mardi 10 avril 2012

Ravenous

de Antonia Bird avec Guy Pierce, Robert Carlyle, David Arquette, Jeremy Davies, Jeffrey Jones, Neal McDonough...

Au milieu du 19eme siècle, le lâche John Boyd  s'empare seul et à l'insu de son plein gré, d'un fort ennemi. Pour le récompenser son supérieur le mute au fin-fond de la Californie, dans un poste avancé accueillant divers rebuts de l'armée. Lorsque Colquhoun, à moitié mourant, rejoint le fort et raconte sa terrible histoire, une poignée d'hommes partent sauver les derniers survivants d'un groupe de voyageurs, décimé par un zinzin cannibale.

Ok, dit comme ça, ça ne fait pas envie,  le cannibalisme n'est pas exactement le sujet le plus glam au monde. Ceci dit il ne s'agit pas non plus d'un simple flim de tueur frappé de la cafetière ayant décidé de se faire un sandwich avec ses victimes. Simple atrocité cinématographique pour certains - alors qu'il n'y a aucune scène gore - variation sur le thème du vampirisme pour d'autres, on aurait là une œuvre ouvertement gay à en croire les plus motivés.

Si on regarde l'objet d'un peu plus près, on y trouve:
- Un casting de fou, 
- Un scénario roublard qui fout la pétoche,
- Des décors naturels incroyables,
- Une réalisation impeccable,
- Une œuvre assumant jusqu'au bout son sujet, 
- Une bande originale composée par Michael Nyman et Damon Albarn... Envoutante, délirante, époustouflante.

Ce flim méritait-il de se faire conspuer par la critique et mépriser par le public? Absolument pas!

A découvrir ou à revoir d'urgence !!

Bravo, voilà une affiche qui donne envie...

1 commentaire:

  1. Histoire tirée du mythe du Wendigo des légendes indiennes.

    Une fois que tu as dévoré de la chair humaine, cet acte hérétique, innommable et inavouable te transformera en monstre toujours désireux d'en avoir plus et "d'absorber" la force et la connaissance de ses victimes par cannibalisme.

    Un peu un ovni lors de sa sortie au cinéma à l'époque, ce film ne peut clairement laisser indifférent et est pour moi un grand classique dans la catégorie "inclassable" tellement l'approche est particulière.

    Clairement à voir!

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