samedi 20 mai 2017

The Fate of the Furious

de F. Gary Gray (un type tout en nuances), avec les mêmes que d'habitude plus Charlize Theron.

Dom y pense se la couler douce avec sa gonzesse à Cuba. Y gagne une course en roulant à donf à bord d'une épave dans les rues bondées en étant applaudi par plein de jeunes tous trop beaux et habillés de maillots trop petits pour la (bonne, ouais bonne) moitié d'entre eux,  va chercher des petits pains au choco. La belle vie quoi, Fast & Furious Way of Life... bardaf c'est l'embardée.

La série de F&F a toujours été inégale en terme de qualité (check 56, et 7). Celui ci, sans atteindre le niveau du 5, est plutôt dans la moyenne haute. Les scènes d'action sont tout autant improbables que réjouissantes et compensent largement un scénario  basique qui n'essaye même plus de cacher ses incohérences ou de colmater ses brèches. Du F&F donc.

Il y a quand même un truc gênant. C'est Vin. Ca se sentait déjà dans le dernier xXx, ici c'est carrément flagrant. Je ne sais  pas, peut-être qu'il est obligé contractuellement et que ça le constipe, mais punaise, la tronche ! Il suffit que The Rock et Statham arrivent à l'écran pour que Vin cesse d'exister. Pire, ce sont eux qui ont les meilleurs scènes d'action et les meilleures punch-line. Même Kurt Russel arrive à avoir une meilleure présence à l'écran que Vin. Vin lui, il conduit sa voiture, essaye d'avoir un regard perçant et... c'est tout j'crois, m'souviens pas du reste. C'est bien simple, s'il n'était pas présent dans le prochain opus - oui, il y en aura encore au moins un - ça ne m'étonnerait pas, et il ne manquerait probablement à personne.

A réserver aux fans hardcore quoi qu'il en soit, parce que bon, c'est quand même un peu de la merde, réjouissante, certes, mais c'est du caca, faut pas se leurrer.

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