mardi 25 mars 2014

Knights of Badassdom

de Joe Lynch avec Peter Dinklage, Sean Cook, Ryan Kwanten...

Lors d'un live, un magicien va invoquer involontairement une vraie succube. A table !

Ce flim est resté longtemps rangé sur une étagère avant d'être enfin diffusé. Après l'avoir vu, je me demande s'il n'aurait pas du y rester sur l'étagère.

Ok, ça démarre pas mal : la mise en place des personnages est efficace, il y a de l'humour bien geek, on se moque un peu des amateurs de live (ce qui n'est pas difficile), mais la première demi-heure passée, tout ça tourne rapidement en rond,  et de sérieux problèmes de rythmes apparaissent.

Il est probable que le (re)montage du film y soit pour quelque chose car il est assez évident que des scènes bien gores et l'un ou l'autre plans nichons ont été coupés, mais même du coté de l'histoire, ce n'est vraiment pas terrible. La moitié du flim se limitant à des rencontres fortuites et mortelles entre la succube et ses victimes, pendant que les héros courent à un peu partout dans les bois sans que l'on sache trop pourquoi. Vu que ce n'est ni gore, ni sexy... c'est chiant.

Le monstre final et le dénouement finissent d'enfoncer le clou. Je ne sais pas ce qui est le plus ridicule: la bête en latex ou la formule magique... mais punaise, que c'est mauvais.

Cela aurait pu être une sorte d'Evil Dead 2 moderne - à la fois gore, fun et sexy- c'est juste un navet sans intérêt.

dimanche 2 mars 2014

Odd Thomas

de Stephen Sommers avec Anton Yelchin, Addisson Timlin, Leonor Varela, encore plein d'autres que je ne connais pas et... Willem Dafoe !

Thomas voit les morts, mais pas seulement. Il sent que quelque chose de terrible va arriver dans son bled tranquille. Il ne se trompe pas.

Après être passé de séries B ultra décontractées sans trop de tune - Deep Rising, The Mummy - mais qui ont engrangé des montagnes de flouse, à des séries B  moins décontractées mais bourrées de fric - Van Helsing, G.I. Joe (le un, un chef-d’œuvre)  qui, en gros, ont également amassé des brouettes de biftons, ce bon Stephen est de retour avec une production nettement plus modeste.

Plein de trucs dans ce film m'ont fait penser à Frighteners: le personnage principal et son pouvoir évidemment, mais également le look des spectateurs ainsi que l'ambiance générale du flim. Ceci dit, ce n'est jamais du plagia, ni  un hommage appuyé, juste de plaisantes similitudes.

En 100 minutes, on a droit à une bonne histoire, avec une bonne tension qui monte crescendo et bien entendu quelques scènes légèrement gores - Sommers adore ça, on le sait depuis longtemps. Pas le flim du siècle mais de quoi passer une bonne soirée.