mardi 1 avril 2014

Hunger Games: Catching Fire

de Francis Lawrence avec tous ceux présents dans le un, sauf les ceux qui sont morts.

Après leur magnifique victoire dans le flim précédant, Katniss et Peeta entament une tournée promo.

Autant le 1 m'avait copieusement cassé les bonbons avec son scénario sans queue ni tête bourré jusque là d’invraisemblances faisant presque - faut quand même pas trop déconner: presque - passer le scénar de Prométhéus pour un monument de cohérence, ses scènes de baston mollassonnes, sa romance à deux balles même si elle nous laissait penser que des scènes de triolisme étaient une chose envisageable sur le long terme, son design à vômir, ses acteurs aussi expressifs qu'un Steven Seagal botoxé, ses frilosités narratives n'osant pas assumer son message politique au delà de l'ébauche, bref le 1 quoi... Autant celui ci m'a réjouit, amusé, passionné durant ses quasi 2h30.

Oui, 2h30 de pur bonheur visuel - comme quoi il en fallait pas grand chose pour transformer la bouse en or, de trouvailles scénaristiques à la fois géniales, inventives, risquées, magnifiquement mises en images par un réalisateur inspiré sachant filmer des acteurs ayant trouvé le ton juste et qui insufflent un coté épique totalement inattendu dans ce genre de production destinée à la masse bêlante et nachophage ne sachant pas comment mettre son smartphone sur mute durant la projection...

Et que dire du cliffhanger final avec ce plan serré sur une actrice convaincue qui fait passer tant de rage, de tristesse et de détermination, tout ça dans un seul regard... Oui que dire ? Et bien que tout ça c'est de la merde. C'est encore plus chiant, idiot et mal branlé que le premier. Oui, c'est possible. Et c'est bien là le seul réel exploit de cette purge: faire pire que le précédant.

Il suffira d'une étincelle, D'un mot d'amour pour, Allumer le feu !

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