vendredi 29 juillet 2011

Troll Hunter (Trolljegeren en norvégien d'origine)

de Björn vön Knütsën avec Bjorn, Knut, Bjorn, Knuta et Bjorn.

Des étudiants réalisent un reportage sur ce qu'ils pensent être un simple braconnier chassant l'ours. Il s'avère assez rapidement que le bonhomme s'occupe d'un tout autre gibier.

A la manière de Blair Witch Project (mais nettement moins merdique) ou de Cloverfield (avec nettement moins de fric et plus d'idées) le film présente un montage brut des vidéos tournées par les étudiants pour leur reportage. Les disques durs contenant ces vidéos sont arrivées par la poste. Aucun autre détail n'est connu.

Franchement, ça vaut la peine. C'est nettement plus rythmé que Blair Witch  (et donc largement moins chiant) et nettement moins conventionnel dans le fond que Cloverfield (remake bâtard de Godzilla de Emmerich, qui était déjà bien nase). Non seulement les trucages sont globalement très convaincants mais en plus les paysages sont superbes. Cerise sur le gâteau, les acteurs sont parfaitement dans le ton. Tout au plus manque-t-il un peu de surprise chez les personnages. Personne ne semble vraiment s'étonner que les trolls existent bel et bien.

La réplique drôle du flim (en anglais dans la vo):
In Poland we ask not, we do. Why problem make when make when you no problem have you don't want to make ?

lundi 25 juillet 2011

Drive Angry 3D (pas en 3D)

de Patrick "j'ai monté Scream 1,2 et 3" Lussier avec Nicolas "Aie aie aie" Cage, William "Je ne suis pas Christian Bale" Fitchtner, Billy "qui ça ?" Burke, Amber "j'ai joué dans The Joneses" Heard.

John Milton (Cage...hum hum) course un zinzin satanisss (Burke) qui veut zinguer ça petite fille de 3 mois, tout en se faisant courser à son tour par The Accountant (Fichtner). Milton est aidé par Piper (Heard).

Un flim avec une Dodge Super Charger, même noire, ne peut pas être un mauvais flim (sauf s'il est réalisé par Tarentino). On a donc droit à une sorte de croisement improbable entre Ghost Rider, Terminator (certaines références sont *très* appuyées) et Shoot'Em Up (pour la scène de baise avec gun fight). Le tout à la sauce exploitation

Y a un peu de gore, des nichons, des gun fight improbables et des tas de trucs qui sont là pour nous donner envie de voir une suite... qui n'arrivera probablement jamais, le flim ayant couté $50M et rapporté $10M aux USA. Cons de ricains, z'ont rien compris au cinéma fun.

C'est ultra b (Nu Image oblige), mais totalement décomplexé. Ca fait plaisir de voir Cage dans autre chose qu'une bouse infecte PG-13. 

Tout à fait recommandable pour passer une soirée décontractée, avec un peu de booze ;)

dimanche 24 juillet 2011

The Wolfman

de Joe Johnston avec Benicio Del Toro, Emily Blunt, Anthony "Mais arrête de la jouer façon Hannibal" Hopkins, Hugo Weaving...

Un acteur de théâtre à succès, Benicio - qu'on a déjà vu plus sexy - retourne à la maison familiale afin d'enquêter sur la disparition mystérieuse de son frère. Il va se faire à moitié bouffer par un loup-garou. Malédiction !

Remake de The Wolf Man avec Lon Chaney JR - notez le subtil changement dans le titre, tant d'ingéniosité laisse pantois - cette version 2010 comporte quelques bonnes idées. Ainsi l'action se déroule à la fin du 19eme siècle en Angleterre: décors superbes, costumes splendides.. Le film nous gratifie d'une ambiance gothique à souhait. L'autre bonne idée est de conserver l'aspect du loup garou tel qu'il était la film de 1941. On est très loin de American Werewolf in London. De plus, même si les trucages informatiques sont présents, il ne sont ni envahissants ni ridicules. Bref, sur la forme c'est vraiment nickel (hormis le recours trop fréquent aux "machins qui surgissent dans le champ avec la musique qui fait boum" et aux cauchemars gigognes).

A coté de ça, hélas, il y a aussi le fond... et là, on le touche. Niveau scénar... comment dire... disons que le seul casting spoil toute surprise. La bonne idée aurait été de prendre le spectateur à contre-pied: Aaaaaaaah ha, vous pensiez que Hannibal était le méchant. Perdu ! Hélas, le scénariste - celui de Seven pourtant - n'a pas eu cette bonne idée. On se dit alors que comme dans Colombo, l’intérêt du flim va être ailleurs, qu'il va y avoir certaines subtilités, des audaces scénaristiques.... Encore perdu. C'est donc convenu et prévisible mais également incohérent. Il y a bien l'une ou l'autre explications quant aux motivations du méchant, mais elles ne tiennent pas la route.

Dans la seconde moitié du métrage, Hugo Weaving débarque... Une bonne idée ? Oui, car il est toujours aussi bon. Non, car son personnage - totalement hors propos - ne sert à *rien*.

Bref, un film plein de bonnes idées... mais aussi trop plein de mauvaises idées.

Jonah Hex

de Jimmy "Horton" Hayward avec Josh "Qui ça ?" Brolin, John "Je dois payer ma nouvelle piscine" Malkovich, Megan "mega bonne" Fox...

Pour un flim de super héros à la sauce western qui ne dure que 1h13 hors générique ça se laisse regarder. C'est totalement sans humour... mais un tel degré de... premier degré ne peut que laisser admiratif (sauf dans les films de Luc B.). Car même si le film est d'un sérieux indécrottable, il ne prend jamais le spectateur pour un con et n'est jamais prétentieux (contrairement aux prod de Bulle Caisson).

Du grand nawak, expédié en 73 minutes. Je préfère ça à 3 flims de 3h30 sur des gnomes qui sauvent le monde (oui, c'est sans rapport et totalement gratuit).

Amis du cinéma décérébré, régalez-vous !!

mercredi 20 juillet 2011

Far Cry

de Uwe Bole (Bolle ? Bowl ? Beauwl ?... En fait on s'en fout). Y a plein d'inconnus et d'acteurs de série b, tous ayant réussi à passer un casting extrêmement sévère, dont le critère principal était: Soyez le moins charismatiques possible.

C'est la pire bouse que j'ai vue depuis longtemps même en réglant l'Apréciateur sur film de série b tiré d'un jeu vidéo, donc il ne faut pas en attendre grand chose et il faut débrancher le cerveau dès les premières secondes.

A coté de Far Cry, Doom est un pur chef d’œuvre - et pas uniquement car The Rock y fait du catch. Ici, dans Far Cry donc,  il n'y a rien à sauver: ni le scénar, ni les scènes d'action, ni les acteurs et surtout pas la réalisation, une vrai catastrophe d'un bout à l'autre. 

Le seul exploit, pour  ce film d'action, est d'arriver à être chiant alors qu'il ne fait que 1h34. Bravo.


mardi 19 juillet 2011

Source Code

de Ducan "Moon" Jones avec Jake Gyllenhaal, Michelle Monaghan et d'autres.

Grâce à un système révolutionnaire appelé Source Code - dont on ne nous dira pas grand chose d'autre ou presque - Colter Stevens (Jake Brol) revit à volonté les 8 dernières minutes ayant précédé un attentat. Son but est d'intentifier les terrorisss responsables de ce merdier afin d'empêcher un autre attentat.

Ce n'est pas spoiler le film que de dire qu'il s'agit d'un thriller à la sauce Un jour sans fin (sans marmotte)... sauf que c'est nettement moins fin. Pas que le scénario manque des trucs et bidules bien ficelés qui font que le spectateur les remarquant se sent intelligent, mais il est nettement moins juqu'au boutiste.

En fait le gros souci du scénar est qu'il essaye de rationaliser la cause et le moyen de la répétition... sauf que ça ne tient pas si l'on y réfléchit plus de 10 sec. En mettant ce problème à part, il reste un thriller un poil foutage de gueule vu que l'affaire est réglée en 75 minutes sur les 95 du flim. Les 20 dernières étant consacrées à la résolution d'un problème annexe... annexe dans un thriller en tout cas.

On ne peut pas dire que l'on s'ennuie, y a des trucs sympas, les acteurs et personnages sont ok, mais l'un dans l'autre c'est dispensable.


lundi 18 juillet 2011

Never Let Me Go

de Mark Romanek avec ... heu... Charlotte Rampling, et plein d'autres acteurs et actrices, tous excellents.

Bien que le fond de l'histoire soit révélé un peu plus de 20 minutes après le début du film, qui dure moins d'1h45, je ne vais rien en dire. C'est original, intéressant, à la limite du fantastique, sans l'être vraiment...

Romanek avait déjà réalisé One Hour Photo avec Robin Williams. Un film qui mettait mal à l'aise. Ici c'est pareil... en pire. Rien de ce qui est montré n'est horrible. Il n'y a aucun effet spécial spectaculaire, pas l'ombre d'une scène choc... Et pourtant, c'est atroce. Un peu comme Truman Show était atroce.

Ce film réussi avec quasi rien, là où Michael Bay avait complètement raté son coup avec pourtant plein de fric et de fx spectaculaires.

A voir !

Husk

de Truc Machin avec Bidule Chose, Truc Chose, Bidule Machin et Bidule Truc.

Des jeunes ont un accident de voiture. Ils sont dans un champ de maïs, il y a une maison délabrée et un zinzin déguisé en épouvantail.

Ca dure 1h22, et si ça commence bien et vite, le scénario sombre rapidement dans le n'importe quoi. Peu importe que ce soit crédible si c'est cohérent. Ici ce n'est même pas cohérent. 

Le flim hésite en permanence entre l'ambiance lourde reposant plus sur le suggéré que le démonstratif - un truc pas difficile à faire dès lors que l'horizon se trouve à moins d'un mètre de la caméra - et le crade à la mode - des clous enfoncés dans les doigts. Du coup, il rate ses deux cibles.

On fini assez rapidement de craindre d'avoir peur et ce n'est pas assez con pour que ce soit rigolo. Bref, vaut mieux se repasser Wrong Turn que ce truc ci. 


samedi 16 juillet 2011

Rare Export: A Christmas Tale

de Bjorn le Vikking avec Bjorn, Bjorn, Bjorn et Bjorna (et encore, pas sur). Un film franco-finlando-suédo-norvégien.

Quelques jours avant Noel, des gars qui font un trou dans une grande montagne quelque part là où tout le monde s'appelle Bjorn, trouve un truc. Ils sont super contents car justement ils le cherchaient.

1. Ce n'est pas un compte de Noël, ou alors les Norvégiens, Suédois et Finlandais sont encore plus barrés que ce que je ne le pense déjà,
2. Il vaut mieux ne rien savoir du flim avant de le voir. Je dirais seulement que ça vaut la peine d'être vu... mais que la fin est......... waouuuuuuu,
3. Les Norvégiens, Suédois et Finlandais sont encore plus barrés que ce que je ne le pense déjà,
4. La fin est waouuuu.

Donc voilà, si un film nordique un peu barré ne vous fait pas peur, Rare Export est fait pour vous.


vendredi 15 juillet 2011

Nikita

de Luc Besson avec Anne Parillaud, Tchèky Karyo, Jean-Hugues Anglade...

L'histoire d'une rebelle de la société enrôlée de force par... en fait on ne sait pas, mais ce sont des officiels français... pour faire des missions allant de "livrer du café" à "zinguer des gens en public".

Je ne l'avais pas revu depuis des années, j'en avais un très mauvais souvenir. Tombant dessus au hasard d'un zapping ce mardi soir, je me suis dit que ça ne pouvait pas être si mauvais que dans mon souvenir. En effet, je dois le reconnaître, je me suis trompé. C'est encore bien pire.

Nikita est le résumé, le condensé, le digest de l'œuvre, pardon, du massacre cinématographique de Besson: charactérisation quasi inexistante, prétentieux, putassier, usant des larges focales que ça en donne mal à la tête, jeu d'acteur - d'actrice surtout - à ce point nase et ridicule qu'on pourrait en rire si ce n'était à ce point pathétique... Et puis surtout un scénario - écrit par le Maître himself - complètement con et incohérent. De base déjà, l'idée de prendre une toxico pour en faire une super tueuse est complètement stupide - investir plusieurs années de formation dans une gonzesse sociopathe qui peut péter un câble à tout moment est de la plus haute crédibilité - mais quand on la voit tanner des mecs qui font au moins deux fois son poids alors qu'elle a la même masse musculaire qu'un sandwich jambon-beurre de relais d'autoroute, là on touche le fond. N'est pas Sarah Connor / Linda Hamilton qui veut. Le clou étant surement toutes les scènes avec Victor, d'une nawakerie ultime.


Sarah Connor
Tout cela ne serait pas bien grave si c'était filmé avec un certain recul, mais tout est dramatiquement ancré dans le 1er degré. Il y a bien quelques répliques drôles ("Vous avez déjà tiré avant ?" - "Jamais sur des cibles en carton"), mais l'ensemble du film est dénué de second degré. Tout y est très, très, trop sérieux. Ca et l'absence quasi totale du charactérisation provoquent chez moi un désintérêt total pour les différents protagonistes. Le seul personnage qui a un peu provoqué d’empathie chez moi est Steyr Aug mais il n’apparaît hélas que dans une scène... et ne dit pas grand chose ^^