais quitte à voir un Tor, autant voir celui ci.

mardi 4 février 2014

Ender's Game

de Gavin Hood (moi non plus je ne sais pas qui c'est) avec Asa Butterfield, Indiana Jones, Viola Davis, Gandhi...

Cinquante ans après avoir repoussé une invasion extraterrestre, la Terre est sur le pied de guerre pour botter à nouveau le cul aux aliens pas bô qui fourbissent leur armes à nos frontières.

Je n'ai pas lu la trilogie dont est tirée ce flim (d'façon, lire ça sert à rien et j'ai pas le temps. Déjà que je n'ai pas fini un quarantième Pratchett, la bio de Jean Sarrus, Dome tome 1... alors bon... Voilà !) ni la nouvelle de Heinlein dont est tiré Starship Trooper. Je me contente donc des flims,  et comme dire... Il n'y a pas un procès en cours ?

Hormis le fait qu'Ender éprouve une forte empathie pour ses ennemis en général et les alien en particulier alors que Johny Rico, lui, il veut juste crever tous ces gros scarabées de merde  que trouve-t-on dans Ender's Game: une société totalitaire qui envoie ses enfants combattre des aliens insectoïdes vaguement psychic sur leur propre planète sous couvert de prétextes douteux. Ouais, on est pas loin du chef d'oeuvre tout en légèreté de Verhoeven. D'ailleurs à y regarder de plus prêt, le personnage de Ender me fait quand même un peu penser à celui de Carl Jenkins, le psy de Startship Troopers.

Mais faisons fi de cela. Après tout, ces similitudes concentrées sur les 2 heures du long métrage, sont peut-être juste le fruit des scénaristes fainéants sur les bords. Le flim est comment ? Bin, heu... Entre des parents tout marris que leur 3eme gamin soit également jeté de l'armée mais qui la scène d'après refusent qu'il y retourne et les pas beaux qui font rien qu'à martyriser Ender mais qui va finir par leur casser la gl à tous, surtout à lui là, le petit tout moche, il ne reste pas grand chose, et ce n'est pas les combats en apesanteur qui vont sauver le bazar. D'autant plus que des alien, dans ce premier - et probablement dernier vu la catastrophe au box office - volet de la trilogie, il n'y en a quasi pas.

Globalement j'ai trouvé ça chiant, prévisible (le coup du pilote kamikaze... mais quelle surprise !) et au final foutrement dispensable.