jeudi 8 mai 2014

Robocop (2014)

de José Padiha avec Joel Kinnaman, Gary Oldman, Michael Keaton, Jackie Earle Haley (LE Rorschach), Samuel L. Jackson...

L'OCP veut convaincre les américains qu'utiliser des robots est LA solution aux problèmes de criminalité, sauf que les ricains, ils ne veulent pas qu'une machine puisse décider seule de tuer du bonhomme, il faut que ce soit un humain qu'il le fasse.

Comme c'est devenu l'habitude à Hollywood, on reprend un classique, on modernise les effets spéciaux, on simplifie l'intrigue, on coupe dans les sous-intrigues et on édulcore tout: violence, propos, sexe, drogue et rock'n roll. Terminé les scènes avec de la coke et les putes, fini de voir des impacts de balles qui font très mal... Bonjour les gunfights contre des robots - un exercice - et le démasticage d'humains vu en infra-rouge (on ne voit donc rien). On relègue même au second plan ce qui était le moteur principal de l'histoire originelle, à savoir la vengeance de Murphy envers ses bourreaux - ici de vulgaires poseurs de bombe - et on expédie tout ça en deux scènes même pas réjouissantes. Par contre on nous ajoute le personnage de Samuel L. Jackson... Qui évoque peut-être quelque chose aux Américain mais à moi, que dalle. On ajoute aussi, une bonne scène de propagande avec plein de méchants arabes barbus refusant la paix apportée par les troupes des Défenseurs du Monde Libre... Et on fini d'enfoncer le clou avec le femme et le fils de Murphy, car bon, ce pauvre robot, on ne peut quand même l'abandonner, ce serait trop cruel. Ouais, ouais....

Non, ce qui enfonce vraiment le clou, c'est la suppression des Directives au profit de bracelets à la con. Une scène au début, une scène à la fin... et de toute façon, ils sont inutiles... Ah bravo !

Je dois quand même avouer qu'une chose m'a surpris au niveau de la forme, et a même réussi à me mettre très mal à l'aise: la scène du démontage. Je n'ai d'ailleurs pas bien compris ce que ça venait faire au milieu de tout ça tant elle est en décalage complet avec le reste du flim. Une scène, 2h de film, à vous de voir si ça vaut la peine...

Donc, voilà, je ressors mon vieux 45 tours: c'était mieux avant. Vive le flim de Verhoeven. Celui-ci, zou à la poubelle.

(Merci à Kritzzz pour son tag, très à propos)

Version 1987 - en vrai, l'acteur était incapable de monter dans la voiture à cause du costume.

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