vendredi 31 août 2012

Pontypool

de Bruce McDonald avec Stepphen McHattie, Lisa Houle, Geirgina Reilly...

Je te jure, regarde ce truc, c'est bien.
Mais ça cause de quoi ?
C'est un mec qui fait de la radio.
Et ?
Bien... regarde.

Résumons donc ainsi l'affaire: tout se déroule dans une station de radio. Il se passe des choses, mais dehors. C'est un peu comme Orson Welles et son émission annonçant l'arrivée des extraterrestres, sauf que lui racontait les choses, ici le présentateur va subir les choses, découvrir petit à petit, en même temps que nous, ce qu'il se passe réellement.

Merci mes camarades de m'avoir renseigné ce flim. C'est pas comme Greg, qui lui m'avait conseillé une daube sans nom, mes yeux saignent quand j'y repense.

Tout dans l'ambiance, aucun effet gore, une réalisation sobre, une bonne histoire bien racontée, une allégorie sur l'abrutissement des masses par les médias... Franchement excellent, tout à fait recommandable.

The Dark Knight Rises

de Christopher Nolan avec Christian Bale, Gary Oldman... plein, plein de gens mais pas Heath Ledger...Mais il y a Anna Hathaway, et elle est impeccable dans son rôle, elle, parce que certaine autre (ouais, au féminin singulier)... misère.

Un méchant pas beau, mais crès, crès fort y veut faire plein de méchants trucs à Gotham, alors Batman qui se reposait tranquillou car il avait des bleus partout y compris à l'âme, il doit remettre son costume, mais il est plus aussi en forme qu'avant. En plus de ça, y a des sales requins de la finance qui essayent de voler Wayne's Industrie, mais heureusement Edith Piaf est là pour que tout le monde voit la vie en rose.

Le scénario est d'une nawakerie époustouflante d'un bout à l'autre. Il ne fait pas partie de la nawakerie réjouissante, mais plutôt de la variété "gros bluff sérieux, faisons croire qu'il y a du contenu, mais en fait non". Il ne faut donc surtout pas réfléchir, et se laisser aller.

Du coup, j'ai passé plus de 2h35 sans m'emmerder (les 10 minutes de génériques sont chiantes comme un jour de pluie à Ostende, et y a rien après) . Les scènes d'actions sont sympas, les dialogues ineptes, le grand méchant, sans avoir le charisme du Joker, est plutôt impressionnant - sa voix surtout... Hélas, il va se faire expédier - dans tous les sens du terme - à la fin du flim comme une pauvre merde... pour se retrouver élevé au rang de simple sous-fifre. Foutus scénaristes. Coté réalisation, rien à dire, Nolan est un dieu même si l'on n'atteint pas la folie de Dark Knight ou Inception.

Marion Cotillard est encore une fois parfaite et elle nous livre une prestation remarquable, surtout à la fin, elle est vraiment poignante. Et en plus elle a des boobs énormes, qu'on ne peut entrevoir que lors de quelques plans furtifs mais oh combien marquants... Je rigole, c'est tout le contraire... sauf pour les boobs.


A défaut des boobs à Marion, une chouette affiche...
 

dimanche 26 août 2012

The Expendables 2

de Simon "Con Air" West avec Stallone, Statham, Li (pas plus de 5 minutes), Lundgren, Norris (parachuté n'importe comment dans le flim... deux fois), Willis, Schwarzie, Crews, Couture et JCvD dans le rôle du méchant de service. Ah oui, y a aussi un gonzesse. D'abord parce qu'il en faut une et ensuite car il fallait bien trouver un truc pour respecter les quotas quand Li se barre. Les plus attentifs remarqueront l'absence de Mickey Rourke...

Un méchant du nom de Vilain... Oui, je sais, c'est très con, un méchant qui s'appelle Vilain... Bref, ce vilain Vilain va voler 5 tonnes de plutonium. Pourquoi faire ? On ne sait pas vraiment. Heureusement les gentils sont là.

Comment dire... Le cahier des charges est rempli: il y a des punch lines à tout va, des gros pistolets, des grosses explosions, les impacts de balles font très mal - à ce titre on est beaucoup plus proche de John Rambo (le flim) que de Expendables (le un) où l'on mourrait relativement proprement - les scènes de combat sont rondement menées et coté scénar c'est de la nawakerie absolue d'un bout à l'autre. Bref, exactement ce que l'on est venu chercher... Enfin presque.

Faut bien reconnaitre qu'il y a un souci: le scénar. Dans le un il n'était pas bien épais, ici c'est encore pire. Tout au plus peut-on parler de prétexte pour enchaîner les scènes de baston. L'absence de scénar - vous savez le truc où il y a un peu de caractérisation, d'exposé des enjeux... - n'aide évidemment pas à ce que l'on s'inquiète pour les Héros ni que l'on craigne le vilain Vilain. En gros on s'en fout de ce qui peut arriver, ce n'est pas le drame prévisible à mort qui va arranger les affaires, et on attend la scène de baston suivante.

Bref, c'est sympa, mais pour le 3, ce serait bien de ne plus se reposer sur ses lauriers et de concocter une vraie histoire, si mince soit-elle.

Ah oui, bravo aux deux Madames ayant emmené leur fils/frère de 10 ans voir des centaines de morts, des membres coupés, pulvérisés et au moins une décapitation... Ah oui, et la scène de torture au début... J'allais l'oublier. Bravo.

Mangez ceci est... Mother fucker !

jeudi 23 août 2012

ATM

de David Brooks avec Alice Eve, Josh Peck, Brian Geraghty.

Une gonzesse et ses deux collègues, par une froide nuit d'hiver, vont se retrouver coincés dans un self-bank. Un zinzin avec un gros capuchon à fourrure ne leur veut pas que du bien.

Après la cabine téléphonique, et le rebord d'une fenêtre, voici la nouvelle incarnation du huis-clos extérieur: coincé dans un mister-cash. Le bilan peut se résumer à : meilleur que Man on a Ledge, mais moins bon que Phonebooth.

Il y a des trouvailles sympas (dont la fin), le lieu est original et la mise en place pas trop mal foutue. Hélas il y a quelques points noirs:
- Alors que le générique du début nous montre un zinzin qui semble prévoir le moindre détail avec une minutie maniaque, ce con va perdre un temps fou pour essayer d'ouvrir une bête porte, simplement car il n'a ni la clé, ni les outils nécessaires pour la forcer,
- Les trois protagonistes vont mettre plusieurs heures à appliquer LA solution pour essayer de s'en sortir... alors que tout le monde y pense depuis le début. Et quand je dis tout le monde, c'est le spectateur et les protagonistes: Et si on faisait ça ? Ah oui bonne idée !  Et ils ne le font pas,
- Certaines situations sont un peu trop tirées par les cheveux.

Bref, c'est sympa si on est pas trop regardant et relativement insupportable si on espérait un scénar un peu mieux ficelé.

mardi 21 août 2012

Safe House

de Daniel Espinosa avec Denzel Washingtown, Ryan Reynolds, Brendan Gleeson, Robert "Oh yeah !" Patrick...

Ryan s'emmerde ferme à son boulot... Boulot dont il ne peut parler à personne, même pas à sa meuf. L'arrivée de Denzel, poursuivi par des cohortes de barbouzes armés jusqu'aux dents et aux intentions belliqueuses, va chambouler sa petite vie rangée.

C'est sympa. Classique, mais sympa.

Je n'ai que peu de souvenirs de la forme... Mine de rien c'est bon signe. Ca signifie au moins que ce n'était pas un truc fait avec une caméra à l'épaule épileptique.

Le scénario n'est pas d'une originalité folle mais on peut se laisser prendre par l'histoire dès lors que l'on ne cherche pas la petite bête.

Il y a des scènes de baston, des gros pistolets et Robert "T 1000" Patrick ! Pour une fois qu'on le voit dans autre chose qu'une série b pourave, on ne va pas bouder son plaisir !!

lundi 20 août 2012

Battleship

de Peter Berg avec... on s'en fout, il y a Liaaaaaaaaaaaaaam dedans.

Parce ce qu'on leur a envoyé un message, des extraterrestres débarquent sur Terre. Ils n'ont pas que de bonnes intentions.

J'avais lu ou entendu je ne sais plus où et je ne pouvais pas y croire. Oui, ce flim est l'adaptation officielle du jeu "Touché - Coulé".

(je vous laisse 30 sec pour réfléchir à ce concept. Il faut bien ça pour se rendre compte de toute la portée d'un tel sujet: l'adaptation au cinéma du jeu de combat naval)

Z'allez me dire qu'il y a déjà eu des jeux vidéos ayant engendré une péloche. Il y a même eu des flims inspirés d'une attraction de parc à thème... Mais dans ces cas là, il y avait, à la base, une histoire, un scénario aussi mince soit-il... quelque chose sur lequel on pouvait s'appuyer pour développer le scénar du flim. Il faut donc ici saluer les scénaristes qui ont du pondre une histoire à partir de rien... mais en respectant le matériau de base. Fatalement ça donne un truc nawakesque au possible.

Si l'on fait fi de toute volonté de cohérence, si l'on accepte de mettre son néocortex en mode veille pendant plus de deux heures...ça passe. C'est prévisible à mort, formaté pour être vu par tout le monde à 20h30 - il y a clairement plein de gens qui meurent, mais il n'y a pas de cadavre. Le seul mort humain est anonyme, on ne verra même pas sa tête (elle est pourtant bien là, hein, on ne va pas décapiter un humain dans un flim tout public. Z'êtes fous ?) - les trucages sont efficaces, mais déjà vus (Transformers, au hasard)... Avec une bonne grosse dose de patriotisme...

La bonne grosse production US, sans talent, sans innovation, de plus de 2h, oubliée 5 secondes après la fin du générique.

Pas déplaisant. Totalement dispensable.

dimanche 19 août 2012

My Soul to Take

de Wes Craven avec... des gens, des jeunes, de vieux, des beaux, des laids... un peu de tout.

Un tueur zinzin se fait enfin avoir par la police. Le même jour, 7 gosses naissent à la clinique de la ville. Seize ans plus tard le zinzin est de retour pour faire la peau à ces 7 là, maintenant ados (bin ouais, c'est 16 ans plus tard... Suivez un peu quoi... merde).

Tourné en 2010, ce flim a eu toutes les peines du monde à se faire et a fini par se faire descendre par la critique. Echec cuisant au box-office ricain, il n'est pas passé partout au cinéma. Il existe en DVD et est sorti au cinoche cet été dans quelques pays. Rien d'autre à programmer ? On cherche à profiter du succès de Scream 4 pour refourguer une merde en douce ? Est-ce nul à ce point ? Surement pas.

Sans faire dans le gore atroce, Craven arrive à mettre quelques belles scènes de suspense en place. A ce titre, rien que les 10 premières minutes justifient à elles seules la vision du flim. Seul le final (retourné après les projo-test) est un peu fadasse. 

Bref, un bon flim de slasher à l'ancienne avec une fin un peu boarf mais qui mérite d'être vu par les aficionados du genre.

samedi 18 août 2012

Cabin in the Woods

de Drew Goddard (et Josh "Buffy, Firefly..." Whedon au scénar et à la seconde équipe) avec Kristen Connolly, Chris Hemsworth, Anna Hutchison, Fran Kranz, Miranda Starsky (naaaaaaan, je rigole), Jesses Williams, Richard Jenkins, Bradley Whitford, Amy Acker, Tim de Zarn, Brian White...

Un groupes de jeunes - une bonne chaudasse, son boyfriend sportif, un toxico, un black, une pucelle - vont passer un week-end dans une cabane au fond des bois. Évidemment, ils vont lire une vielle formule magique en latin et ainsi réveiller une famille de zinzins zombies sanguinaires. Pendant ce temps, Hadley et Sistterson s'occupent de la réalisation.

(nan je spoile rien, ce sont les 5 premières minutes. En passant: non la bande annonce ne spoile pas tant que ça, tout compte fait)

Ce flim, c'est le pied pour tous ceux s'étant intéressés, même un peu, aux flims d'horreur des années 80 et 90. Hyper référentiel - j'ai pas vérifié mais je parie que la façade de la cabane est la même que dans Evil Dead, la référence à Hell Raiser est à mourir de rire - et jouant avec les codes du genre, c'est un vrai bonheur. Les autres vont louper certains gags, évidemment, mais ça ne devrait pas être trop grave.

A coté de ça, le flim n'est pas vraiment gore - malgré une seconde partie plus saignante - ni vraiment transgressif - tout juste une paire de petits seins à l'air (oui, une paire de seins, c'est transgressif dans un flim ricain),et ça ne fait pas vraiment peur. Et si le flim est plutôt bien foutu, la fin est un peu... ok, c'est inattendu, mais un peu facile et pas loin d'être en totale opposition avec le Genre que le flim évoque avec beaucoup d'amour et de respect.

Déçu à force d'en attendre trop ? Peut-être, mais il faut reconnaitre que globalement, c'est très jouissif, même si c'est imparfait... Si seulement cela avait été mis en boite par Wes Craven...