vendredi 10 mars 2017

Kong: Skull Island

de Jordan Vogt-Roberts avec Loki, Hey Zeus, Nicky...non... Camembert... non... Brie Larson, John C. Reilley, John Goodman...

Une île qu'on n'a jamais explorée, des scientifiques qui cherchent, un colonel qui en a gros, un singe géant, et des autres monst'...

Les gros monstres qui se foutent sur la tronche, même sans casser des immeubles, j'adore. Un militaire vénère et psychorigide, ça peut le faire. C'est produit par ceux là qui ont fait Pacific Rim, super... Mais les mêmes ont aussi fait Godzilla, aie, aie, aie.

La mise en place est sympathique et... c'est tout. Encore une fois c'est le syndrome Moins de Scénar, plus de FX qui frappe. Enfin... plus de FX, oui, mais seulement durant les 25 à 30 minutes de baston, le reste, soit sur plus d'une heure de flim, on s'emmerde ferme. Ca fait long.

Prenez les deux premiers King Kong de 1933 et 1976 (et, par charité chrétienne, oublions celui de Peter Jackson), retirez toutes les sous-intrigues, ne gardez que la partie sur l’île, imaginez des scènes qui s’enchaînent sans que personne ne se tracasse de la continuité ni même de la cohérence (la gonzesse n'entend vraiment pas Kong arriver à 3 m d'elle ? Sérieusement ?), oubliez toute caractérisation des personnages (trop nombreux en plus)... Voilà, vous commencez à entrevoir ce qu'est ce flim.

Alors, certes, il y a Kong qui se marave avec de gros lézards à deux pattes (pourquoi que deux ? Aucune idée, d'autant plus que le calamar géant, lui, il aura au moins 12 tentacules, et que les 6 hélicos sur les ponts du bateau, une fois en vol, ils sont 15. Moi je dis, moins de tentacules, moins d'hélicos et plus de pattes !) mais vu que toutes ces grosses bastons sont dans la bande annonce... A quoi bon aller au cinoche pour assister à la débâcle ? Juste pour le plaisir de claquer 10 balles ?

Les bons Kong, font les bons amis.

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