vendredi 4 juillet 2014

Godzilla (2014)

de Gareth Edwards avec des gens et des gros monst' (Des ? Des !).

Le nucléaire c'est mal. La Nature, elle aime pas ça, car ça déséquilibre l'équilibre. Alors, la Nature, elle va rééquilibrer tout ça, tout en finesse.

Si vous aviez aimé la purge de Roland Emmerich - jolis trucages, scénar de merde, sa seule bonne scène est piquée à Jurassic Park - ce flim n'est pas pour vous.

Si vous aimez les vieux Godzilla nippons, foncez, vous êtes le cœur de cible de ce métrage. Tout y est: la fable écolo, Godzilla au look old-school, le Japonais regardant le monst' en contre champ avec un air disant soit "Mais putain, qu'est-ce qu'on a foutu ?", soit "Mais putain, qu'est ce qu'on fout ?" voire "Mais putain, qu'est ce qu'on va foutre ?". On a même droit aux acteurs cadrés de façon typique (aux genoux) avec dans le fond la monst' détruisant la ville (et qu'on voit tout de suite que c'est une image projetée sur un écran). Clairement, ceci est un hommage à la Toho.

Ceci étant dit, il y a (au moins) une troisième catégorie de personnes: ceux comme moi qui vont trouver que tout ça c'est bien gentil, mais c'est casse-couille à mort. Que ça se prend bien trop sérieux sauf dans un cas de comique involontaire... utilisé deux fois.  Que oui, ça va, le Jap qui regarde au loin un truc hors champ, il est tracassé, pas besoin de nous le montrer encore et encore. Et que, bon, des monst' qui cassent des maquettes dans une fable écolo, c'est marrant 5 minutes, mais ça commence à bien suffire. Ils arrivent quand les robots géants ?

Pacific Rim : 1,  Godzilla : 0. Baffes au centre.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire