mercredi 31 août 2011

Avatar

de James "je fais tous les 10 ans le flim le plus cher du moooooooooonde" Cameron avec...heu... Sigourney Weaver ça c'est sur et... ah oui, le frère de Phoebe et machin là... Ana Lucia.

Des marines vont casser la gueule à de méchants aliens tout bleus - aucune parentée avérée avec les schtroumpf - car ils veulent exploiter les ressources de la zolie planète et même que les alien sont pas d'ac. Heuresement Dian Fossey est là pour essayer d'arranger les bidons. 

Ok, je rigole, mais je ne me suis pas emmerdé en regardant le film, malgré ses 2h40.  Sarge (le chef des méchants militaire) est terrible et tout le matos à la Aliens m'a bien fait marrer tout en crédibilisant le monde de façon presque inconsciente - si on a vu et apprécié Aliens évidemment. 

En plus de ça, il y a de l'action, des grosses nexplosions, des aliens qui tchollent... C cool. 

mardi 30 août 2011

Sucker Punch

de Zak Snyder avec des Poupousses qu'on veut nous faire croire juste pubères, Scott Glenn, des inconnus... probablement vus dans des séries que j'ai pas vues.

Machin qui tue accidentellement sa soeur alors qu'elle voulait en fait tuer son beau père voulant se consoler de son récent veuvage en se tapant la cadette de sa femme morte, se retrouve chez les dingues, 4 jours avant de se faire lobotomiser. En route pour le trip sous acide vers la liberté.

Si un film avec des minettes, des samouraïs géants armés de mini-gun façon Coooooooooooooooontaaaaaaaaaaaaact, des dragons, des orcs, des zombies nazis, des robots kung-fu faisant de la fight dans un train transportant un bombe à neutrons de ouatmille kilo tonnes, le tout dans un cabaret fantasmé style années 20 qui est en réalité un asile pour minettes homicides dirigé par un infirmier chef nabot et sadique, et une médecin à l'accent allemand est votre truc, foncez. Sinon...bin... heu... faut au moins ne pas avoir peur de voir le film le plus foutrak-nawakesque du monde. 

Perso j'ai trouvé que la mise en place était bien trop longue, que les scènes de baston sont sans suspens ou presque et que, à force de nous balancer des climax très régulièrement, la dernière scène de fight nous laisse vachement sur notre faim genre Eh ho, il va y avoir une grosse baston de ouf là, non ? Non !? Merde  !

Sinon, je vous rassure, c'est toujours aussi poseur, sans humour, sans recul, prétentieux, creux  et au look déjà ultra-ringard façon waw, le beau camion que 300,

Dernier mauvais point, probablement le pire de tous: il n'y a pas Liam Neeson dedans.

lundi 29 août 2011

Scream 4

de Wes Craven avec des djeunz et les survivants principaux des 3 premiers Scream (Campbell, Arquette, Ex Arquette Cox)...

Sydney Prescott revient dans sa ville natale pour faire la promo de son bouquin Out of Darkness. Evidemment, un zinzin va remettre le masque et sortir son grand couteau.

Ce n'est ni un remake, ni  un reboot, mais une vrai suite. Il n'est pas spécialement nécessaire  d'avoir revu les 3 épisodes précédents pour suivre celui-ci. Revoir le un, par contre, permet de mieux savourer certaines scènes où Craven nous la rejoue... mais en changeant ce qui n'allait pas dans le 1er.

Craven s'amuse visiblement à jouer avec les codes du genre pour mieux les prendre à contre-pied... mais pas toujours ^^ Au passage il règle quelques comptes avec les tortures porn au détour de dialogues franchement comiques.

Les 10 premières minutes (pré-générique) sont...hahaha...Il faut les voir.

Un vrai bon slasher à l'ancienne avec ce qu'il faut de victimes idiotes et de grands couteaux sans oublier des personnages vraiment caractérisés. C'est d'ailleurs ça qui est très fort, on a vraiment l'impression de revoir les mêmes personnages 10 ans après.

vendredi 26 août 2011

Fast Five - Fast & Furious 5


de Justin Lin avec Vin Diesel, Paul Walker... des acteurs des épisodes précédents et... et... Nan, pas Jason Tatane et nan pas Liam Neeson...mieux que ces deux là réunis: Dwayne "The Rock" Johnson !

Nos deux héros - appelons les Abbott et Costello - vont se faire baiser durant l'attaque d'un train convoyant des bagnoles dont l'une contient un truc hyper important (vous suivez ?). Durant l'opération, trois agents fédéraux américains vont se faire tuer. Du coup Abbott et Costello vont se faire courser par The Rock et sa clique. Du coup Abbott et Costello n'ont plus d'autre choix que de monter une super équipe (avec les acteurs des épisodes précédents), afin de se venger du sale méchant qui les à foutu dans ce pétrin.

J'ai vu le 1 - repompe carbone éhontée du Point Break de Kathryn Bigelow - et j'ai eu un mot de ma maman pour échapper à 2 Fast 2 Furious et Tokyo Drift. Je suis donc peu connaisseur de la mythologie F&F. J'ai cru comprendre qu'il fallait des grosses bagnoles et des poupousses en slip de bain filmées ras du cul... de ce coté là, je pense que F&F5 remplis son quota de figures imposées,  un peu aux forceps il est vrai. Pour le reste...

C'est totalement décérébré, narrativement un peu bancal mais:
- les scènes d'actions sont aussi spectaculaires que ridicules (et elles sont *très* ridicules, la dernière dépassant nos espérances les plus folles au nawakomètre),
- on ne s'emmerde pas une seule seconde (sur plus de 2h),
- il y a des gunfight improbables mais nerveux dans les favella,
- il y a des scènes de baston à l'ancienne, sans bullet time ni effet matrix,
- le flim n'est pas sur-découpé et reste donc lisible même pour les plus de 30 ans.

En fait, on ne peut faire que deux reproches à ce flim:
- la volonté de rester dans le carcan d'une classification PG-13 (pas de sang ni d'insulte ou presque, pas de cul, vive la famille...)
- The Rock ne fait pas de catch (sauf lors d'un bond magnifique, coude en avant...c'est beau !)

Vivement F&F6 !

mardi 23 août 2011

The Mechanic

de Simon "Con Air" West avec Jason Tatane, Ben "Génial comme toujours" Foster, Donald "Je suis le papa de Jack Bauer" Sutherland.

Jason est un tueur hyper efficace, implacable et sans état d'âme. Il reçoit ses contrats de la part de son vieil amis Donald. Un jour, il reçoit l'ordre de tuer Donald. Il le fait. Il est alors contacté par Ben, le fils de Donald qui voudrait bien savoir quels sont les salauds qui sont responsables de la mort de son paternel. Aie, aie, aie.

Avec une opiniâtreté qui ne peut que forcer l'admiration, je continue mon exploration de l'oeuvre de Jason Tatane, ici dans le remake d'un film de 1972 réalisé par Michael Winner avec Charles Bronson et Jan Michael Vincent (F34R !). 

N'ayant pas de souvenir de l'original - que j'ai du certainement voir sur RTL du temps où cette chaîne ne s'appelait pas encore "RTL-TVi" - je ne vais pas pouvoir jouer le jeu de la comparaison... D'autant plus que je n'ai qu'un vague souvenir global du flim que j'ai pourtant vu il y a moins d'un mois ;) Mais je sais que je ne me suis pas ennuyé en le voyant.

Dans les grandes lignes c'est mieux foutu et moins nase qu'un paquet d'autres flims avec Jason Tatane. J'y vois plusieurs raisons: il y a un vrai scénario, de vrais personnages, et des acteurs impeccables, Ben Foster en tête. Seul le commendataire (le boss de Donald) n'est pas à la hauteur, mais vu la non importance de son rôle ça importe peu.

Amateur de Jason Tatane, ou de Ben Foster, précipitez vous, c'est du bon.

vendredi 5 août 2011

Paul

de J'ai la flemme de chercher avec Simon Pegg, NIck Frost... la voix de Seth Rogen ainsi que d'autres acteurs et actrice (oui, sans "s") tous supers.

Abott et Costello, deux nerds anglais venant à la Sci-fi Con aux USA, tombent sur Paul lors d'un trip les menant de l'area 51 à la Black Mail Box. Paul s'est échappé et veut rentrer chez lui. L'agent Zoil - commandité par The Big Guy (ZE surprise du flim, il ne faut pas aller sur IMDB pour le voir) - ne l'entend pas de cette oreille.

C'est drole, con, idiot, drole, avec un vrai scénar, de l'humour con, pas gore du tout...et très con... mais bourré de références - justifiées habilement - à plein de films de SF. Ca se fout ouvertement de plusieurs travers des USA avérés ou imaginaires comme les Fédéraux idiots, les bigots extrêmes, les red-neck gays mais homophobes...

J'ai souris plusieurs fois, et j'ai même ris tout seul. Très très sympa.

Ms.45

de Abel Ferrara avec...Heu... des acteurs surement connus dans les années 80 mais mort du sida depuis (ceci est une private joke de mauvais gout, si vous avez été choqués j'en suis bien désolé... quoi que... non...).

Une couturière muette, surement une bonne biaiseuse (ouai, avec un "i" avant le "a": http://bit.ly/roKTeQ ), se fait violer deux fois en une seule journée. Elle zingue le second agresseur à coup de fer à repasser. Il avait un colt 45. Ca va chier pour les machos.

Voilà un super flim de vigilante à la sauce année 80 avec coiffures improbables, musique à deux doigts et tout ce que les années 80 avaient d'insupportable. 


En gros c'est inregardable sauf si:
- vous avez un gout encyclopédique pour les flims de vigilante,
- vous pensez sérieusement que Tarantino a fait un flim lutant pour la cause féminine en tournant cette purge qu'est Le boulevard de la mort,
- les Soeurs de Bataille de W40K vous branchent sévère.

A noter qu'à cette époque (1981), les arabes symbolisaient déjà le cauchemar des wasp US...

mercredi 3 août 2011

Predators

de Natal Machin (non, pas Yvan), avec Adrian Broddy, Machette, Gabriel Fishburn... 

Plusieurs personnages d'origines diverses mais chacun professionnel dans sa branche  se retrouvent, sans savoir comment ni pourquoi,  au milieu de la forêt vierge. Que la chasse commence !

Le flim réussi plusieurs exploits en 1h40: le scénario est encore plus mince que pour Predator (le "1") - oui, c'est possible de faire encore plus mince - et il est nettement meilleur que les deux AvP réunis. 

Il y a quelques repompes / hommages au premier (et au 2 qui était déjà un pompage du 1) assez évidents mais cela reste suffisamment respectueux pour que l'on ne crie pas au plagia.

En fan intégriste de la série celui ci est tout à fait respectable. Dispensable, mais plaisant. Décérébré, passablement prévisible mais pas ennuyeux. Un Predators 2 ne serait pas surprenant et c'est tant mieux. Le blu-ray a sa place dans ma collection ;)

Red Riding Hood

de... une gonzesse avec... des acteurs pour djeunz et Gary Oldman qui insuffle un double effet Kisscool: ça crédibilise le projet et il gagne de la tune pour refaire le carrelage de sa cuisine.

Une ch'tit village est la victime du retour d'un loup garou après 20 ans peinard (Un peu comme dans Wolf Man donc... mais pourquoi reviennent-ils après 20 ans d'absence ? Il y a surement eu un colloque de loups garous quelque part et la fête s'est un poil éternisée). Un envoyé de l'église spécialiste du sujet, Gary Oldman, arrive pour régler le problème.

Des acteurs splendides, un scénar splendide, une réalisation magistralement splendide, le tout servi par des trucages éblouissants de splenditude. Mention spécial aux splendides décors qui sont au moins aussi biens que ceux de Adventure Land de Disney Land Paris. Si Twilight ou I'm number 4 sont pour vous splendides, alors foncez, sinon, fuyez à toutes jambes et tapez vous Company of Wolves de Neil Jordan qui est, lui, une vraie adaptation adulte de l'histoire du petit chaperon rouge.

Ouais, elle est à poil.

Note: j'ai tenu 35 minutes, j'ai vu l'heure restante de ci, de là en 20 minutes. C'est la pire bouse que j'ai vue depuis des lustres. Tout y est atrocement ringard, ampoulé, convenu, idiot, gnangnan, incohérent... Dramatiquement sérieux et sans aucun recul salvateur.

De la m-e-r-d-e.

mardi 2 août 2011

Blitz

de Eliott "?" Lester avec Jason Tatane, Paddy "putain c'est le mec de Dead Man's Shoes" Considine, Aiden "je vous fais Sid Vicious quand vous voulez" Gillen...

Une petite frappe zingue des flics. Pourquoi ? Parce qu'il est véner. Pourquoi ? Bin... heu... Parce que !

Premiers bons points: ce n'est ni une production Europa Corp, ni réalisé par un des potes de, ni basé sur une idée originale de Bul Caisson. A part ça... Heu... C'est déjà pas mal en fait.

Ca démarre un peu comme un Dirty Harry version 2012, avec Jason Tatane en flic violant n'aimant pas les sauvageons. Intervient alors un tueur de flic, froid, malin, efficace et... Bardaf, c'est l'embardée.

Plutôt que de ce concentrer sur cette histoire, une série d'intrigues parallèles se mettent en place - dont la principale avec une flic marquée par la vie mais qui a un grand cœur et qui aime protéger les petites frappes qui n'ont pas un eu de chance mais ont un bon fond quand même - et on s'en contre fout de ces intrigues parallèles.

Le film oscille donc sans cesse entre réalisme sociale (un peu) et nawakerie avec Jason Tatane, sans jamais assumer vraiment l'un ou l'autre point. Vu que les motivations du méchant sont plus que minces et que sa tête à la Sid Vicious fini par être fatiguante et peu crédible, il faut s'accrocher pour arriver au bout de l'1h37 et de sa fin prévisible.

Ce n'est pas mauvais en soi, Paddy Considine est simplement parfait, Jason Tatane nous fait encore son numéro... mais la mayonnaise ne prend pas.

Autant se refaire un bon petit Dirty Harry, en plus de la musique Lalo Schifrin qui est géniale il y a un vrai scénario qui ne se disperse pas inutilement. Et si c'est pour sa taper un flim avec Jason Tatane, autant se diriger vers Death Race - de la vraie nawakerie totale mais terriblement efficace.