mardi 15 juillet 2014

Arsène Lupin

de Jean-Paul Salomé avec Romain Duris, Kristin Scott Thomas, Pascal Grégory, Eva Green...

Arsène Lupin vie une folle passion avec une femme aussi mystérieuse que dangereuse. Vont-ils retrouver le trésor disparu des rois de France ? (La réponse est oui. Ne vous plaignez pas, je vous rends service)

Hier soir, désœuvré, je zappais mollement n'ayant rien de neuf à voir ni envie de revoir pour la 25 ème fois un bon petit Seagal ou Willis... Ouais, même The Last Boy Scout, j'avais pas envie. Bref, paf, je tombe sur ce flim. Mais qu'est ce que c'est ? Qu'est ce qui se passe ? Quoi, ça date de 2004 ? Arsène Lupin ?! Mais merde, j'aime bien moi ça Arsène Lupin! Hop, matons cela.

Monumentale erreur. C'est la pire bouse que j'ai vue depuis longtemps. Oui, bouse. Ce flim m'a volé plus de 2 heures de ma vie. Je le hais.

Hormis la reconstitutions de la fin de 19 ème, tout (Tout ? Tout !) est pourri: scénar sans queue ni tête, rebondissement idiots, dialogues ridicules de bêtise, scène de baston à se pisser dessus de rire... mais le pire, ce sont les acteurs. Romain Duris et Pascal Grégory en tête... Comment peut-on à se point se foutre du monde ? Non, mais c'est incroyable  hein. Il faut le voir pour le croire... Ne prenez pas cette dernière phrase au pied de la lettre. Oooh non, surtout pas !

C'est tellement mauvais à tous les niveaux - tout en ayant coûté une montagne de fric - que ça réussit l'exploit inimaginable de faire encore pire que le Vidocq de Pitof.

A mon avis, entre potes, bien saouls, ça doit être à mourir de rire, mais là, c'est bon, j'ai donné. Pas envie de courir le risque de me tromper.

lundi 14 juillet 2014

Dragons 2

de Dean DeBlois avec des gazillions de gens derrière leur ordinateur, mais personne au scénario.

Les héros du 1 ont vieilli et vont trouver d'autres dragons, un méchant pas bô, tout ça quoi.

- Les gars, Dragons nous a rapporté des drakkars de biftons, il faut faire une suite ! Qu'est-ce qu'on fait ?  
- On peut ajouter plein de poils dans les barbes et des écailles sur les dragons car on a 16 GB de mémoire en plus, Chef !  
- Ok, plus de poils, plus d'écailles et plus de vaguelettes sur la mer, important ça les vaguelettes ! Quoi d'autre ?  
- Les études de marché nous indiquent que les gens ont kiffé grave la chanson de Jonsi dans le générique de fin.  
- Ok, on rempile avec l'Islandais, cette fois ci dans le film et dans le générique ! Quoi d'autre ?  
- Disney, il refait des films avec des chansons, Chef !  
- Ok, nous aussi, paf, une chanson, un truc genre folklore, et ils dansent aussi. Les doubleurs se démerderont. Quoi d'autre ?  
- Les gens ils ont eu peur avec le gros dragon du 1, mais ils aimaient ça !  
- Ok, encore plus gros, avec des grosses défenses et on en met deux ce coup ci. Quoi d'autre ?  
- Les scènes quand le gamin y vole avec son dragon, ça marche à fond Chef.  
- Ok, plus de scènes avec le gamin qui vole. On va en faire une sorte de trip new-age ! Et sinon, coté scénar ?  
- Heu, il y a un méchant... et un autre, et il y a deux GROS dragons et... boarf.. on verra. Déjà avec tout ce qui précède on peut tenir au moins 70 minutes Chef !

Dragons 2 c'est ça: plein de trucs en plus, sur les points accessoires. Et coté histoire, rien, nada, du vide. A peine de quoi remplir 30 minutes. S-U-P-E-R !

Bon, je vais revoir le 1 pour la 15 ème fois, histoire d'oublier ce fiasco scénaristique.

vendredi 11 juillet 2014

The Grand Budapest Hotel

de Wes Anderson avec... z'avez qu'à regarder l'image ici en bas, y en a trop.

M. Gustave, le concierge de l'hotel Grand Budapest, aime les femmes d'un certain âge et elles le lui rendent bien. Trop bien même au goût des héritiers.

Hypothétiquement, vous pourriez rencontrer une personne qui vous dirait ceci à propos de ce flim: C'est assez dingue, mais si je devais citer un film qui me fait penser à Grand Budapest Hotel, ce serait... Amélie Poulain. Un univers graphique riche et chatoyant, souvent à la limite de l'onirisme, un rythme soutenu, des personnages caricaturaux. C'est clairement le type de film qui suscitera des avis tranchés. Après avoir accepté de rentrer dans l'univers, j'ai personnellement passé un bon moment en le regardant. Ceux qui auront plus de mal à accepter le caractère "artificiel" de l'univers proposé vont sans doute détester.

Ne vous laissez pas embobiner, abuser, tromper ! On vous ment !

Autant j'ai vu Amelie Poulin au cinéma avec plaisir, autant je n'ai jamais eu l'envie de le revoir. Ce flim ci, par contre, je le reverrai avec plaisir.

De plus, hormis l'aspect visuel décalé (ni similaire, ni identique, ils sont juste décalés tous les deux), il n'y a pas beaucoup de similitudes... Une sorte de Tintin des coeurs brisés tout en guimauve d'un coté, un ramassis de zinzins (du gérontophile au tueur complètement wako en passant par la Confrérie Secrète des Concierges d'Hôtel) de l'autre. Machin fait quelques plans comiques et abuse des filtres en post-prod, pendant que Wes construit des décors à la symétrie dangereuse de systématisme et ne fait que des mouvements de caméra à angle droit. Un fumiste prétentieux d'un coté, un génie loufdingue de l'autre.

Quoi ?  
Non, je n'aime pas J.P. Genet. Ca se voit ?

(Toute ressemblance avec des personnages ou des faits, existants ou ayant existés n'est peut-être pas tout à fait fortuite ;) )

Un putain de casting !

vendredi 4 juillet 2014

Godzilla (2014)

de Gareth Edwards avec des gens et des gros monst' (Des ? Des !).

Le nucléaire c'est mal. La Nature, elle aime pas ça, car ça déséquilibre l'équilibre. Alors, la Nature, elle va rééquilibrer tout ça, tout en finesse.

Si vous aviez aimé la purge de Roland Emmerich - jolis trucages, scénar de merde, sa seule bonne scène est piquée à Jurassic Park - ce flim n'est pas pour vous.

Si vous aimez les vieux Godzilla nippons, foncez, vous êtes le cœur de cible de ce métrage. Tout y est: la fable écolo, Godzilla au look old-school, le Japonais regardant le monst' en contre champ avec un air disant soit "Mais putain, qu'est-ce qu'on a foutu ?", soit "Mais putain, qu'est ce qu'on fout ?" voire "Mais putain, qu'est ce qu'on va foutre ?". On a même droit aux acteurs cadrés de façon typique (aux genoux) avec dans le fond la monst' détruisant la ville (et qu'on voit tout de suite que c'est une image projetée sur un écran). Clairement, ceci est un hommage à la Toho.

Ceci étant dit, il y a (au moins) une troisième catégorie de personnes: ceux comme moi qui vont trouver que tout ça c'est bien gentil, mais c'est casse-couille à mort. Que ça se prend bien trop sérieux sauf dans un cas de comique involontaire... utilisé deux fois.  Que oui, ça va, le Jap qui regarde au loin un truc hors champ, il est tracassé, pas besoin de nous le montrer encore et encore. Et que, bon, des monst' qui cassent des maquettes dans une fable écolo, c'est marrant 5 minutes, mais ça commence à bien suffire. Ils arrivent quand les robots géants ?

Pacific Rim : 1,  Godzilla : 0. Baffes au centre.

vendredi 27 juin 2014

Captain America: The Winter Soldier

des brother Russo (Non... Pas Renée Russo, Anthony et Joe) avec Chris Evans, Samuel L. Jackson, Scarlett Johansonn, Robert Redford, Stan "Je suis le roi des cameo" Lee, Anthony Mackie...

Des affreux pas jojos vont zinguer Nick Fury et faire croire que le Captain c'est qu'un sale traitre, tout ça pour devenir les maîtres du Monde (ce qui est sans intérêt, vu que je suis déjà le maître de l'Univers, enfin, soit...). Heureusement que Black Widow est là (Black Widow putain ça c'est du nom. Captain America c'est foutrement ringard, mais Black Widow... Ok, c'est convenu, nettement plus que White Widow, ou Green Widow, mais bon, ça claque !)

On ne peut pas dire que le scénar brille par ses trouvailles scénaristiques imprévisibles, surprenantes, jamais vues. Nick Furry est-il vraiment mort après 20 minutes ? Mais qui est le Grand Chef des méchants ? (Attendez je regarde le casting. Il me faut un type connu qui n'était pas dans l'épisode précédeant...). Mais qui est donc le Winter Soldier ? Et pourquoi on nous parle du pote du Captain qui a disparu en 1944 ? Que des questions angoissantes qui vont vous tarauder les nerfs durant tout le flim. Heureusement, à la fin, les gentils gagnent !

Ceci étant dit, je me moque, mais je me suis bien amusé. Nettement plus qu'avec la dernière mouture nawako-temporelle d' X-Men. Outre le fait que ça se prend un peu moins au sérieux, la violence est nettement moins édulcorée. Ca cogne, ça flingue, ça écrase et pas que des robots ou des extraterrestres... Mention spéciale à la baston dans l'ascenseur !

Pire, il y a même un scénar qui n'est pas complètement idiot et réussit à nous faire croire qu'il est cohérent. Il ne faut surement pas trop réfléchir à certains détails (au hasard: la clé usb cryptée de la mort que Black Widow elle te fout tout ça en l'air en 22 secondes), sinon tout ça s'effondre, mais ça tiendra bien le temps du métrage.

Mine de rien, tout ça à la fois dans un flim mainstream ricains de super héros... Je ne l'espérais plus. Fête !

Oui, oui, sur l'affiche on a enlevé son masque.
C'est dire le suspens existant autour de son identité.

mardi 17 juin 2014

X-Men: Days of Future Past

de Brian Singer avec des gens vus dans les X-Men précédents, les jeunes comme les vieux.

Wolveval - à moins que ce soit Serverine  je les confonds tous le temps - va voyager dans le temps afin d’empêcher Le Truc qui provoquera la fin des mutants et de toute l'humanité 40 ans plus tard.

A condition d'accepter la nonchalance du scénario en ce qui concerne la gestion du paradoxe temporel à la base même du flim et que ce même scénar utilise un fait passé sous silence durant *tous* les flim X-Men précédents alors qu'il est juste énorme, alors on peut regarder ce flim et l'oublier tout aussi vite tant il est sans intérêt.

C'est moins puant que X-Men: First Class et que les deux spin-of consacrés à Wolverine - d'façon, je vois pas comment faire pire - mais ça reste mou, édulcoré, prévisible, pas drôle... Voire ridicule: le docteur Trask avec son beau brushing et ses grosses lunettes... Ca ne le fait pas vraiment. Et si Jennifer Lawrence pouvait rester cantonnée à ses Hunger Games, ce serait bonheur.

Il serait temps qu'ils raccrochent et rangent tout ça au placard. Et merci de ne pas faire un reboot, c'est bon là.

jeudi 12 juin 2014

9 mois ferme

de Albert Dupontel, avec lui, Sandrine Kiberlain et plein d'autres.

Elle est juge d'instruction, bosse tout le temps, même le 24 décembre. Sauf que là, elle va boire un coup... et bardaf, c'est l'embardée.

La première partie du flim est assez classique. Un peu décalée, mais rien d'extravaguant...Enfin, si... mais par rapport à la seconde partie, c'est de la roupie de sansonnet. Quand Dupontel débarque dans son rôle de Bob Nolan... Ca part en vrille à grand coup de gore-cartoon et de caméo improbables: Terry Gilliam, Jan Kounen,, Yolande Morreau...

Ceci dit, il y a une vraie histoire et certaines scènes sont vraiment drôles. De plus, Dupontel à la bonne idée de ne pas tirer sur la corde: 1h22 de délire, c'est juste ce qu'il faut.