vendredi 24 février 2012

Sky Captain and the World of Tomorrow

de Kerry Conran avec Jude Law, Giovanni Ribisi, Gwyneth Parletrop, Angélina "et bien, c'est du" Jolie...

Des crès crès gros robots nataquent la ville, mais le Capitaine Sky narrive pour sauver tout le monde. Qui c'est qui n'a envoyé les gros robots ? Et pourquoi faire ? Serait-ce le même qui ne fait que enlever plein des grands scientifiques partout dans le monde entchier ?

C'était sûrement une bonne idée de vouloir exploiter le filon sérial années 30 avec savant fou, de la technologie à vapeur au look rétro-futuriste, et une variation sur le mythe de la Terre creuse - elle est pas creuse ici, mais à part ça, quasi tout y est. Donner au métrage une image rétro, même si ça lasse un peu à force, c'est aussi une bonne idée. Le pitch de base, certes passablement convenu, arrive même à susciter de l'intérêt. Bref il y a tout là dedans pour que ce soit excitant... Tout sauf un traitement correct.

Le flim est poussif, mal rythmé, dénué du moindre suspens, et les rares surprises du scénario sont mal amenées. Le réal essaye tant bien que mal d'installer une ambiance à la manière du premier Indiana Jones mais rate complètement son truc. Faut dire qu'il n'est pas vraiment aidé par une partition musicale totalement merdique. Coté personnage ce n'est pas non plus la fête du slip. Leur caractérisation est bâclée ou inexistante et du coup on a bien du mal à ne pas se contrefoutre totalement de ce qui pourrait bien leur arriver. D'autant plus que les acteurs n'ont pas l'air d'avoir été dirigés le moins du monde.

Cerise sur le gâteau, le scénario pène à conclure et fini par virer au n'importe quoi, non sans ajouter un running gag - fatalement pénible - sur le nombre de photos qui reste à faire (véritable charnière dans le flilm, la première occurence de cette bonne blague annonce la descente vers la merde cinématographique). La conclusion de ce gag étant tout bonnement imprévisible et hilarante...que dalle ouai !

Un beau ratage.

jeudi 23 février 2012

Fright Night

de Tom Holland avec William Ragsdale (reconverti aux séries télé), Amanda Bearse, Chris "le frère de sa soeur" Sarandon, Roddy McDonald...heu non... McDowall (hahaha, mais comme je suis drôle)...

Le nouveau voisin de Charley Brewster pourrait bien être un vampire assoiffé de sang - jusque là, c'est pareil que dans la version 2011 mais ça ne va pas durer - Charley va essayer de convaincre son copain, un mauvais acteur de série B, sa petite copine, sa mère...

C'est la version de 1985, et bien que datant du millénaire dernier, elle est cent fois meilleure que le remake (quasi) bouseux de 2011.  C'est mieux raconté, plus drôle, plus gore - que des trucages live, rien en synthèse évidemment - avec un meilleur scénar et sans une fin à la con où tout le monde est sauvé...

Evidemment, il faut faire abstraction de la musique - du synthé à deux doigts - et d'une partie du casting: les acteurs jouant Charley et sa copine ayant presqu'autant de charisme qu'une crotte de chat.

Je ne l'avais plus vu depuis des années et ce fut une étrange expérience. Une bonne partie des scènes dont je me souvenais ne font en fait pas partie de ce flim ci, mais de sa suite. Faudra donc que je me la re-matte un de ces quatre.

Même si ce n'était pas exactement comme dans mon souvenir, c'était clairement mieux avant !

Ici, c'est le créateur de l'affiche qui se la joue feignasse

samedi 18 février 2012

Nos jours heureux

de Olivier Nakache et Eric Toledano avec Jean-Paul Rouve, Omar Sy, Marilou Berry et plein de gosses qui ne sont mêmes pas insupportables.

La chronique drolatique d'une colonie de vacances au début des années 90.

C'est frais, drôle, un poil prévisible et facile, sans conflit d'aucune sorte, avec un peu d'humour, on ne peut pas dire méchant - ce n'est pas Pierre Desproges hein - disons non-consensuel... Bref, la même recette que Intouchables

Le résultat est donc grosso-modo le même qu'avec Intouchables: on sourit souvent, on rit parfois et le flim terminé on est détendu.

Tinker Tailor Soldier Spy

de Tomas "Je suis suédois mais je fais des flims british comme personne" Alfredson avec Gary Oldman, John Hurt, Mark Strong, Toby Jones, Colin Firth... ouaip, un putain de casting !

George Smiley reprend du service après avoir été mis à la pension. Sa mission consiste à débusquer la taupe soviétique qui sévit au sein du MI6.

Ce flim est tiré d'un bouquin de John la Carré - qui avant d'être écrivain a fait partie du milieu diplomatique anglais durant la guerre froide...meuh non il n'était pas un barbouze...enfin... hum... bref. Il sait de quoi il parle le M. - qui avait déjà été adapté par le passé: 6 épisodes d'une heure. Inutile de dire qu'il faut être bien réveillé pour suivre l'histoire qui est ici ramassée en 2h.

Pour savourer ce petit bijou, il faudra se laisser prendre par l'histoire et son rythme... très daté... Ouai, ça veut dire lent. Lent, certes, mais cela n'empêche cependant pas le réalisateur de nous concocter certaines scènes au suspens redoutable.

Pour continuer du coté de la forme, c'est stupéfiant. Les années 70 sont reconstituées d'une manière quasi effrayante tant elles sont crédibles, le tout bercé par une ambiance délicieusement british. La bonne nouvelle est que si le flim est lent, la réalisation n'est pas morne. Le réal n'est pas un manche, et ses longs plans sont particulièrement travaillés. Sans ça, le flim aurait probablement été chiant comme la galle.

Bref, c'est génial et c'est à voir !

dimanche 12 février 2012

The Guard

de John Michael McDonagh avec Brendan Gleeson, Don Cheadle, Mark Strong...

Un flic irlandais, raciste, alcoolo, drogué, à l'intégrité douteuse mais encore plus finaud que Colombo doit collaborer avec un agent du FBI - black et intègre - pour coincer des trafiquants de drogue.

C'est décalé, drôle, lent, subtil, provoquant, frais, so british... avec un vrai scénar. 

Bref, tout ça c'est très plaisant et, même si une partie du ressort de l'action se base fatalement sur l'antagonisme des deux protagonistes, on est  aux antipodes des buddy-movies navrants que l'on sert habituellement.

jeudi 9 février 2012

The Marine 2

de j'sais plus avec... un catcheur et Michael Rooker (si, si, je vous jure, il est connu et pas uniquement par ses voisins de palier)...

Alors heu... ça se passe sur une ile, dans un club de vacances all-in, y a des terroriss, des otages et un héros. Comme ça, on dirait un Die Hard sous le tropiques... Mais en fait, non, pas du tout, loin de là, à des années lumières genre l'étoile est déjà transformée en trou noir alors que nous on la voit toujours briller dans le firmament.

Production WWF (enfin, non, j'sais plus non plus, mais je m'y perds dans toutes ces ligues parallèles de catch). C'est tellement nase que j'ai pas regardé jusqu'au bout.

C'est mou du genou, gratuit dans la violence, ultra fauché. Caca. Ça n'a même pas de rapport avec le 1 qui était presque sympathique... Enfin... Les 15 premières minutes, après... Boarf. Ceci dit, c'est déjà 15 minutes de plus que The Marine 2.

12 Rounds

de Renny "le fêlé suédois" Harlin, avec John Cena (le héros de The Marine (le 1 donc)) et d'autres... mais je ne m'en souviens déjà plus et j'ai pas envie de chercher.

Un flic, Cena, est considéré par le méchant comme étant responsable de la mort de sa copine. Il s'évade de prison - le méchant hein, pas Cena, lui c'est le gentil. C'est un flim simple, le méchant était en prison le gentil, non - et va faire subir à Cena une série d'épreuves. Combien ?  12 ! Bravo, vous suivez !! ('attention, je dis "12", pas factoriel de 12, 12! ça ferait 479001600 épreuves, z'imaginez un flim avec 479001600 épreuves ? Moi non, je tiens à conserver la santé mentale qui me reste)

C'est produit par la WWF, ceux là qui font des combats de catch, pas les défenseurs des ch'tits zanimaux. Pas beaucoup de fric, mais au moins il y a un vrai réal à la caméra, un vrai scénar et un vrai montage.

Coté scénar il faut quand même bien dire que c'est nawak, et que le résultat est ultra b. En plus c'est mal joué mais... mais ça vaut le prix de la loc.

mercredi 1 février 2012

Blue Jean Cop (Shakedown)

de James Glickenhaus avec Peter "Robocop" Weller, Sam "Le sorteur mystique de Road House" Elliott, John C. "Je me fais écraser les couilles dans Highlander 2" McGinley, Antonio "Les bons tuyaux" Fargas... oui, ça date de 1988.

Un dealer de crack se fait presque zinguer par un flic ripou. Weller va plaider la légitime défense.

C'est daté, décousu, fauché, bêtement ordurier - du moins en VF- mal rythmé, définitivement b, mais pas du bon coté de la barrière: c'est du mauvais b...

Mais, l'antépénultième scène est simplement hallucinante d'audace, de bêtise, de nawakrie totale, bien au delà de ce que ce flim nous a déjà servi, qui était pourtant déjà bien gratiné. Dire qu'il faut voir ce flim juste pour ça serait malhonnête, mais une chose est certaine, grâce à elle, on se réveille juste à temps pour le générique de fin.

A voir entre potes, en étant bourré, on rigole tellement c'est nase...