lundi 28 janvier 2013

The Last Stand

de Jee-woon Kim avec l'Ex-Governator, Forest Whitaker, Peter Stormare, Eduardo Noriega, Luis Guzman, Johnny Knoxville (oui, swuila de Jackass), Harry Dean Stanton, Genesis "je me déssapais dans Man On a Ledge, mais ici non. Pfff c'est nul" Rodriguez...

Le méchant il veut s'enfuir au Mexique. Le FBI lui court après. Schwarzie est le sherif du dernier bled avant la frontière par ouske le méchant veut passer. Monumentale erreur.

On ne peut pas nier l'existence d'un scénario mais il se contente du minium : il pose les enjeux et les résout  (ce qui n'est déjà pas si mal, en fait). Coté caractérisation, c'est expédié, à la limite baclé surtout pour les méchants. En parlant de ça, le Grand Méchant passe les 3/4 du flim en bagnole, il ne faut donc pas vraiment compter sur lui, mais, il a des hommes, plein, des méchants pas beaux, des affreux, dont Peter Stormare qui assure le boulot à fond.

Le réal adore les gros plans, surtout lors des dialogues en champ / contre-champ, au point qu'on en vient à se demander si l'on ne serait pas en train de regarder un cam recadré à l'arrache pour ne pas que l'on puisse apercevoir la tête d'Igor et Vladimir, mais non, on est bel et bien au cinoche. A part ça, c'est juste parfait. Parfait pour un flim d'action décontracté, bourré d'humour, de violence, avec des impacts de balles qui font mal et juste ce qu'il faut de scènes de blabla pour lier les scènes d'action entre elles. J'ai ris de bon coeur plusieurs fois à la limite du fou rire, tellement c'est... énorme.

Camarades du cinéma décontracté et sympathique, de l'actionneur efficace sans autre prétention que de bien divertir, ce flim est pour nous ! Youpie !!


Tony Banks, Mike Rutherford et Phil Collins comme on ne la voit pas dans The Last Stand.

mardi 22 janvier 2013

Rapido...

The Expatriate, de Philipp Stölzl avec Haron Eckhart, Niel Napier (le fils du grand Charles ?)...

A moitié tourné à Bruxelles. Du coup c'est ludique et ça sauve d'un certain ennui. Je n'ai pas le souvenir de m'être ennuyé, mais j'ai déjà tout oublié. Quoi d'autre ?


The Cold Light of day,  de Mabrouk "JCVD" El Mechri avec Henry Calvill et Bruce Willis qui en cette année 2012 avait beaucoup de factures à payer.

Pas mal foutu du point de vue réalisation, mais clairement dispensable.Scénar prévisible, mauvais rythme. Neeeeeeeeeeext.


The Man with the Iron Fist, d'un gars qui devrait continuer à faire du rap, avec plein de gens.

Un joli casting au service d'une histoire indigente. C'est répétitif à mourir et bêtement gore. Amateur de film de baston asiatique régalez vous bien, je vous laisse ma part, voilàààà.


The Nobel Prize Winner, de Timo Veltkamp avec Is, Jan, Thuis...

Un film des Pays-Bas. Le postulat de base est sympathique mais le traitement est étrange pour se terminer de manière encore plus incompréhensible. Déroutant et frustrant au final. A se demander si le scénar était fini avant qu'ils ne commencent à tourner le flim. Ça, c'est fait...


vendredi 18 janvier 2013

Outlander

de Howard "Qui ça ? Cherchez pas !" McCain avec Jim Caviezel, John Hurt, Ron Perlman, Sophia Miles, Jack Huston...

Le vaisseau spatial de Jim est mal en point et il fini sa course au fond d'un lac. Pas de bol, manque de pot, foutue scoumoune, quelle guigne: la méchante bête enfermée au fond de la cale va se faire la malle. Elle a grosse faim. Ça tombe super bien car il y a plein de vikings appétissants aux alentours !!

Je ne sais pas comment ce chef d’œuvre a pu m'échapper depuis 2008. Je n'ai jamais entendu parler de ce truc. Heureusement, Action TV est là pour nous faire découvrir (de temps à autres) de telles merveilles. Et merci à Jean- de m'avoir signalé ce grand moment.

Inconnu au bataillon donc, et pourtant il a plus d'un argument en sa faveur: un casting sympa, un gros monstre  (un croisement entre le monstre de Relic et une displacer beast,  ce n'est pas follement original mais ça reste bien foutu), des vikings et un scénar au postulat un peu zinzin mais qui assure jusqu'au bout. Il y a même quelques passages un peu gores, mais rien d’insupportable. Ne manque qu'un plan nichon et ce serait parfait.

J'ai trouvé la fin un peu décevante, pas dans le fond - qui est hyper prévisible de toute façon - mais dans la forme. En fait, ça fini trop vite. On voudrait tant que le monstre revienne... Et j'ai crié, criééé-é Alien, pour qu'elle revienne !

mercredi 16 janvier 2013

Django Unchained

de Quentin Tarantino avec Don Johnson, Jamie Foxx, Christoph Waltz, Leonardo DiCaprio, Samuel L. Jackson... Et bien entendu Franco Nero.

L'association improbable d'un esclave fraîchement affranchi et d'un dentiste reconverti en chasseur de primes dans le Sud des USA, deux ans avant la guerre de sécession.

C'est du Tarantino pur jus. Ca veut dire que c'est bien foutu, pas chiant à regarder, outrancier et comme c'est le cas avec ses deux précédents flims: un scénario qui se résume à 1/4 de face d'une feuille A4, écrit en Courrier New 18... et il y a quelques scènes WTF.

Ainsi la scène avec La Horde discutant de l'aspect pratique de la cagoule... C'est comique, mais qu'est ce que ça fout là ? Le sommet est bien sur la scène de fin que l'on croirait sortie d'un pastiche à la con... Je ne suis pas contre les scènes décalées, mais ici je les trouve particulièrement artificielles et ridicules. Quentin singe Tarantino ?

Autre point qui me chipote: il y a au moins deux scènes qui mettent particulièrement mal à l'aise. Outre le fait que la seconde est globalement inutile - car elle s'acharne sur un clou déjà bien enfoncé -  c'est aussi une forme d'aveux: je suis incapable de faire monter la tension sans faire dans le démonstratif pesant et longuet. Ok, ces scènes sont efficaces mais sont-elles vraiment utiles et pourquoi les faire comme cela ?

Ceci étant, même si le flim aurait gagné à être moins long, il vaut le coup d'oeil. Quentin n'est vraiment pas un manche et de nombreuses scènes fonctionnent à merveille, Christoph Waltz est excellent encore une fois, Jamie Foxx assure, Léonardo est exquis et Don Johnson... Aah Don Johnson !!

samedi 12 janvier 2013

Les 4 Fantastiques

de Tim Story - comment, avec un nom pareil, ose-t-on faire des flims aux scénarios aussi insipides ? - avec Ioan Gruffudd, Jessica Alba et les 40 voleurs (mais quelle cochonne), Chris Evans, Michael Chiklis, Julian McMahon...

RR - non pas le Ruban Rouge, ici c'est Reed Richards - il veut aller faire un tour dans l'espace pour prendre une douche de radiations stellaires. En voilà une idée qu'elle est bonne, pas autant que Jessica ceci dit.

C'est de la merde. C'est lent, sans intérêt, mièvre, sans femme à poil, prévisible, peuplé d'acteurs ayant une seule expression faciale, réalisé sans inspiration et sans femme à poil. Seule La Torche - un peu - et le Docteur Doom - largement plus - présentent un quelconque intérêt. Quoi ? Les effets spéciaux sont biens ? En effet... Sauf pour La Chose, on dirait Seaman sans fourrure. Il est à pleurer de rire.

Deux ans plus tard, on retrouve les mêmes, pour notre plus grand déplaisir dans Rise of the Silver Surfer dont le seul exploit est d'être pire à tous les points de vue que le n°1. Et il n'y a toujours par l'hombre d'une femme à poil.

J'pense que Daredevil est mieux, c'est dire si ceci est une merde sans nom.

De la merde, le retour.

jeudi 10 janvier 2013

Stolen

de Simon West avec Nicolas Cage, Josh Lucas... et c'est bon comme ça vu que de toute façon c'est pas terrible.

Il sort de prison où il vient de purger 10 ans pour cambriolage. Il a du mal à renouer avec sa fille mais heureusement un ancien complice va la kidnapper, la pousser dans le coffre de son taxi et réclamer sa part du butin. Rien de tel qu'un tour en taxi pour renforcer les liens pères-filles.

Ce flim souffre, entre autres, du syndrôme Speed 2: pendant que le gentil court partout pour retrouver le méchant, le méchant court partout sans qu'on sache jamais où il va, ni pourquoi il y va.

A part ça... bin heu... rien. J'peux pas dire que ce soit nul, ça non. Mais ça n'a aucun intérêt. C'est d'une affligeante banalité, il y a des lenteurs et il n'y a même pas un plan nichon pour tuer le temps. Donc, à moins d'avoir 90 minutes à perdre ou vraiment rien d'autre à regarder, il vaut mieux passer son chemin.

Bon... Y a quoi d'autre à regarder ?

samedi 5 janvier 2013

Skyfall

de Sam Mendes avec James Bond, M, un Grand Méchant

Alors heu... pffiou, résumer un scénar de JB qui n'est pas  un xième remake de Opération Tonnerre... James il se sent trahi. Il est pas content. Tout le monde croit qu'il est mort. Y a un méchant qui veut tout casser le MI6, mais James il est là car il pas mort en fait et il a une affaire à régler, tout comme le Grand Méchant.

Amateur de gadgets, de réalisation fonctionnelle mais peu inspirée et de scénar nawak... passez votre chemin ! Bon, ça reste du James Bond, il y a donc des scènes d'action vraiment too much, la gentille bond-girl, la méchante bond-girl... Bref, on y trouve tous les ingrédients du Bond ou presque.

Ce flim, c'est un peu comme pour un resto étoilé: ce sont (presque) les mêmes ingrédients que dans une gargote mais la préparation, la cuisson et la présentation sont légèrement différentes.

Un très bon Bond.

vendredi 4 janvier 2013

Les mondes de Ralph

de Rich Moore avec personne.

Ralph en a ras la caisse d'être un paria sous prétexte qu'il est le méchant du jeu. Lui aussi il veut une médaille, et s'il ne peut pas l'avoir dans son jeu, il ira la prendre dans un autre !

Je ne sais pas qui fait partie du public cible de ce truc. Une autre façon de dire que ce flim a le cul entre deux chaises...Très éloignées l'une de l'autre et que du coup on se fait chier grave.

D'un coté de nombreux caméos / stars invitées / apparitions accompagnés de quelques rares gags ultra référentiels - les pires étant probablement ceux impliquant Q*bert (si vous savez qui ou quoi est Q*bert, vous être un nerd, un vrai... si, si, je suis formel) - qui ne seront remarqués et compris que par des personnes ayant entre 30 et 45 ans. De l'autre coté, une histoire et son traitement qui s'adresse aux 10-12 ans. Tout ça avec quelques concepts, un peu compliqués à comprendre pour les gosses, allant de la réunion des alcooliques anonymes aux trucs incompréhensibles sans avoir des notions d'informatiques.

Il faudra aussi m'expliquer pourquoi, dans un films pour gosses, on nous balance des scènes de baston à la Starship Troopers... Tout un concept là aussi.

Bref, l'idée de base était sympathique - sans être originale, après tout c'est un Toy Story sauce jeu vidéo - mais le traitement est décevant et mauvais. Très mauvais.

Ici on ne voit pas les aliens insectoïdes qui mangent les gens, seulement la nana à gros lolos.