dimanche 2 mars 2014

Odd Thomas

de Stephen Sommers avec Anton Yelchin, Addisson Timlin, Leonor Varela, encore plein d'autres que je ne connais pas et... Willem Dafoe !

Thomas voit les morts, mais pas seulement. Il sent que quelque chose de terrible va arriver dans son bled tranquille. Il ne se trompe pas.

Après être passé de séries B ultra décontractées sans trop de tune - Deep Rising, The Mummy - mais qui ont engrangé des montagnes de flouse, à des séries B  moins décontractées mais bourrées de fric - Van Helsing, G.I. Joe (le un, un chef-d’œuvre)  qui, en gros, ont également amassé des brouettes de biftons, ce bon Stephen est de retour avec une production nettement plus modeste.

Plein de trucs dans ce film m'ont fait penser à Frighteners: le personnage principal et son pouvoir évidemment, mais également le look des spectateurs ainsi que l'ambiance générale du flim. Ceci dit, ce n'est jamais du plagia, ni  un hommage appuyé, juste de plaisantes similitudes.

En 100 minutes, on a droit à une bonne histoire, avec une bonne tension qui monte crescendo et bien entendu quelques scènes légèrement gores - Sommers adore ça, on le sait depuis longtemps. Pas le flim du siècle mais de quoi passer une bonne soirée.

jeudi 13 février 2014

About Time

de Richard "J'ai écrit les scénarios de Quatre mariages et un enterrement, Notting Hill, Bridget Jones..." Curtis avec Domhnall Gleeson, Rachel McAdams, Bill Nighy...

Tim fête ses 21 ans et apprend de son père, que comme tout autre homme de la famille, il peut se déplacer dans le temps par la seule force de sa volonté. Une seule contrainte: c'est uniquement parmi ses propres souvenirs, sa propre vie qu'il peut voyager.

Le scénario dans son ensemble et certaines scènes en particulier font bien entendu penser au génial Un jour sans fin avec Bill Murray mais en réalité les deux métrages sont assez éloignés l'un de l'autre. Malgré son prétexte fantastique, il s'agit plus du chronique familiale, un rien décalée. Pas de gros gag, pas de "Phil ?Phiiiiil ??? Phil Connors !?", pas de marmotte. C'est plus subtil, plus léger, plus inoffensif...

Quoi ?
C'est anglais donc c'est chiant ?
Mais non, enfin ! Mais oui c'est anglais et ça dure peut-être 20 minutes de trop.

C'est anglais, c'est léger, ce n'est pas génialissime mais on passe un bon moment.

vendredi 7 février 2014

Thor: The Dark World

de Alan Taylor (après vérif, il apparaît qu'il a réalisé plein d'épisodes dans plein de séries assez chouettes, de Oz à Games of Throne) avec les mêmes que dans le un et des nouveaux.

Les méchants thordus de services, ce coup-ci des Dark Elves à l'oeil thorve, se réveillent de leur thorpeur millénaire car la fiancée de Tor a mis la main là où il ne vaut mieux pas mettre les pieds. Entre eux (les Dark Elves hein, pas les pieds de Nathalie Portman) et Asgard, le thorchon brûle depuis l'aube des temps. Heureusement que Tor est là pour foutre une thorgnole à tous ces gros vilains.

Le premier opus des aventures du héros au thorse bombé m'avait laissé aussi indifférent qu'une thortilla froide. Faut dire que le scénar était plutôt mal thorché  - on ne se sentait pas vraiment concerné par le sort réservé aux différents protagonistes - et la réalisation était thorpillée par un design d'Asgard qui piquait les yeux. 

Ici ça va mieux pour diverses raisons. Même si la bouse visuelle qu'est Asgard est toujours là, le scénar un peu bateau reste compréhensible. Loki est vraiment excellent... Et puis... On aurait dû avoir la puce à l'oreille assez vite quand on voit Stellan Skarsgård tout nu à Stonehenge... Je ne sais pas ce qu'ils ont pris - du népalais thorsadé surement - mais il y a un second degré très réjouissant surtout dans la deuxième partie du flim (Tor qui accroche son marteau au portemanteau... j'avoue, j'ai ri). Du coup, j'ai (presque) passé un bon moment alors que le premier opus avait été une thorture sans nom.

Donc voilà, ça ne vole pas bien haut, mais quitte à voir un Tor, autant voir celui ci.

mardi 4 février 2014

Ender's Game

de Gavin Hood (moi non plus je ne sais pas qui c'est) avec Asa Butterfield, Indiana Jones, Viola Davis, Gandhi...

Cinquante ans après avoir repoussé une invasion extraterrestre, la Terre est sur le pied de guerre pour botter à nouveau le cul aux aliens pas bô qui fourbissent leur armes à nos frontières.

Je n'ai pas lu la trilogie dont est tirée ce flim (d'façon, lire ça sert à rien et j'ai pas le temps. Déjà que je n'ai pas fini un quarantième Pratchett, la bio de Jean Sarrus, Dome tome 1... alors bon... Voilà !) ni la nouvelle de Heinlein dont est tiré Starship Trooper. Je me contente donc des flims,  et comme dire... Il n'y a pas un procès en cours ?

Hormis le fait qu'Ender éprouve une forte empathie pour ses ennemis en général et les alien en particulier alors que Johny Rico, lui, il veut juste crever tous ces gros scarabées de merde  que trouve-t-on dans Ender's Game: une société totalitaire qui envoie ses enfants combattre des aliens insectoïdes vaguement psychic sur leur propre planète sous couvert de prétextes douteux. Ouais, on est pas loin du chef d'oeuvre tout en légèreté de Verhoeven. D'ailleurs à y regarder de plus prêt, le personnage de Ender me fait quand même un peu penser à celui de Carl Jenkins, le psy de Startship Troopers.

Mais faisons fi de cela. Après tout, ces similitudes concentrées sur les 2 heures du long métrage, sont peut-être juste le fruit des scénaristes fainéants sur les bords. Le flim est comment ? Bin, heu... Entre des parents tout marris que leur 3eme gamin soit également jeté de l'armée mais qui la scène d'après refusent qu'il y retourne et les pas beaux qui font rien qu'à martyriser Ender mais qui va finir par leur casser la gl à tous, surtout à lui là, le petit tout moche, il ne reste pas grand chose, et ce n'est pas les combats en apesanteur qui vont sauver le bazar. D'autant plus que des alien, dans ce premier - et probablement dernier vu la catastrophe au box office - volet de la trilogie, il n'y en a quasi pas.

Globalement j'ai trouvé ça chiant, prévisible (le coup du pilote kamikaze... mais quelle surprise !) et au final foutrement dispensable.

samedi 25 janvier 2014

Gravity

de Alfonso Cuarón avec Sandra Bullock, George Whatelse, la Voix d'Ed Harris et des putains de trucages de ouf guedin !

Suite à un accident bête - une pluie de déchets d'un satellite qui a trouvé malin d'exploser comme ça paf ! - deux astronautes vont faire de leur mieux pour rejoindre une station spatiale avant que leurs réserves d'oxygène ne soient épuisées. 

C'est bien cette histoire, mais il ne faut pas se leurrer : le scénario n'est qu'un prétexte, il sert la soupe à un véritable tour de force de mise en scène, et de débauche de technologie pour nous fournir des plans de ouf. 

Le plus beau c'est que la prouesse technologique est certes omniprésente mais se fait oublier au point que certains ont vraiment cru que tout ça avait été réellement tourné dans l'espace (véridique !). La suite de longs plans séquences est juste époustouflante. Je n'ai jamais vu ça. C'est irracontable, il faut le voir pour le croire, et en 3d. Car, oui, pour une fois la 3d n'est pas un gadget, au point qu'elle file parfois le vertige. 

Voilà probablement là le seul point noir du flim: il faut le voir au cinéma, en 3d... ou avoir un projo 3d chez soi avec une installe sonore qui suit. Bref, c'est au cinoche ou pas du tout. 

Impressionnant !

jeudi 16 janvier 2014

The Wolf of Wall Street

de Martin Scorsese avec Leonardo DiCaprio, Jonah Hill, Rob Reiner et PLEIN d’autres dans des rôles parfois minuscules. Ca va de Mattheuw McConaughey à Jean Dujardin en passant par Joanna Lumley (oui, Purdey ou Pastsy ça dépend de quoi qu’on cause).

Le film retrace l’histoire vraie d’un trader de Wall Street dans les années 80.

J’ai clairement l’impression que Scorcese a voulu renouer avec ses grandes fresques précédentes tel que Casino ou Goodfellas. Bien que le flim soit très bien foutu, bourré d’humour, je ne suis pas certain qu’il y arrive entièrement.

D'une part car durant les 3 heures que dure le flim, même si on ne s’ennuie pas un seconde, à force de voir des scènes avec de la coke, des scènes de baise, des scènes avec de la coke et de la baise ou encore des scènes avec de la baise et de la coke… on a l'impression de tourner un peu en rond, impression que je n'ai jamais ressentie avec les fresques, mafieuses ou non, de Scorcese.

D'autre part, et c'est déjà un peu plus gênant... Comment dire ? Dans Casino et Goodfellas, à défaut d'être sympathiques, les personnages étaient flamboyants, fascinants, parfois hystériques et insupportables mais ils terminaient alors massacrés à la batte dans un champs de maïs. Ici, les quelques protagonistes principaux ne provoquent aucune forme d'empathie, de sympathie, ni même de pitié. Pire, vu qu'on n'est pas dans un flim de mafia, aucun ne terminera violemment sa carrière. Et c'est vraiment très très dommage, surtout pour le personnage incarné par Johan Hill...

Mais je le répète; on ne s'ennuie pas une seconde, certaines scènes sont à pleurer de rire (la scène qui commence et se termine avec la Lamborghini blanche a failli m'avoir) et Scorcese, à plus de 70 balais, reste un narrateur incroyablement survolté. A voir !

Elle ne porte pas de culotte...

vendredi 10 janvier 2014

Rush

de Ron "j'ai toujours le même tête que dans Happy Days mais en plus vieux" Howard avec Thor, Daniel Brühl et d'autres dont je n'ai pas retenu le nom mais ils sont biens... Ah si, il y a l'actrice qui joue Irène Adler dans Elementary, Natalie Dormer. On ne le voit pas beaucoup, mais on la voit bien ;)

Le flim retrace la rivalité entre deux pilotes de course durant les années 70: James Hunt et Niki Lauda. L'un est une sorte de dandy fêtard qui prend son pied en frôlant la mort, mais il adore ça car il emballe les gonzesses à la pelle et l'autre un minutieux maniaque imbu et limite sociopathe.

Ceci n'est pas un flim avec des bagnoles même si l'on y voit quelques courses. Il n'est pas non plus nécessaire d'avoir suivit le championnat de F1 à la fin des années 70 pour passer un bon moment... Même si certaines images (la vision d'une Tyrrell 6 roues) , certains noms (Mario Andretti et sa Lotus) joueront leur rôle de madeleine de Proust.

La reconstitution de l'époque est juste effrayante d'authenticité. Tout y est: les bagnoles, les fringues, les habitudes de zinzin (la moitié des gens dans le stands fument comme des pompiers). Il doit clairement y avoir des images de synthèse, mais il est impossible de les déceler parmi les autres. Techniquement c'est hallucinant. Ce qui est splendide, c'est que tout cette techno n'est pas juste là pour combler les vides du scénario (oui, une sorte de contre-pied total à Gravity).

Ca dure plus de 2h00 et on ne s'emmerde pas une seconde tant l'histoire est passionnante. A voir !