vendredi 26 septembre 2014

Transcendence

de Wally Pfister avec Johnny Depp, Rebecca Hall, Morgan "je cachetonne a donf tant que je peux le faire" Freeman...

Will il va mourir mais c'est un génie et il ne veut pas canner comme ça. Alors il va mettre tout son esprit, toute son intelligence dans un super nordinateur.

Premier bon point: les décors. Au nombre de 5 principalement: un désert plein de panneaux solaires, une salle à manger sombre mais hightech, une chambre d'hôpital hightech et deux couloirs avec des écrans hightech partout. On nous les montre tout le temps, cadrés de la même façon durant plus de 90 minutes. C'est très très pénible. Hightech, mais pénible.

Et puis il y a des scènes d'action... Non seulement on se demande un peu ce qu'elles viennent foutre là, mais en plus elles sont mal branlées à un point à peine imaginable. 

Même dans les détails c'est foireux: on nous montre des images filmées par un ado et c'est exactement le plan qu'on nous a balancé 5 minutes plutôt, filmé par une caméra de surveillance. J'pensais que ce genre de pratique avait disparu depuis les années 80. Faut croire que le réal, il est pas au courant.

Mais tout ça ce n'est pas le pire. Le pire c'est l'histoire...enfin histoire... un bien grand mot.

Monsieur, Monsieur, on a un problème !
Quoi ça, p'tit gars ?
Je ne retrouve pas le scénario Monsieur.
Tu ris ? On est à peine à la moitié du flim!
Non, Monsieur, impossible de remettre la main dessus. On fait quoi ?
Bordel... File moi ce bout de papier j'vais vite torcher un truc.

C'est la seule possibilité que j'ai trouvée pour expliquer le naufrage scénaristique de ce... de ça.

Ce qui est chouette aussi c'est la moralité du film: soit con et docile, renonce à toute volonté d'indépendance et tout ira bien. Rebelle-toi et ce sera la merde... que dis-je... La Grosse Merde.

Je vais laisser le mot de la fin à mon ami Alex qui a parfaitement résumé l'affaire en une formule imparable de concision et de limpidité: c'est de la merde.

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