mercredi 31 mai 2017

The Visit

de M. Night Shyamalan (non, cette fois non plus je ne fais pas de blague avec son nom) avec...bien heu... j'en connais pas un seul alors voilà je vais faire mon gros feignant et ne pas recopier une longue liste de noms car bon, je sais pas ki çai.

Deux jeunes ados vont passer quelques jours chez leurs grand-parents maternels. Depuis plusieurs années la mère des mouflets ne cause plus à ses parents. Elle espère, par ce séjour renouer avec eux. Oui, je sais c'est compliqué. En tout il y a 3 parents, 3 enfants, 2 grands-parents, 2 petits-enfants (ces ensembles ne sont pas disjoints) sur trois générations...Et je ne parle que de ceux qu'on voit à l'écran. Assez rapidement, ils - les mouflets, suivez un peu, punaise - vont sentir - et nous aussi en passant - que quelque chose ne va pas. Mais alors là, pas-du-tout !

Comme je disais en parlant de Split, je... Oh et puis allez voir la fiche de Split...

Donc, M. il est revenu à des trucs moins friqués, moins ambitieux sur le papier, mais plus intéressants. Ce retour s'est amorcé avec ce flim, The Visit (une page qui se lie elle-même, de quoi perdre un bot google à jamais. Mouhahahahahaha !): décor (quasi) unique, peu de protagonistes, pas d'effets numériques... Un truc à l'ancienne.

Soyons clair, ce n'est pas original, c'est prévisible et ça ne renouvelle pas le genre. Par contre, c'est bien fait et efficace. M. il est doué pour jouer avec les nerfs des gens, juste en filmant un couloir dans la pénombre ou une vieille qui joue à cache-cache. 

Ca ne vaut pas Split mais ça se laisse regarder sans déplaisir.

mardi 30 mai 2017

Logan

de James Mangold avec Hugh Jackman, Patrick Stewart, Dafnee Keen...

Y a plus de X-Men. La plupart des mutants ont disparu. Il reste Wolfie et Xavier. Logan conduit une limo. Xavier n'est pas vraiment en grande forme et prend des médoc histoire de calmer son esprit. Ils vont croiser le chemin de Laura, une jeune mutante à la Wolverine. Bien entendu, ces trois-là vont se faire courser par des vilains-pas-beaux qui ne leur veulent pas que du bien.

Si comme moi vous vous demandez comment raccrocher ce flim à ceux déjà existants, arrêtez. Que ce soit dans le fond ou la forme, il n'y a pas grand chose de commun avec les précédents flims X-Men, ni mêmes avec les très mauvais spin-of consacrés à Wolverine.

C'est surtout sur la forme que le flim prend ses distances avec le reste de la prod X-Men. Probablement alléchés par les brouettes de biftons engrangées par Deadpool, les producteurs ont dû dire au Réal "Vas-y petit gars, fait nous un flim r-rated".

Alors le réal, il y va, façon John Rambo: ça dit des fuck, ça tue très salement. On se lâche. Wolverine se déchaînait parfois dans les X-Men plus récents, mais jamais autant de sang ni de tripes n'avaient été déversés... et quelque part, c'est ce qui me gêne.

Autant Deadpool me paraissait honnête dans sa démarche et ses choix artistiques, autant j'ai l'impression d'une démarche purement mercantile, à la limite du putassier, pour ce flim-ci. Idem si l'on compare à Kick Ass, qui lui aussi présentait une gamine tueuse d'affreux par paquet de 12, sans que l'on sente le poids des gars du marketing sur chaque scène. Possible que cette impression soit due, non pas à la violence de ce flim ci, mais à l'absence de violence des prod antérieures. Plus de 15 ans d'X-Men frileux, ça forge des mauvaises habitudes chez le spectateur.

Sinon, en résumé, je ne me suis pas ennuyé, l'histoire est bien foutue, les scènes d'action dépotent bien...  C'est déjà pas mal en fait.

samedi 20 mai 2017

The Fate of the Furious

de F. Gary Gray (un type tout en nuances), avec les mêmes que d'habitude plus Charlize Theron.

Dom y pense se la couler douce avec sa gonzesse à Cuba. Y gagne une course en roulant à donf à bord d'une épave dans les rues bondées en étant applaudi par plein de jeunes tous trop beaux et habillés de maillots trop petits pour la (bonne, ouais bonne) moitié d'entre eux,  va chercher des petits pains au choco. La belle vie quoi, Fast & Furious Way of Life... bardaf c'est l'embardée.

La série de F&F a toujours été inégale en terme de qualité (check 56, et 7). Celui ci, sans atteindre le niveau du 5, est plutôt dans la moyenne haute. Les scènes d'action sont tout autant improbables que réjouissantes et compensent largement un scénario  basique qui n'essaye même plus de cacher ses incohérences ou de colmater ses brèches. Du F&F donc.

Il y a quand même un truc gênant. C'est Vin. Ca se sentait déjà dans le dernier xXx, ici c'est carrément flagrant. Je ne sais  pas, peut-être qu'il est obligé contractuellement et que ça le constipe, mais punaise, la tronche ! Il suffit que The Rock et Statham arrivent à l'écran pour que Vin cesse d'exister. Pire, ce sont eux qui ont les meilleurs scènes d'action et les meilleures punch-line. Même Kurt Russel arrive à avoir une meilleure présence à l'écran que Vin. Vin lui, il conduit sa voiture, essaye d'avoir un regard perçant et... c'est tout j'crois, m'souviens pas du reste. C'est bien simple, s'il n'était pas présent dans le prochain opus - oui, il y en aura encore au moins un - ça ne m'étonnerait pas, et il ne manquerait probablement à personne.

A réserver aux fans hardcore quoi qu'il en soit, parce que bon, c'est quand même un peu de la merde, réjouissante, certes, mais c'est du caca, faut pas se leurrer.

lundi 8 mai 2017

Dressed to Kill

de Brian De Palma avec Angie "Je ne l'aime vraiment pas" Dickinson, Michael Caine, Nancy Allen, Keith "3 ans plus tard je serai le zinzin dans Christine de Carpenter" Gordon...

Kate Milller ne vit pas un mariage heureux. Son mari ne la satisfait pas, elle fantasme grave et en parle à son psy. Quand elle va se faire salement dézinguer dans un ascenseur, son ado de fils va rapidement comprendre que le coupable se trouve parmi les autres clients du bon docteur.

Je n'aime pas Angie Dickinson, je ne sais pas pourquoi mais c'est ainsi. Même la doublure nichon du début du flim n'arrive pas à me la rendre sympa (pour savoir ce qu'est une doublure nichon, regardez Body Double, aussi de De Palma, tout est expliqué). Heureusement, Brian nous la joue à la façon de Hitchkock dans Psychose: elle meurt après 30 minutes. Vu la manière, je pense que Brian ne l'aimait pas non plus.

Nettement moins foutrak scénaristiquement que Blow Out mais bien marqué par les années 70-80:  on prend bien son temps pour installer l'histoire, certaines scènes sont d'une longueur quasi insupportable (la scène dans le musée), un didactisme jusqu’au-boutiste qui doit faire chaud au petit cœur de Steven Spielberg...  Heureusement, il y avait aussi du bon au début des années 80: des actrices pas farouches et des réal prêts à les montrer. Merci Nancy. Merci Brian.

Coté réalisation c'est la fête. La scène du métro est excellemment montée, la scène finale est grandiose... Par contre, pas de plan idiots, un seul split-screen, mais une multitude de scènes voyeuristes et surtout une fascination incroyable pour les rasoirs. Ils brillent comme jamais.

Du bon De Palma, pas parfait, marqué par les années 80. J'aime bien.