lundi 15 octobre 2012

Toy Story

de John Lasseter avec les voix (en VO) de Tom Hanks, Tim Hallen, Vizzini...

Woody, le cowboy qui parle, est le jouet préféré d'Andy. Cette position enviée, qui devrait lui éviter pour longtemps la relégation sur l'étagère du haut, va se retrouver mise en péril par l'arrivée de Buzz, le ranger de l'espace.

La force unique de Pixar est de ne pas faire d'anthropomorphisme. Il ne s'agit pas de transposer des problèmes humains sur un autre support... Qu'importent les protagonistes (monstres, fourmis, robots, jouets...) ils ont toujours des préoccupations, une psychologie et des solutions cohérentes avec ce qu'ils sont - la seule réelle exception à cette règle sont Cars 1 et 2 où les personnages sont une fusion entre l'automobile et son pilote. On est donc surpris, amusé et émerveillé par les constantes trouvailles du scénario: c'est à la fois génialement trouvé et pourtant si évident (quand on l'a vu, avant on y aurait pas pensé soi même). C'est émouvant sans être mièvre, gentil sans être bête et avec milles idées en 5 minutes. Bourrés de références pour ravir ceux qui les remarqueront, mais qui ne sont pas indispensables à la compréhension du récit. Il y a même quelques moments qui ne peuvent être issus que d'un esprit gravement dérangé: je ne sais pas qui a imaginé la scène de la Divine Pince, mais il faut consulter d'urgence un service psychiatrique ;)

Ok, techniquement, l’œuvre a pris un coup de vieux. Plus de 15 ans en informatique, c'est une éternité. Mais le reste, tout le reste est tellement fantastique, qu'il est facile de faire abstraction de cet aspect.

A voir, à revoir, de 6 à 99 ans. Oui, même toi, Alex, tu dois le voir !

(argh, je n'ai pas réussi à placer le mot flim... D'ju... Voilà qui est fait)

1 commentaire:

  1. Ma réputation n'a plus de limite :)

    Merci pour l'article. Si je change d'avis, tu pourras dire que c'est grâce à toi !

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