lundi 8 mai 2017

Dressed to Kill

de Brian De Palma avec Angie "Je ne l'aime vraiment pas" Dickinson, Michael Caine, Nancy Allen, Keith "3 ans plus tard je serai le zinzin dans Christine de Carpenter" Gordon...

Kate Milller ne vit pas un mariage heureux. Son mari ne la satisfait pas, elle fantasme grave et en parle à son psy. Quand elle va se faire salement dézinguer dans un ascenseur, son ado de fils va rapidement comprendre que le coupable se trouve parmi les autres clients du bon docteur.

Je n'aime pas Angie Dickinson, je ne sais pas pourquoi mais c'est ainsi. Même la doublure nichon du début du flim n'arrive pas à me la rendre sympa (pour savoir ce qu'est une doublure nichon, regardez Body Double, aussi de De Palma, tout est expliqué). Heureusement, Brian nous la joue à la façon de Hitchkock dans Psychose: elle meurt après 30 minutes. Vu la manière, je pense que Brian ne l'aimait pas non plus.

Nettement moins foutrak scénaristiquement que Blow Out mais bien marqué par les années 70-80:  on prend bien son temps pour installer l'histoire, certaines scènes sont d'une longueur quasi insupportable (la scène dans le musée), un didactisme jusqu’au-boutiste qui doit faire chaud au petit cœur de Steven Spielberg...  Heureusement, il y avait aussi du bon au début des années 80: des actrices pas farouches et des réal prêts à les montrer. Merci Nancy. Merci Brian.

Coté réalisation c'est la fête. La scène du métro est excellemment montée, la scène finale est grandiose... Par contre, pas de plan idiots, un seul split-screen, mais une multitude de scènes voyeuristes et surtout une fascination incroyable pour les rasoirs. Ils brillent comme jamais.

Du bon De Palma, pas parfait, marqué par les années 80. J'aime bien.

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